Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
|
| Séduction et Pouvoir. L’art de s’apprêter à la cour. | |
| | Auteur | Message |
---|
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12988 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Séduction et Pouvoir. L’art de s’apprêter à la cour. Sam 8 Avr 2023 - 10:05 | |
| Séduction et Pouvoir L’art de s’apprêter à la cour
Musée du Domaine royal de Marly Du 14 avril au 27 août 2023 Une exposition consacrée à l’art du paraître aux 17e et 18e sièclesSe vêtir et accessoiriser sa tenue révèle les usages sociaux et politiques des élites. Si l’usage de la parure et l’envie d’embellir le corps sont présents dans toutes les sociétés et à toutes les époques, il s’accompagne sous Louis XIV d’une véritable stratégie d’affirmation du pouvoir motivée par la centralisation politique. Le règne du Roi-Soleil se caractérise par un souci de l’apparence et de la représentation. L’accessoire, tout comme le vêtement, contribue à la nécessité de paraitre et de tenir son rang. Qu’on les appelle ornements ou encore parures, les accessoires du vêtement, de la coiffure et de la beauté deviennent les outils d’une communication non verbale entre les individus et le lieu d’un investissement symbolique. Ces ornements et ces parures reflètent les courants de la mode mais témoignent également des valeurs et des préférences de la société française de l’époque. Chaque accessoire, chaque geste, chaque attitude répond à des normes, à des codes qui ne cessent d’évoluer attestant ainsi des changements de modes et de mœurs. Cette construction de l’apparence requiert de connaître les usages et les règles et de s’y conformer pour bénéficier de la faveur royale et attester de son identité sociale. Aussi, cette culture du paraître s’accompagne d’une parfaite maîtrise de soi et des expressions du visage : fards, poudres, mouches et parfums concourent à une monotonie d’apparence. L’impératif de séduction s’inscrit dans un double mouvement : un mimétisme envers le roi et le pouvoir d’une part, et la nécessité de s’en affranchir pour se faire remarquer et mieux révéler son rang d’autre part. Le corps se pare alors de divers artifices : perruques, maquillage, bijoux, parfums, dentelles, et objets de poche et de galanterie. Les costumes sont complétés par différents atours : broderies, dentelles, rubans qui rivalisent de sophistication et de raffinement. Objets luxueux, réalisés par des métiers d’art, ces accessoires subliment le vêtement, deviennent des objets de distinction et s’accompagnent pour certains d’une gestuelle propre qui révèle un langage codifié et marquent le corps modifiant la posture, le déplacement, la prestance du courtisan. Qu’elles soient rhétoriques ou esthétiques, ces armes de séduction servent l’esprit d’une société élitiste où se mêlent des enjeux amoureux, politiques et religieux. L’exposition vous emmène à la découverte de ces objets qui participent à ce jeu de la séduction et du pouvoir à la cour. Éléments de la mise en scène du théâtre de la cour, les accessoires de mode, les produits de beauté et l’art du parfum révèlent les attentes des femmes et des hommes nobles tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles. Le visiteur découvre les œuvres dans un parcours qui évoque de la tête au pied les différents objets auquel recourt le courtisan et reflète les évolutions de ces accessoires au cours des règnes successifs de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, période d’activité du château de Marly, instrument de la politique royale. Dossier de presse ICISite web : http://www.musee-domaine-marly.fr _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
| |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12988 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: exposition Musée Marly 2023 séduction pouvoir catalogue Sam 8 Avr 2023 - 10:06 | |
| (Suite)Disponible le 12.04.2023Catalogue publié à l’occasion de l’exposition « Séduction et Pouvoir. L’art de paraître à la cour » présentée au Musée du Domaine royal de Marly du 14 avril au 27 août 2023. (Cf supra)Sous la direction d’Anne Camilli, fondatrice du Musée À la Carte, et Karen Chastagnol, directrice du Musée du Domaine royal de Marly – Avec les contributions d’Alice Camus, Georgina Letourmy-Bordier, Grégory Maugain et Corinne Thépaut-Cabasset. Coédition Musée du Domaine Royal de Marly / In Fine éditions d’artPages : 104 Illustrations : 100 Format : 19 x 26,5 cm Prix TTC 25 € Entre les règnes de Louis XIV et de Louis XVI, Versailles puis Paris se disputent le titre de capitale de la mode. Entre désir de séduction, affirmation du pouvoir et désir de signifier un statut social, les accessoires de mode et de beauté viennent appuyer sous l’Ancien Régime une nouvelle mise en scène de soi. Chaque parure, chaque geste, chaque attitude répond à des codes qui ne cessent d’évoluer et accompagnent ainsi les modes et les mœurs. Le corps est paré de divers artifices qui rivalisent d’audace et de distinction. Quels rôles jouent ces ornements dans le contexte de la cour ? L’exposition du Musée du Domaine royal de Marly retrace les usages de ces objets, de la tête aux pieds : coiffes, perruques, maquillage, parfums, ornements du vêtement, bijoux, objets de galanterie, chaussures. SommaireIntroductionÊtre et paraître : accessoires de mode, parures & ornements Boucles, dentelles, bonnets & édifices de la mode capillaire Mouche & rouge : les attributs de la mode et de la beauté L’apparat olfactif du courtisan Orner le vêtement & ses accessoires à la cour. Dentelles, broderies et boutons Le bijou & la montre pour briller à la cour La galanterie de poche Le soulier & ses parures
AnnexesNotices des œuvres exposées Sources & bibliographie _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
| |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12988 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Marly expo éventail nécessaire parfum coiffe Lun 22 Mai 2023 - 9:06 | |
| Le visiteur peut découvrir une centaine de pièces au fil du parcours, organisé au sein des collections permanentes. L’art de s’apprêter à la Cour au château de MarlyPar Marie Létang | 21 mai 2023 Récemment rénové, le musée-promenade du château de Marly revient sur les us et coutumes cosmétiques en usage à la Cour aux XVIIe et XVIIIe siècles. Lien : https://www.pointdevue.fr/lifestyle/beaute/lart-de-sappreter-a-la-cour-au-chateau-de-marlyDans le domaine de Marly, il ne reste plus rien du château imaginé par Louis XIV... Mais à la Grille royale, le musée qui abrite l’histoire du domaine et la vie de la Cour à Versailles permet de retrouver l’âme des lieux et de l’époque. Après trois ans de travaux, un nouveau parcours accueille cette exposition dédiée à la beauté et à l’évolution de ses codes. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Versailles et Paris sont les capitales de la mode. Il faut se montrer pour exister, mais avec de nombreux artifices, comme l’explique Karen Chastagnol, directrice du musée et commissaire de l’exposition : "L’art du paraître, par le biais de la beauté, du vêtement et des accessoires requiert de connaître les usages et les règles en vigueur à la Cour et de s’y conformer pour bénéficier de la faveur royale." La Cour est en effet le lieu où chacun affirme son pouvoir et son rang, ce qui amène les rois et leur entourage à rivaliser dans l’art de la coquetterie. Coiffe de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Service de presse Les accessoires de mode et de beauté sont des armes de séduction qui servent l’esprit d’une société élitiste où se mêlent des enjeux amoureux, politiques et religieux. Le visiteur découvre ainsi les coiffes, chapeaux et coiffures en cheveux ; le perruquier est l’un des artisans les plus consultés. Puis vient le maquillage, présenté dans de multiples petites boîtes de fards et de poudres. C’est alors le blanc de céruse qu’il faut s’appliquer sur la peau pour paraître très pâle et faire ressortir les mouches en tissu. Le rouge des joues et de la bouche est hautement symbolique : plus il est foncé, plus le rang social est élevé. Tous les accessoires pouvant rehausser le vêtement sont également essentiels : broches, bracelets, médaillons, souvent cousus directement sur l’étoffe. Et pour sublimer l’élégance du mouvement, miroirs, éventails ou tabatières viennent se glisser dans les poches. Éventail plié réalisé vers 1770-1780. Service de presse Parmi les raretés présentées, un sublime éventail plié décoré de scènes champêtres : "Cet accessoire était réservé aux femmes dont les mains ne sont pas occupées par les tâches quotidiennes, explique Karen Chastagnol. Il est à la fois un attribut social et une œuvre d’art qui nécessite le savoir-faire de nombreux artisans. C’est surtout un véritable un outil de communication sociale à travers les différents thèmes évoqués dans ses décors ; ici, les joies de la vie à la campagne et le retour à la nature." Pour le parfum, le flacon est presque plus important que le jus qu’il contient, comment le prouvent des coffrets en bois peint abritant des flacons ciselés et dorés. Nécessaire à parfums et à mouches du milieu du XVIIIe siècle. Service de presse Pour évoquer ces sillages d’antan, trois fragrances ont été conçues en exclusivité par Firmenich, partenaire de l’exposition. "Chacune correspond à un règne, de Louis XIV à Louis XVI, ajoute Karen Chastagnol. On sait que Louis XIV aimait particulièrement l’eau de fleur d’oranger car il était allergique à la plupart des autres odeurs. Sous Louis XV, l’eau de Cologne importée d’Allemagne et d’Italie crée une identité parfumée faite de senteurs fraîches d’agrumes et d’aromates ; sous Louis XVI, les formules se complexifient. Marie-Antoinette cultive de la lavande dont elle consomme des litres pour sa toilette : une nouvelle sensibilité olfactive rafraîchissante et fleurie voit le jour." Réalisées par le parfumeur Bruno Jovanovic, elles se respirent avec des bornes olfactives, pour que chaque visiteur s’imprègne de l’atmosphère d’autrefois. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Séduction et Pouvoir. L’art de s’apprêter à la cour. | |
| |
| | | | Séduction et Pouvoir. L’art de s’apprêter à la cour. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|