Expo Bosquet du Labyrinthe à la bibliotheque municipale

Le bosquet du Labyrinthe
Exposition à la Bibliothèque municipale de Versailles

Du 14 septembre 2013 au 31 janvier 2014

Commissariat : Élisabeth Maisonnier
Commissaires associés : Raphaël Masson, Alexandre Maral, Timothée Chevalier



Conçu par André Le Nôtre et Charles Perrault pour l’éducation du Dauphin, le bosquet du Labyrinthe fut l’un des plus fastueux de Versailles. Près d’une quarantaine de fontaines ornées de 333 animaux en plomb polychrome mettaient en scène les fables d’Ésope au cœur d’un dédale de treillages et de rocailles.
Les sculptures, d'après les dessins de Le Brun, étaient l'oeuvre des meilleurs sculpteurs du roi dont Tuby, Le Hongre, Marsy ou Desjardins...

Disparu au XVIIIe siècle, ce lieu magique revivra le temps d’une exposition à la Bibliothèque municipale de Versailles, ancien Hôtel des Affaires étrangères de Louis XV.

A cette occasion, outre de nombreux plans, dessins et documents anciens seront présentée de rares statues survivantes sorties des réserves du château.

Horaires : du mardi au samedi de 14 à 19 heures
fermeture dimanche, lundi et jours fériés
Entrée gratuite

Publication : catalogue de l'exposition Ed. Magellan
Direction : E. Messonnier, A. Maral

Bonjour,

Voici quelques photos des plombs et coquillages exposés réalisés par mes soins. Magnifique exposition qui vaut le déplacement.














Bien cordialement

Et j'oubliais le dragon :

Un grand merci chère Hermione pour vos photos...

Savez-vous si, par hasard, un "catalogue " de cette exposition existe ou est prévu et auriez-vous de plus amples renseignements sur les plombs de vos photos 4 et 5?

Cordialement

G.J.

Le catalogue de l'exposition vient tout juste de sortir (15/09) aux éditions Magellan et Cie. 28 EUR (26,60 Amazon).
160 pages.

L'ouvrage comprend :

- une préface de Sophie Danis, conservateur générale des bibliothèques de Versailles ;

- une introduction de Monique Mosser, historienne de l'art spécialiste des jardins, sur l'histoire du labyrinthe (ses inspirations, ses particularités, sa création et son évolution) ;

- des collaborations d'Alexandre Maral, conservateur en chef au Musée des châteaux de Versailles, sur les bronzes du labyrinthe ;
d'Élisabeth Maisonnier, commissaire de l'exposition, sur la relation entre labyrinthe et fables - quatrains à l'appui -, mais aussi sur la postérité et la représentation gravée du labyrinthe ;
de Raphaël Masson, directeur adjoint au Centre de recherche du château de Versailles, sur la destruction du labyrinthe et la création du Bosquet de la Reine ;
enfin d'Annick Heitzmann, chargée de recherche pour les fouilles archéo logiques, sur les fouilles du bosquet de la Reine ;

- un catalogue des oeuvres exposées, parmi lesquelles le manuscrit du Labyrinthe de Versailles de Charles Perrault, illustré par les gravures de Sébastien Le Clerc et enluminé par Jacques Bailly.

Cher Jacob Pierre je vous répondrais ce soir. Le calogue est vraiment très bien.

Toutefois le Singe au manteau appartient au bassin Le Singe et le perroquet dont voici la gravure ... de Leclerc, le bronze est de Pierre Mazeline (1633 - 1708)


L'ourson appartient au groupe du combat des animaux, il est de Pierre Legros (1629-1714) et Benoît Massou (1633-1684)

La Fontaine du Singe Roi que j'avais oublié de Pierre Mazeline également


et la gravure


La grue provient du bassin le Cygne et la grue est de Pierre Mazeline.

Tous ces plombs sont conservés au château. Promis, je complète ce soir.

Bien amicalement

PS : l'aiguière, est l'une des 4 commandées par les Bâtiments de France en 1604 est de Francesco Bordoni (1580-1654)

Hermione a écrit:

PS : l'aiguière, est l'une des 4 commandées par les Bâtiments de France en 1604 est de Francesco Bordoni (1580-1654)

Ajoutons qu'au nombre de quatre, elles ornaient les côté de la balustrade entourant la fontaine du Tibre à Fontainebleau jusqu'au déménagement de la statue du Tibre de la cour de la fontaine, au bassin rond derrière le parterre du Tibre.

J'ignorais, par contre, qu'elles avaient orné par la suite le bosquet du Labyrinthe.

Je replace ma photo stéréo des aiguières alors qu'elle étaient dans le nouveau bosquet, dit bosquet de la reine. Je ne parviens pas à me souvenir ce que m'avait dit le conservateur, si c'était seulement une installation fin XIX° ou plus tôt sous Louis-Philippe, mais envoyées au Louvre pas longtemps après cette photo (1884).


3 sont visibles, à présent collection du château.

voir le sujet

https://www.connaissancesdeversailles.org/t5016-vue-stereoscopique-bosquet-de-la-reine-ou-ancien-labyrinthe?highlight=labyrinthe

A leur départ de Fontainebleau, elles furent installés dans le labyrinthe... Je pourrais vous donner toutes les informations ce soir, car j'avais commencé à photographier les cartels que j'ai toujours sur mon téléphone, mais devant la richesse des oeuvres (livres, estampes et bronzes installés), j'ai fini par me décider à acheter le catalogue.

Sincèrement, cette expo, se révèle bien plus riche à mes yeux que celle du Grand Trianon sur les velins, qui avait certes beaucoup de charmes, mais pas autant de documents rares et précieux dont la majorité appartiennent au château ou à la bibliothèque de Versailles. En outre, cette exposition est réellement gratuite et j'y retourne dès samedi rien que pour le plaisir.

Le catalogue que j'ai déjà feuilleté est vraiment superbe vu le contexte de l'organisation. Hors domaine, gratuite... avec des gravures de toute beauté. Elle n'occupe que 5 salles si l'on considère la petite pièce à l'entrée où est exposé le dindon comme une salle et j'oublie les deux dernièrse vaguement consacrée pour l'une au bosquet de la Reine et l'autre au thème du labyrinthe dans les formes d'art contemporaines auxquelles je ne me suis pas arrêtée.

Bien amicalement

Pour les vases de bronze provenant de la fontaine du Tibre à Fontainebleau, c'est à la démolition de ladite fontaine en 1660 qu'ils furent retirés.
Ils quittèrent Fontainebleau et furent alors placés dans le Labyrinthe de Versailles où ils sont mentionnés en 1695 et en 1722. Après la destruction du Labyrinthe, ils furent replacés dans le bosquet Hubert Robert à une date indéterminée. On sait qu'ils y figurent dans l'inventaire de 1824.
Lorsque le bosquet Louis XVI disparut à son tour et laissa la place à un nouveau tracé des allées sous Louis Philippe, le nouveau bosquet "Marie-Amélie" conserva les aiguières qui changèrent d'emplacement.
Elles en furent finalement retirées en 1884 et entrèrent au musée du Louvre.

Merci beaucoup, voilà qui me confortent dans mes souvenirs malheureusement lapidaires. Il y a bien eu un état Louis-Philippe.

En revanche, j'ignore encore dans quelles parties du Labyrinthe les aiguières avaient été placées. Ornaient-elles une des fontaines ou étaient-elles isolées sur des socles ? Je n'ai pas encore vu l'exposition ; peut-être que Hermione a pu avoir quelques informations à ce propos sur l'un des cartels ?

Merci pour ces explication mais cher Alain auriez vous d'autre vue de ces aiguière pour pouvoir les comparer merci d’avance.Cher hermione peut -on trouver se catalogue de l'exposition dans les librairie spécialisée ou bien ce n'est que sur place uniquement .

Cordialement

Cher Etienne les vues anciennes des bosquets retirés et moins spectaculaires sont assez rares. Il s'agit d'une vue antérieure à 1884 et sans doute même antérieure. Pour ma part je n'ai jamais rencontré d'autre vue, stéréoscopique ou non, de ce bosquet à cette période où les aiguières étaient encore en place dans la disposition Louis-Philippe.

Pour le catalogue je me le suis procurée à la bibliothèque sur place... Mais j'imagine qu'il doit être en vente à la librairie du château au moins. Je me renseignerais samedi en y retournant.

Je reviens sur les plombs.

Au sujet de la grue sans tête appartenant à la fontaine de la Grue et du cygne, le cygne existe également (sans tête) et se trouve en réserve à Versailles.

Le dragon qui est également de Pierre Mazeline il figurait sur la fontaine du serpent à plusieurs têtes (fontaine 31)

En réserve et non exposé existe un dauphin (provenant de la fontaine 34 Le Dauphin et le Singe) que l'on doit à Georges Sibrayque.

Pour ce qui ressemble pourtant bien à un dindon mais ne figure pas dans le catalogue, il me faudra retourner samedi sur place car là où il est présenté devait normalement être présenté le dragon.

Concernant les aiguières, j"avais en un autre temps commis un petit commentaire à la suite des photos de M. Roger Ravily, peut-être y trouverez vous d'autres précisions :

https://www.connaissancesdeversailles.org/search?mode=searchbox&search_keywords=aiguiere&show_results=posts

Quant à les situer sous l'ancien régime, je me suis heurté aux mêmes interrogations,
ne les ayant pas retrouvée sur le plan Delagrive de 1753, ni sur les différentes gravures du labyrinthe.

Outre le mystérieux "dindon", dont ne figure même pas la photo sur le catalogue, on découvre dans le dit catalogue des photos de l'ensemble des plombs parvenus jusqu'à nous. Et ils sont bien nombreux, même s'ils sont incomplets, que je ne l'imaginais. Malheureusement pour le coup, est ce l'éclairage du soir, je trouve les photos de médiocres qualités ?

En dehors d'Esope et de l'Amour connu de tous et présenté il y a peu à Versailles et l'Antique,

- il reste un coq (de la fontaine du coq et la perdrix) = complet
http://www.google.fr/imgres?um=1&hl=fr&biw=1071&bih=722&tbm=isch&tbnid=8xCZzCJfQAAJgM:&imgrefurl=http://andrelenotre.com/2012/09/16/bosquet-disparu-du-labyrinthe-jardins-de-versailles-sculpture-de-coq/&docid=urB2UWTyIvCL4M&imgurl=http://fgintrand.files.wordpress.com/2012/09/jardin-de-versailles11.jpg&w=640&h=484&ei=WUc7UszjE6mw0AXao4G4Cw&zoom=1&iact=rc&dur=453&page=1&tbnh=137&tbnw=226&start=0&ndsp=27&ved=1t:429,r:1,s:0,i:84&tx=100&ty=61

Désolé, pour ce lien un peu long qui vous mènera au bronze du coq

- un renard de la fontaine Le coq et le renard

- un bassin de la fontaine l'aigle et le renard, avec à son pied le renard,
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=145&FP=41679355&E=2K1KTSJ8PLVQ4&SID=2K1KTSJ8PLVQ4&New=T&Pic=35&SubE=2C6NU0H2UVG7

- deux fragments d'un paon provenant la fontaine les Paons et les geais dont sa queue de Jacques Houzeau
- un autre paon ? sans tête de Jacques Houzeau
- un fragment sans tête du coq de la fontaine Le Coq et le coq d'Indes de Pierre Mazeline
- Le paon (malheureusement sans tête) de la Fontaine et la pie réalisé par Etienne et Jacques Blanchard
- un "serpent" provenant de la Fontaine Le Serpent et la lime très visible sur les gravures de Leclerc, parvenu entier jusqu'à nous
voici un lien où l'on aperçoit le fameux "serpent", plutôt un dragon conservé complet :
et la gravure de Leclerc
http://www.petitpalais.paris.fr/fr/collections/1506/le-labyrinthe-de-versailles

- un bassin avec trois singes provenant de la Fontaine Le Singe et ses petits d'Etienne et Jacques Blanchard

- Les deux singes chevauchant le bouc de Pierre Legros et Benoît Massou vu récemment, à Versailles à l'expo consacrée à Louis XIV
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=145&FP=41679355&E=2K1KTSJ8PLVQ4&SID=2K1KTSJ8PLVQ4&New=T&Pic=33&SubE=2C6NU0H2URQ8

- Un fragment du paon de la Fontaine et le rossignol réalisé par JB Tuby

- une grue sans sa tête (décidément) de la Fontaine Le loup et la grue de Benoît Massou

- Le loup de la même fontaine (à qui ne semble manquer que les oreilles)

- Un bouc de Pierre Mazeline

- Un ours sans ses pattes de devant du même

- un loup sans sa tête du même

- un chien du même complet

- un fragment du bouc (la tête et la première partie du corps sans pattes) de la fontaine le Renard et le bouc de Jacques Houzeau

- une série de 4 fragments d'un rat (du Conseil des rats) et de deux renards dont un sans sa tête de la Fontaine le Renard et les raisins pour le premier, le second sans identification du bassin

- Un fragment (sans tête) du loup de la fontaine de Loup et le porc épic

- un loup complet de Laurent Magnier de la même fontaine

- deux loups sans têtes du même pour le même bassin, si les deux premiers sont "allongés", les deux autres sont assis.

Voilà. Je vais vous rechercher les équivalents sur les gravures de Leclerc pour illustrer.

Merci
Voir le lien vers le centre de recherche du château pour certaines des gravures de Le Clerc
&searchfield2=&query2=&searchfield3=&query3=]http://www.banqueimages.crcv.fr/search.aspx?showtype=&first=13&token=&type=search&searchform=&advanced=&sortField=&searchfield1=motscles&query1=[bosquet+du+Labyrinthe+%28architecture+art+des+jardins%29]&searchfield2=&query2=&searchfield3=&query3=

Pour l'aiguière, elle est en photo (du moins l'une d'entre elle sur le site de la RMN
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=145&FP=41679355&E=2K1KTSJ8PLVQ4&SID=2K1KTSJ8PLVQ4&New=T&Pic=21&SubE=2C6NU0X9G23W

On découvre dans le catalogue que les bronzes du labyrinthe furent conservés  jusqu'à la révolution, d'abord transférés au bosquet de la Colonnade puis transposés au magasin des Sables (à l'extrémité de l'avenue de Sceaux). Trois cent quatorze éléments !!! furent recensés le 30 nivose an V et l'on ignore en fait encore quand elles disparurent, puisqu'en 1797 elles étaient gérés par le Museum National devenu Musée spécial de l'Ecole Française. ils furent à nouveau inventoriés en 1850, mais il ne restait plus alors que 37 éléments.

Qui sait peut être les retrouvera t-on un jour dans des collections privés, voir sur des brocantes, si elles appartiennent à des particuliers qui ignorent ce qu'ils possèdent...

Merci pour votre lien, cher Noisy. Ces merveilleuses aiguières font vraiment regretter les autres éléments en bronze de la fontaine du Tibre, fondus durant la révolution : la figure du fleuve, les cygnes et les griffons de Bordoni !

S'agissant de l'inventaire des plombs de 1797, est-il précis au point de mentionner un chiffre exact à comparer avec celui des 314 ? Si c'est le cas, cela voudrait dire que d'Angivilliers n'a pas répondu aux sollicitations d'un industriel de l'Est (de Lorraine, si ma mémoire est bonne) les lui réclamant pour une fonte. Il est vrai que sa réponse fut évasive dans un premier temps mais on ne savait ce qu'il avait fait par la suite. Il est clair que les oiseaux ou petits mammifères n'ont pu être aussi bien protégés que les grosses pièces (ex: le Singe et ses petits, formant une fontaine-vasque à elle toute seule). Le sort de celles-ci a-t-il été le même que celui des groupes du Théâtre d'eau ? Je m'étonne que rien n'apparaisse dans les inventaires post-révolutionnaires pour ces derniers. Il est vrai que les groupes latéraux de l'Arc de Triomphe ont subi un sort funeste, mais on en connait la raison (préfectorale !). Ce n'est pas le cas pour les plombs du Labyrinthe et ceux du Théâtre d'eau. Le mystère reste entier.

si je comprend bien il y a encore de l'espoir de retrouver certain sujet en plomb du labyrinthe conservé peut être chez des particuliers .

Cordialement .

Il y aura peut-être des découvertes à plus ou moins long terme, le sujet du bassin au dessus de l'orangerie, l'amour tirant à l'arc de Lerambert, le prouve, mais le fait que sous la Révolution la majeure partie des groupes en plomb aient été dans un dépôt d'où ils ont disparu laisse craindre le pire.
En effet, à titre d'exemple, toutes les chapes de plomb sous les carrelages des salle de bains du château, à l'exception de celle du Roi, ont été retirées pour faire des balles, pendant la période révolutionnaire.
Les groupes du labyrinthes, pour ceux qui n'étaient plus en bon état, ont dû malheureusement être fondus, je le crains.

Bonjour,

Pour l'inventaire des plombs deux références sont données par Alexandre Maral dont une "redécouverte" récemment par une stagiaire

- Archives de l'Etablissement public de Versailles, registre journal des ouvriers journalliers extraordinaires du magasin des Bâtiments du Roy, 1785-1806, fol 58v
-dans le registre du Magasin des Bâtiments nationau. Journal commencé le premier brumaire an 4ème républicaine, 1796-1802, fol 23

Enfin une liste "d'objets mis en dépôts et ont les anciennes destinations sont en partie supprimés" fut dressée : elle mentionne un chien et 5 canards provenant du labyrinthe, probablement de la dernière fontaine (Archives de l'Etablissement public de Versailles, Palais impérial de Versailles et dépendances. Registre journal 1812, fol 137v)

Pour ce qui est d'une fonte ou de plomb pouvant être retrouvé, Alexandre Maral rappelle que plusieurs quittèrent les collections nationales et ont depuis été racheté, comme en 1948 et 1951. Le dauphin et le singe par exemples, ou des fragments (cat 37 et 34). Monsieur Maral inclût le loup et la tête, sans faire état des doutes quant à sa véracité. Il donne par ailleurs l'ensemble des numéros d'inventaire en notes.

Il faut savoir que le plomb est en fait un alliage comprenant 10 % d'étain. Que les "survivants" ont souffert des conditions de "conservation", puisqu'en, 1879 le conservateur Clément de Ris déplorait le sort réservé au plombs et que les statues d'Esope et de l'amour ont subis lorsqu'elles furent replacées dans les jardins en 1886 une intervention du sculpteur Pallier et celle d'un certain peintre du nom de Leclerc !

Il n'est pas improbable que des plombs vendus discrètement à la fin de la révolution refacent donc surface et l'on peut imaginer que les propriétaires actuels sont d'ailleurs bien inconscients des trésors qu'ils détiennent, peut être au fond d'un grenier ou d'une cave.

Bien cordialement

Merci pour toutes ces photos et liens , j'ignorais qu'il existait tant de vestiges de ces fontaines de plomb .

Le dragon semble avoir conservé d'importantes traces de polychromie rouge et verte .

Voici la photo que j'ai faite sur le catalogue du "serpent" dragon de la Fontaine le Serpent et la lime, il faut savoir qu'il reste au total un peu plus de 30 plombs (dont beaucoup de fragments), la plupart conserve des traces de polychromie et que le catalogue ne nous en livre qu'une infime partie en photo

Notre ami SARPS4 avait fait un inventaire très détaillé des plombs subsistants. Il arrivait à un total exact de 44 plombs répertoriés. On navigue donc effectivement dans l'ordre de grandeur signalé par Hermione. Il est intéressant de noter que ce sont les plus petites pièces qui ont pour l'essentiel disparu. Les vestiges subsistants sont souvent de gros éléments donnant une bonne idée de ce que pouvait être la "ménagerie" de chacune des fontaines.

Citation :

cher Hermione auriez vous les référence du catalogue ainsi que la maison d'édition pour voir si il y a possibilité de le commander .Merci d'avance .

cordialement E. R.

Cher Etienne, page 1 notre chère Grande Mademoiselle en a mis la couverture et toutes les infos, mais c'est bien volontiers que je vous les remets ici

Le labyrinthe de Versailles, du Mythe au jeu
co édité par la Bibliothèque de Versailles et Magellan & Cie
sous la direction d'Elisabeth Maisonnier et Alexandre Maral
Il n'y a pas de Code ISBN mais uniquement un code - barre

et voici le lien vers amazon
http://www.amazon.fr/Le-labyrinthe-Versailles-mythe-jeu/dp/2350742636

Bien cordialement