Chantilly : Louise d’Orléans, première reine des Belges, un destin romantique, exposition

Louise Marie d'Orléans, la première Reine des Belges sortira de l'oubli au château de Chantilly (France) en octobre
Elle va faire l'objet à l'automne d'une exposition franco-belge inédite au château de Chantilly, en France.
Un événement artistique nourri par l'abondante correspondance de cette princesse de France devenue Reine par son mariage, en août 1832, avec Léopold Ier.
Ses concepteurs namurois, pour coller au plus près de leur sujet, ont déchiffré plus de 5000 lettres écrites de la main de la souveraine.

Le communiqué de presse :
https://chateaudechantilly.fr/app/uploads/2024/01/2024_06_CP_LOUISE-DORLEANS.pdf

dans l'actualité des ventes :


Provenance :
Collection SAR La comtesse de Flandre, Bruxelles, en 1912 ;
Propriété de Lilian Baels, princesse de Réthy (1916-2002) ;
Vente anonyme ; Genève, Christie’s, 12 mai 1987, n°185
(dans un autre cadre, adjugé 2 400 CHF) ;
Collection Pierre Jourdan-Barry (1926-2016) ;
Puis par descendance ; Collection particulière, Belgique



Inscription gravée au dos : ‘S. M. Louise / Reine des Belges. / Collon S.A.R. / Mme la Duchesse de Vendôme / Collon E. de Coussemaker’

Provenance :
Collection du duc de Vendôme en 1912 ;
Collection de la duchesse de Vendôme en 1913 ;
Collection E. de Coussemaker ;
Collection Pierre Jourdan-Barry (1926-2016) ;
Puis par descendance ; Collection particulière, Belgique

L’exposition Louise d’Orléans, première reine des Belges, un destin romantique qui se déroule au château de Chantilly (19 octobre 2024 – 16 février 2025) relate à merveille la vie de cette princesse d’Orléans, aînée des filles du roi Louis-Philippe et de son épouse Marie-Amélie, qui fut une princesse européenne au cœur de la diplomatie internationale comme l’atteste sa volumineuse correspondance.
Le lot 86 la représente comme une princesse dont le mariage est incertain alors que le lot 87 illustre sans doute le départ vers la cour de Bruxelles après son mariage en 1832.
Coiffe de voyage au vent sur un fond de ciel aux tonalités romantiques : voilà bien un portrait en miniature susceptible de cultiver le mythe de la princesse éloignée de sa famille.

Collection Pierre Jourdan-Barry : Une passion pour la miniature
75008 Paris - France? 27/11/2024 : 14h30, Proposé par Artcurial

Le musée Condé au château de Chantilly a récemment reçu, via un don, deux magnifiques bracelets romantiques, dits "bijoux de sentiments" relatifs à Louise d’Orléans, première reine des Belges.


Le premier bracelet, aux pendants formé d’yeux en miniature, d’après Franz Xaver Winterhalter, est composé de huit médaillons renfermant les yeux en miniature de la reine Victoria, de la reine Louise, du roi Louis-Philippe, de Philippe, comte de Flandre, de la reine Marie-Amélie, du roi Léopold Ier, de la princesse Charlotte et du prince Léopold.

Le second bracelet est remarquable par ses pendants en forme de cœur, comportant les cheveux du comte de Paris, Louis-Philippe d’Orléans, de son frère Robert d’Orléans, duc de Chartres, et leur mère Hélène d’Orléans. On trouve également dans ce bracelet des cheveux de Philippe de Wurtemberg, le fils de Marie d’Orléans, de Louis et Victoire d’Orléans, duc et duchesse de Nemours, de Clémentine d’Orléans, de François et Françoise d’Orléans, prince et princesse de Joinville, d’Henri d’Orléans, duc d’Aumale, et d’Antoine d’Orléans, duc de Montpensier.

Ces deux acquisitions sont à mettre au crédit d’un fidèle mécène anonyme du musée Condé.

Le musée Condé conservait jadis des bijoux romantiques, dont des bracelets ornés de miniatures, ayant notamment appartenu à la duchesse d’Aumale.
La plupart furent volés en 1926, en même temps que les diamants de la collection, qui furent pour leur part retrouvés.
L’acquisition des bracelets relatifs à la sœur du duc d’Aumale permettra de combler en partie cette perte et de les exposer de manière permanente dans la salle dédiée à ce type de collection, le Cabinet des Gemmes.

Ces bijoux seront montrés au public lors de l’exposition «Louise d’Orléans, première reine des Belges. Un destin romantique», organisée au musée Condé, du 19 octobre prochain au 16 février 2025.

source : https://www.oisehebdo.fr/2024/10/13/musee-conde-chantilly-exposer-deux-extraordinaires-bracelets-romantiques/

Inauguration demain par le Roi et la Reine des Belges.
À cette occasion le grand tableau posthume de Louise-Marie a quitté les cimaises du Parlement Fédéral belge

Celui -ci cher Jacob Pierre ? le traitement de la robe de satin blanc y est virtuose.

Oui c'est bien celui-là cher Noisy que je cherchais à retrouver dans mes photos.
Un reportage récent de la télévision belge montrait le décrochage de cette œuvre, dont la conservatrice craignait que le cadre fort lourd ne se désintégrat car il n'avait pas quitté son emplacement depuis des dizaines d'années !

effectivement, un rappel que tous les déplacements d'oeuvres importantes pour des expositions ne sont pas sans risque.

pour revenir au sujet, je ne sais si Versailles est préteur à cette exposition.
Il conserve cependant quelques œuvres directement en rapport avec la princesse royale.


hors des collections :

Il existe à Compiègne, dans la salle dite du billard, une assez grande version du tableau de Court représentant le mariage de Louise et Léopold dans la chapelle royale de ce château.
S'agit-il d'un dépôt de Versailles, d'une répétition ou encore d'une copie comme aimait les multiplier Louis-Philippe ?

Le cartel n'est pas loquace à ce sujet.

Le catalogue des peintures du château de Compiègne apporte réponse à votre question mon cher Lebrun :


Historique
Commandé par Louis-Philippe pour le salon du conseil du château de Compiègne en 1833. (LP. 2 777)
Entré au musée historique de Versailles après le règlement de la succession de Louis-Philippe. (MV 6944)
En dépôt au château de Compiègne depuis 1922. (C.38.2742)