Exposition Sciences et curiosités à la Cour de Versailles

Un objet similaire a été présenté à l'exposition Sciences à Versailles :


POMPE à vide ou machine à pneumatique, modèle français construit selon les instructions de l'Abbé Nollet, dans son célèbre traité "L'art des expériences", et dont il ne reste actuellement moins de dix exemplaires connu au monde.

Le modèle présenté ici est tout à fait semblable à celui que l'on peut voir à l'Hôtel Gouin à Tours.
Les éléments constitutifs ont été réalisés et obtenus par fonderie et sont en bronze (alliage cuivre et étain), époque vers 1750.
Les surfaces sont reprises en ciselure et les fonds sont matés faisant apparaitre un perlage fin et serré, légèrement asymétrique selon la méthode appliquée au 18ème siècle.
H. 133 cm

Bibliographie : L'art d'enseigner la physique : les appareils démonstratif de Jean Antoine Nollet (1700-1770) ou sous la direction de Louis Pyenson et Jean-François Gauvin, ed. du Septentrion, Québec 2002

Instruments scientifiques - Objets de marine - Curiosités Par : XAVIER DE LA PERRAUDIÈRE
Mercredi 5 octobre à 14h15 à ANGERS : ANGERS : Instruments Scientifiques

Commentaire :


L'abbé Nollet, physicien du 18e siècle, réalisa plusieurs expérience à Versailles dont l'une demeurée célèbre sur l'électricité statique.
Fils de cultivateur, il devint précépteur pour financer ses études de théologie et s'initia aux sciences par plaisir.
Il fut remarqué par le comte de Clermont et la duchesse du Maine.
Il travaila pour Réaumur, et ouvrit en 1735 un cours de physique expérimentale sur ces propres instruments.
En 1758, il obtient la direction de l'académie des sciences et devient à la même année maitre de physique et d'histoire naturelle des enfants de France.
Il eut alors un cabinet de mécanique et de physique à Versailles aux menus-plaisirs.
Presque deux cents objets composèrent ce cabinet dont certains sont conservés au Lycée Hoche de Versailles.

Sujets connexes sur le forum :
https://www.connaissancesdeversailles.org/search?mode=searchbox&search_keywords=nollet&show_results=posts

Liens externes :
http://www.amismuseehoche.fr/collection-sciences-physiques/origines-collection-sciences-physiques/origines-collection-sciences-physiques.php

Dans la même veine de instruments scientifique,
on notera la vente passée d'un microscope du 17e siècle :

MICROSCOPE DE NUREMBERG
Ebene et cuir gaufré aux fleurs de lys.
17e ou 18e siècle
Haut : 25,5 cm
Provenance : Collection NACHET (étiquette ancienne)

Commentaires :
La collection de la maison Nachet, fabricant de microscope à partir de 1839, comprenait un ensemble de pièces anciennes allant du 16e au milieu du 19 siècle dont le catalogue fut publié en 1929..
Pour l'anecdote, c'esr sur l'un des microscope de la maison Nachet que Pasteur réalisa ces travaux sur le rage.

Cadran solaire portatif Butterfield monté sur une platine de forme octogonale gravée, A quatre échelles horaires en chiffres romains et arabes alternés et orné d'un décor floral central autor duquel court l'inscription Butterfield A Paris.

Style-axe triangulaire rabattable A l'oiseau et monté sur charnière, réglable en latitudes 40 -50 -60 . Boussole A cuve sèche encastrée A 16 directions, le Nord poinçonné d'une fleur de lys, l'aiguille en acier bleui, la boussole couverte d'un verre plat. Au revers, sont gravés les noms de trente-trois latitudes de villes européennes, sept villes sont réunies sous la boussole avec la mention Cadran premier .
Paris, début du XVIIIème siècle
H : 2,5 - L : 5,3 - P : 4,6 cm
Etui de chagrin noir d'origine A la forme, clouté gainé de velours vert.
Millon. 01/07/2020.147. Estimation : 800 - 1 000 €

Michael Butterfield (1635-1724),
horloger d'origine anglaise installé à Paris vers 1663, nommé ingénieur du roi Louis XIV, travailla pour la cour
et fonda sous l'enseigne Aux armes d'Angleterre un magasin d'instruments de précision (1ère mention en 1677).

Louis XVI donnant ses instructions à La Pérouse, 29 juin 1785 (Oeuvre ayant figuré à l'exposition de 2010)
Diffusé le 06/07/2020. Château de Versailles

Le château de Versailles en partenariat avec Gallica Bnf vous propose de découvrir le tableau de Louis XVI donnant ses instructions à l'explorateur Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, le 29 juin 1785.


Pour mémoire :


Commandé par Louis XVIII pour la galerie de Diane au Tuileries, en 1817. Salon de 1817, n°583. Collection Louis XVIII.
Envoyé à Versailles, 11 juillet 1835. Ministère de la Justice ; musée de Versailles ; dépôt au musée de la France d'Outre-Mer, 1948 ; retour à Versailles, vers 1975.

Avant le départ de l'expédition des frégates la Boussole et l'Astrolabe, Louis XVI reçut La Pérouse, à Versailles (le 29 juin 1785), en présence du maréchal de Castries, ministre de la marine, et lui donna ses instructions sous la forme d'un mémoire rédigé quelques jours plus tôt.

Nicolas-André Monsiau (1754-1837) fait ici le portrait du Roi géographe et savant. Louis XVI est représenté assis devant la carte du Grand océan austral (l'océan Indien), dressée spécialement pour le cabinet du roi par Buache de la Neuville (1741-1825) en 1785, et désigne le périple que doit effectuer le navigateur, Jean-François de Galaup comte de La Pérouse (1741-1788).

Seul personnage assis, le roi a à ses côtés son ministre de la Marine, le maréchal de Castries, qui tient le mémoire "pour servir d’instruction particulière au sieur de la Pérouse, capitaine de ses vaisseaux, commandant les frégates la Boussole et l’Astrolabe". À gauche, La Pérouse est représenté penché sur la carte et, à l'arrière-plan, en pleine lumière, son second, Paul Antoine Fleuriot de Langle.
(Cf. l'expédition de La Pérouse, sur wikipedia ici)

On aura remarqué le mobilier Empire dans ce tableau. Charmant anachronisme...

Le château de Versailles et l'Observatoire de Paris retracent l’histoire des sciences à Versailles et des grandes découvertes astronomiques.

(Château de Versailles. Mis en ligne 17/12/2020.)