Ferdinand Philippe, duc d'Orléans, fils de Louis-Philippe

Bonjour,

Pardonnez l'intrusion de ma question dans ce topic, mais je n'en trouve décidément aucun autre pour la poser, et à ma connaissance, aucun forum spécifique aux Orléans.

Ma question est la suivante: La ville de Paris a organisé une exposition en 1993 sur le mécénat du duc d'Orléans.
Mis à part le catalogue de l'exposition ( Le mécénat du duc d’Orléans, catalogue d’exposition, Paris, Délégation à l’action artistique de la ville de Paris, fév.-mai 1993 ) que je ne trouve pas, auriez-vous des informations sur cette exposition passée? Ou a t-elle eu lieu?

Bien à vous.

Bonjour,

Je ne connais pas grand-chose à la question mais l'expo s'est déroulée à la mairie du 17e arrondissement, en février-mars 1993 et à la mairie du 15e arrondissement du 16 avril-23 mai 1993.
Plusieurs catalogues de cette expo sont disponibles dans les bibliothèques universitaires si vous êtes étudiant (Sorbonne, Ste Geneviève, INHA, Michelet etc.). Un bon moteur de recherche pour les bibliothèques universitaires est le SUDOC, je vous donne le lien de votre ouvrage où vous retrouverez tous les détails :
http://www.sudoc.abes.fr/DB=2.1/SET=1/TTL=1/SHW?FRST=2
Sinon, il est toujours possible d'acheter le catalogue sur les célèbres sites de vente de livres anciens, si vous être vraiment passionné par le sujet.
Cordialement,
C. Perrault

Le musée des Beaux-Arts de Bordeaux conserve un très grand portrait équestre du duc d'Orléans par Alfred de Dreux.
Ce peintre réalisa au moins deux portraits équestres du prince, l'un en 1831, l'autre en 1842 dans lequel il est mentionné qu'il figure avec sa garde.

Ferdinand-Philippe d’Orléans est né le 3 septembre 1810 à Palerme et mort accidentellement en 1840, comme on sait

On en parlera probablement à Versailles et à Fontainebleau pendant les expositions.

Vient d'être mis en ligne :

150 ans plus tard, 150 mètres plus loin, la chapelle Saint-Ferdinand de Neuilly, un patrimoine déplacé.
Par Justine Gain ( qui prépare une thèse intitulée Jean-Baptiste Plantar (1790-1879), le sculpteur ornemaniste de la Monarchie de Juillet sous la direction de Jean-Michel Leniaud, spécialiste de l’architecture du XIXe siècle et de Lionel Arsac, conservateur au château de Versailles.)

Résumé :

En 1842, Louis-Philippe, roi des Français, perd son fils ainé, Ferdinand-Philippe d’Orléans. Victime d’un terrible accident Porte Maillot, l’héritier du trône décède dans une modeste demeure, route de la Révolte. En l’honneur du prince, le roi et la reine érigent une chapelle commémorative en lieu et place de l’accident. Les meilleurs artistes sont convoqués pour célébrer la mémoire du prince.

La chapelle Saint-Ferdinand résiste au temps, à la guerre de 1870 et même aux établissements de divertissement qui pullulent, à la Belle Époque, sur la zone de non aedificandi.
Au début du XXe siècle, les héritiers des Orléans décident de protéger la chapelle au titre des Monuments historiques, en raison de son emplacement stratégique, aux portes de la capitale. Pourtant, dans les années 1970, alors que le projet du palais des Congrès de la porte Maillot voit le jour, la chapelle est déplacée, en surplomb du périphérique parisien. Dégradée, elle passe aujourd’hui presque inaperçue derrière l’œuvre monumentale de Guillaume Gillet.
La plaque commémorative de l’accident, témoignage négocié lors du déplacement de la chapelle, autrefois lieu de mémoire, est désormais recouvert par l’enseigne Mayo du restaurant de l’hôtel Hyatt.


Lors de la construction du palais des congrès de la porte Maillot en 1974, l'édifice a été déplacé d'une centaine de mètres et reconstruit pierre par pierre au no 25 du boulevard Pershing, sur la place du Général-Kœnig à la porte des Ternes.

À cette occasion, le comte de Paris, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris et l'archevêché s'entendirent pour installer sous la chapelle une grande crypte et plusieurs locaux ce qui a permis au cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, d'ériger la chapelle en paroisse ; ce qu'il fit le 31 octobre 1993 sous le vocable de Notre-Dame de Compassion. (Cf. base Mérimée.)