Les rencontres de Carnavalet : Louis Bourdaloue

A l'occasion du 310e anniversaire de la mort de Louis Bourdaloue (1632-1704), Les rencontres de Carnavalet, s'intéressent à l'une des grandes personnalités du siècle de Louis XIV.

Si pour beaucoup aujourd'hui, le nom de Bourdaloue évoque une tarte aux poires ou ... un pot de chambre, ce Jésuite, prédicateur du roi et de la Cour, fut très apprécié des parisiens au point de provoquer des embouteillages de carrosses devant l'église où il prêchait, Saint Paul Saint louis. Madame de Sévigné elle-même se disait littéralement "entêtée" du père Bourdaloue.
Cette évocation biographique est aussi l'occasion  de dresser un tableau plus vaste de la vie religieuse en France à l'époque du roi Soleil.

Les rencontres de Carnavalet vous proposent des conférences thématiques sur l'histoire de Paris et de ses habitants, à l'occasion d'une publication littéraire, d'une exposition temporaire ou autour des collections permanentes de nos 3 sites: le musée Canavalet, la Crypte archéologique du Parvis de Notre Dame, les Catacombes de Paris.

Ces rencontres sont gratuites, en accès libre, dans la limite des places disponibles, au Salon Bouvier. Durée : 01h00

© Musée Canavalet. (pour information)


PS Les sermons du Père Bourdaloue avaient un succès prodigieux. Au début de sa "carrière" de prédicateur, Madame de Sévigné se fit l'echo de la ville, écrivant à sa fille « qu'elle n'avait jamais rien entendu de plus beau, de plus noble, de plus étonnant que les sermons du P. Bourdaloue. »

Louis XIV, qui voulut l'entendre, invita ce prédicateur si renommé à la Cour où il prêcha l'Avent en 1670, et le Carême en 1672. A Versailles, le Père Bourdaloue fut redemandé pour les Carêmes de 1674, 1675, 1680 et 1682, et pour les Avents de 1684, 1686, 1689 et 1693.
Pour mieux apprécier l'incroyable succès qui fut le sien, il faut garder en mémoire que le même prédicateur était rarement appelé plus de trois fois à la Cour.

Le Père Bourdaloue y fut toujours accueilli avec le même empressement. Tous les historiens de l'époque rapportent le même mot attribué à Louis XIV qui disait « qu'il aimait mieux entendre ses redites que les choses nouvelles d'un autre. »(!)
(Notes diverses)