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Histoire, description et guide du chateau de Versailles
Nombre de messages : 24687 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: Alexander ROSLIN Antoine Gaspard Grimod Reynière portrait peinture Mar 12 Mar 2024 - 10:45
Alexander ROSLIN (Malmö 1718-Paris 1793) Portrait de Antoine Gaspard Grimod de la Reynière (1687 - 1754) Toile ovale 73 x 58,2 cm
Inscription à la craie sur le châssis " Goudenaux "
Reprise du tableau de Roslin conservé au Musée Jacquemard André.
Antoine Gaspard Grimod de la Reynière (Lyon 1687-Paris 1754) fut un financier francais. Il rachète, en 1722, la charge de fermier général des postes à son beau-frère Jean Le Juge. Il fut seigneur de Clichy-la-Garenne, Monceaux et Liancour. A Paris, il possèda un hôtel et ses dépendances situés rue des Petits-Champs, vis-à-vis de la rue des Bons-Enfants. Marié à Marie-Anne-Jeanne Labbé puis à Marie-Madeleine Mazade, il eut pour enfants Laurent, fermier général et administrateur général des Postes, et Louise Marie Madeleine. son petit-fils est le critique gastronome Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière. Le modèle fut également portraituré par Hyacinthe Rigaud en 1734 puis par Maurice Quentin de La Tour en 1751 (Saint-Quentin, musée Antoine Lécuyer)
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
jacob pierre aime ce message
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24687 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: roslin alexandre portrait homme inconnu 1764 Ven 7 Juin 2024 - 8:11
Alexandre ROSLIN (1718-1793) Portrait d'homme Huile sur toile ovale, signée et datée 1764 en bas vers la gauche. 80 x 61 cm
N'est pas répertorié dans le catalogue raisonnée de Lundberg.
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
sainlege aime ce message
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24687 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: peinture portrait guillaume coustou roslin 1779 mausolee dauphin dauphine sens Jeu 26 Sep 2024 - 10:03
dans la cible du musée de Versailles ?
Alexandre ROSLIN (1718 - 1793) Portrait de Guillaume II Coustou (1716 - 1777) Signé et daté à droite: le Chev. Roslin / 1779 Toile, 92 x 71 cm
Cadre en bois moulure doré du XIXe portant une inscription, Inscriptions sur le cadre Etiquette manuscrite au dos : Guillaume Coustou / neveu de Nicolas frere de mon grand oncle Charles / Pierre Coustou Né à Paris le ...1716. Sculpteur du Roi / Chevalier de st Michel mort à Paris le 13 juillet 1777. Non marié / Note de M Paulin Coustou
Provenance : Marie Cecile Coustou (1825-1906) arrière petite fille de Charles Pierre Coustou épouse Gustave Brochant de Villiers (1811-1864) puis par descendance.
Le sculpteur est ici représenté devant la maquette du monument pour le Dauphin et son épouse Marie Josèphe de saxe, commandé en 1766. Lorsque le Dauphin meurt de la tuberculose, le 20 décembre 1765, la construction d'un monument funéraire ne constitue plus, pour les princes, un droit. Ayant hérité de la piété et de l'esprit dévot de sa mère, Marie Leczinska, Louis de France mentionne dans son testament, sa volonté d'être enterré dans le choeur de la cathédrale de Sens. Soucieux de faire respecter les dernières volontés de son fils, le roi, aidé par la Dauphine, charge son directeur général des bâtiments, le marquis de Marigny, de la réalisation de ce projet. Pour le seconder, ce dernier désigne Charles Nicolas Cochin, comme "chargé du détail des arts". Comme tous les processus de création de cette envergure, plusieurs intermédiaires sont requis parmi lesquels un coordinateur de projet, un concepteur, un dessinateur et un sculpteur en charge de la réalisation. Cochin désigné, c'est à lui de choisir qui aura la charge de transposer ses dessins en trois dimensions : Guillaume II Coustou est alors nommé sculpteur. N'étant pas un spécialiste des monuments funéraires, il n'était pas pressenti pour la réalisation de ce monument. Cependant celle-ci lui est confiée en raison de son dévouement pour le roi. Coustou, se voit alors confier, comme apothéose de sa carrière consacrée à la couronne, l'importante commande d'un monument pour le fils du roi. Destiné à un prince s'étant moins distingué par des faits d'armes que par ses qualités morales et intellectuelles, Cochin initie un projet autour de l'exaltation des vertus du Dauphin. Pour l'aider dans cette réalisation il sollicite Diderot. Un choix qui interroge lorsqu'on sait que tout l'oppose au défunt, notamment en termes de piété. Emballé par cette demande, ce dernier se montre prolifique dans les propositions qu'il lui fait. En tout ce ne sont pas moins de cinq ébauches qui lui sont soumises ; toutes caractérisées par le même recours abusif aux allégories. Fort de ces propositions, Cochin s'inspire librement des idées du philosophe tout en veillant à les adapter aux contraintes inhérentes à la sculpture et en préférant le symbole au réel. Ces explorations liminaires permettent à Cochin, une fois ses inspirations mutualisées avec Coustou, d'élaborer avec lui, trois dessins qu'il présente à Marigny pour validation. Le 08 aout 1766 Cochin lui soumet, en complément de ses dessins, deux esquisses réalisées par Coustou. Cette première proposition donne lieu à quelques modifications comme en atteste une lettre de Cochin à Marigny. Deux mois plus tard, le 08 octobre 1766, Marigny annonce à Cochin que sa proposition revisitée est approuvée par le roi. Le 26 octobre 1766, le devis de la commande est soumis à Marigny, précisant le délai de réalisation et son coût. La mort de la Dauphine, le 13 mars 1767, ne bouleverse pas le projet, puisqu'il a toujours été question d'une double sépulture devant célébrer l'amour et la fidélité conjugales. L'aval du roi permet donc à Coustou de passer de la conception à la réalisation du monument, en partie aidé par ses élèves, notamment Pierre Julien et Nicolas François Dupré. En l'espace de trois ans, il réalise un modèle en grand et en plâtre du monument qu'il expose en 1769 dans son atelier. Première étape à laquelle succèdent la livraison du bloc de marbre et le début du travail de sculpture. Le monument est finalement achevé pour le Salon de 1777 avant sa mort le 13 juillet de la même année. Après son exposition, il est démonté à Paris, transporté puis remonté à Sens avant la fin du mois de décembre 1777, sans que le sculpteur puisse l'admirer dans l'écrin pour lequel il a été destiné. Jeune peintre suédois arrivé en France en 1752, Roslin n'a pu compter que sur son cercle d'amis sculpteurs et peintres pour espérer être reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture. Conscient du double rôle affectif et professionnel crucial qu'ils ont eu, Roslin leur a souvent témoigné sa gratitude à travers les portraits qu'il peignait d'eux. ....
Expert | Stéphane Pinta - Cabinet Turquin et associés
Collection Brochant de Villiers et Arts du XXeme Siècle 06400 Cannes - France, 22/10/2024 : 14h00 Proposé par PICHON & NOUDEL-DENIAU, Commissaires-Priseur
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M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24687 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: peinture portrait roslin charles pierre coustou architecte chevalier saint michel Lun 30 Sep 2024 - 11:05
dans la famille Coustou, par Roslin, je voudrai le petit-fils :
Alexandre ROSLIN (1718 - 1793) Portrait de Charles Pierre Coustou ( 1721-1797), architecte du roi Huile sur toile, 65 x 54 cm
Cadre en bois et stuc doré de style Louis XVI
Etiquette manuscrite au dos : Charles Pierre Coustou / Architecte du roi / Chevalier de saint Michel, né à Paris le 28 janvier 1731, marié à Ursu[le Cochois], mort à Paris le 22 janvier 1797.
Provenance : Marie Cecile Coustou (1825-1906) arrière petite fille de Charles Pierre Coustou épouse Gustave Brochant de Villiers (1811-1864) puis par descendance.
Fils du sculpteur Guillaume Ier Coustou et de Geneviève-Julie Morel, Charles-Pierre Coustou (1721-1797) a connu, comme son frère Guillaume II devenu inspecteur des Bâtiments du roi, une fortune personnelle à la hauteur de la célèbre famille d'artistes dont il est issu. Inspecteur des bâtiments du roi chargé du château de la Muette, sa double distinction, comme chevalier de l'ordre du roi et architecte de Sa Majesté, lui valut des commandes prestigieuses ; parmi lesquelles les deux autels du transept de l'église Saint Roch et le choeur de Saint-André de Bordeaux. Sa renommée l'a même conduit au-delà du royaume de France, puisqu'en 1762, il édifie, en Pologne, pour le compte des Branicki, le palais de Jordanowice. Sa carrière a été couronnée par d'autres distinctions comme son intégration à l'Académie d'architecture en 1762, son anoblissement et sa nomination au rang de chevalier de l'ordre de Saint Michel en 1779.
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
A-Marie Duchesse, Duc et Pair de France
Nombre de messages : 1332 Localisation : Val de Galie Date d'inscription : 25/05/2013
Sujet: Re: Exposition Roslin au chateau de Versailles Mer 2 Oct 2024 - 10:01
Belle recherche cher Noisy quant à St Leu
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Sujet: Re: Exposition Roslin au chateau de Versailles