Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
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| Port-Louis, Le musée de la Compagnie des Indes | |
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Port-Louis, Le musée de la Compagnie des Indes Dim 13 Juil 2014 - 11:13 | |
| Le musée de la Compagnie des Indes fête ses 30 ans
Musée de la compagnie des Indes Citadelle, avenue du Fort de l'Aigle 56 290 Port-Louis 02 97 82 19 13 http://musee.lorient.fr/ L'exposition en brefOEuvres historiques, nouvelles acquisitions, restaurations et donations sont à l'honneur dans une scénographie célébrant les 30 ans du musée. Les oeuvres historiques sont mises en lumière au fil du parcours permanent. Les objets récemment acquis sont réunis pour créer le coeur de l'exposition temporaire, accompagnés de la plupart des restaurations et donations. Maquettes, porcelaines,objets de la vie à bord, textiles,objets d'art décoratifs,tableaux et estampes sont les faire-valoir du travail accompli dans le musée depuis trente ans. Ces pièces illustrent évidemment l'histoire de la Compagnie des Indes qui se trouve ainsi célébrée en filigrane. Des tablettes numériques proposent au visiteur différents contenus permettant une approche multiple des oeuvres. Historiens et spécialistes donnent des clés de compréhension afin de mieux appréhender le contexte historique des oeuvres. Films et diaporamas dévoilent les techniques et opérations de restauration. Conservateurs et donateurs apportent un éclairage sur l'intégration d'un objet dans les collections et sa vie au sein du musée. A travers cet éventail, le visiteur découvre la vie d'un musée faite d'achats, de donations, de conservation préventive et de restaurations, de mouvements d'oeuvres pour les expositions, de recherches et de partenariats scientifiques qui font du musée de la Compagnie des Indes une institution vivante, en perpétuel mouvement et renouvellement. 30 oeuvres historiquesLe musée des Beaux-Arts ayant été détruit pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la Ville de Lorient choisit d'évoquer, dès les années 1950, un "supposé" âge d'or en projetant la création ex-nihilo du musée de la Compagnie des Indes. Les premières oeuvres sont rassemblées à partir des années 1960 sous l'égide du comité des fêtes du Tricentenaire de la Ville de Lorient avec pour objectif l'organisation de l'exposition Lorient et la Mer en 1966. A l'issue de cet événement, 33 pièces sont offertes à la collectivité. Elles composent le noyau originel de la collection du musée. En 1980, la municipalité lorientaise décide l'installation de son musée dédié à l'histoire des Compagnies des Indes au sein de la citadelle de Port-Louis. La collection se constitue à partir d'achats d'oeuvres (l'armure du samouraï), de nombreux dépôts en provenance de différents musées nationaux (dont 236 de l'actuel musée du quai Branly alors musée des arts africains et océaniens)et de créations d'artefacts(16 maquettes et dioramas réalisés entre 1976 et 1989). Ces objets sont présentés dans 8 salles, ouvertes au public en juillet 1984. 30 donationsEn 1967, l'association des amis du musée de Lorient succède au comité des fêtes du Tricentenaire. Entre 1984 et 2003, l'enrichissement des collections repose essentiellement sur les donations de cette association désormais Société des amis du musée de la Compagnie des Indes. Ce sont au total 138 oeuvres qui intègrent le musée, principalement des porcelaines de la Compagnie des Indes (aiguière bleu et blanc en 1997), auxquelles s'ajoutent les objets évoquant la navigation ou l'activité des comptoirs. Si la société des amis du musée reste le principal donateur, d'autres viennent apporter leur contribution à l'enrichissement des collections. Ainsi l'Association des Spécialistes des Arts Asiatiques a permis l'acquisition d'une oeuvre exceptionnelle en 2012 à la suite d'un don numéraire : l'assiette aux armes de Louis XV. Depuis 2003, 13 pièces ont été données au musée. 30 nouvelles acquisitionsA partir du milieu des années 2000, la Ville de Lorient, souhaitant donner une nouvelle impulsion à son musée, inscrit de nouveaux crédits dédiés à l'enrichissement des collections. Cette implication entraîne un véritable effet levier sur la politique d'acquisition du musée. Le déficit d'oeuvres, voire leur quasi absence dans certains domaines comme le textile indien et chinois (tenture, mousseline,robe d'indienne...), les objets d'exportation chinois (éventails, objets en laque...) ou encore les représentations iconographiques réalisées dans toute l'Asie pour les Européens, est alors comblé. En 10 ans, la Ville de Lorient achète 94 objets parmi lesquels trois coffrets indo-portugais, trois éventails chinois et 26 pièces illustrant la thématique des importations de textiles indiens, principales marchandises transportées sur les vaisseaux de la Compagnie des Indes. Souhaitant apporter son concours à cette démarche volontariste, l'État et la Région ont soutenu cette action par le biais du Fram (fonds régional d'acquisition pour les musées). 30 restaurationsLa bonne conservation des collections est l'une des missions fondamentales des Musées de France. Elle consiste à réaliser des opérations simples de conservation préventive (nettoyages ,micro-aspirations effectués par le musée) ou de restauration lorsque les oeuvres, dont l'âge avoisine parfois les trois siècles, le nécessitent. Ces restaurations sont financées par la Ville de Lorient, soutenue par le FRAR (le fonds régional d'aide à la restauration, financement croisé État/Région). Films et diaporamas présentent certaines opérations de restauration menées par des professionnels sur des porcelaines, des textiles ou encore des huiles sur toile. Le musée fait appel à des restaurateurs agréés parle service des Musées de France, spécialistes du textile, des arts graphiques, de la porcelaine, etc., pour nettoyer, consolider, procéder à des opérations de mannequinage(costumes) ou de soclage (éventail, masque,pistolet). Lorsque c'est nécessaire, les oeuvres sont restaurées suite à leur acquisition. Elles retrouvent leur intégrité physique et sont exposées au public ou conservées en réserves dans les meilleures conditions. Le dossier de presse**************** L'exposition des 30 ans du musée donne l'occasion de publier un ouvrage mettant en valeur de nombreuses acquisitions de ces dix dernières années. Ce beau livre témoigne à la fois de la vitalité du musée, de la qualité et de la pertinence de ses collections tout en mettant en perspective les dernières avancées scientifiques de l'histoire des Compagnies des Indes. Une place de choix est dédiée à une iconographie de qualité. Le musée de la Compagnie des Indes est labellisé Musée de France. Il met en oeuvre les missions fondamentales telles qu'elles sont énoncées dans la loi de 2002 : conserver et enrichir les collections, les étudier et les diffuser auprès d'un public le plus large possible. Au bonheur des Indes orientales, Brigitte NICOLAS, éditions Palantines (25€65 Fnac) _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Dépôt Versailles Lorient musée Jean Baptiste Colbert Dim 13 Juil 2014 - 11:22 | |
| Oeuvres provenant des collections du château, en dépôt au Musée de la Compagnie des Indes Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), qui constitua la Compagnie des Indes en 1664 Anonyme France XVIIIe siècle Nº d'inventaire: MV 3521 © RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Dépôt Versailles Lorient musée Indes compagnie John Law Dim 13 Juil 2014 - 11:31 | |
| John Law (1671-1729) Auteur : Balthazard de Gachéo (de), Casimir Nº d'inventaire: MV 4372 © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot En 1717, pour se lancer lui-même dans le grand commerce avec l'outre-mer, John Law créa la Compagnie d'Occident, après avoir racheté la Compagnie du Mississippi, créée en 1713 par le financier Antoine Crozat et responsable de la mise en valeur de la grande Louisiane française. En 1719, la Compagnie d'Occident absorbe d'autres compagnies coloniales françaises, dont la Compagnie du Sénégal, la Compagnie de Chine et la Compagnie française des Indes orientales, et devint la Compagnie perpétuelle des Indes. (Cf. Les Compagnies des Indes orientales, Philippe Haudrère, Éditions Desjonquères, 2006) _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Dépôt Versailles Lorient musée Jacques Duval d'Eprémesnil Dim 13 Juil 2014 - 11:45 | |
| Jacques Duval d'Eprémesnil (1714-1764) directeur de la Compagnie des Indes au port de Lorient de 1732 à 1739 Auteur : Lefebvre, Jean-Baptiste Nº d'inventaire: MV 4478 © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Dépôt Versailles Lorient Bertrand-François Mahé Bourdonnais Dim 13 Juil 2014 - 11:53 | |
| Bertrand-François Mahé de la Bourdonnais (1699-1753) Auteur : Graincourt, Antoine Nº d'inventaire: MV 4479 © RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski Né à Saint-Malo le 11 février 1699, il embarqua à 10 ans sur un bâtiment armé pour les mers du Sud puis fit campagne aux Indes et aux Philippines tout en étudiant les mathématiques. Après avoir parcouru les mers du Nord et le Levant de 1715 à 1718, il entra en 1718 comme lieutenant au service de la Compagnie des Indes et fit un voyage à Surate tout en composant un Traité de la mâture des vaisseaux qui sera publié en 1751. Capitaine en 1724, embarqué sur le Malabar, il gagna Pondichéry puis Mahé et contribua puissamment à la prise de ce comptoir pour l'attaque duquel il conçut une sorte de chaland de débarquement. Après s'être livré à des opérations commerciales fructueuses, il rentra en France en 1733, passa un moment au service du Portugal puis fut nommé en novembre 1734, par la compagnie des Indes, gouverneur général des îles de France et de Bourbon. Développant une grande activité, il transforma ces deux îles, ranima leur écononie et fit de l'île de France une base navale qui rendra tant de services que l'Angleterre, qui s'en était emparée en 1810, refusa de la rendre à la France aux traités de Vienne. Les louanges de cette brillante administration ont été chantées par Bernardin de Saint-Pierre. Promu capitaine de frégate dans la marine royale en 1740, La Bourdonnais reçut mission d'aller secourir Dupleix aux Indes. Il arma avec des moyens de fortune une escadre de cinq bâtiments avec laquelle il dégagea Mahé attaquée par les Malabars (1741) puis occupa les îles Seychelles et Rodrigue. En 1746, à la tête d'une escadre de neuf vaisseaux, il réussit à combattre avec succès une division anglaise devant Negapatam Quillet 1746) et à s'emparer de Madras, ce qui l'entraîna dans un vif conflit avec Dupleix à propos des clauses de la capitulation de cette ville. Rentré à l'île de France, il ramena. un convoi jusqu'à la Martinique et fut fait prisonnier par les Anglais. Mis à la Bastille à son retour en France, à la suite des accusations portées contre lui par Dupleix, ses biens confisqués, il fut enfin libéré et reconnu innocent mais sa santé était ruinée et il mourut à Paris dans la misère le 10 novembre 1753. Ses Mémoires ont été publiés en 1827. (Source : Dictionnaire des marins français - Etienne Taillemite, Ed. maritimes et d'outre-mer ) _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Lorient musée papier peint Chine fleurs oiseaux pékin Dim 13 Juil 2014 - 12:07 | |
| _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
Dernière édition par Grande Mademoiselle le Dim 13 Juil 2014 - 13:44, édité 1 fois | |
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| Sujet: assiette Orry compagnie Indes navire comte provence Dim 13 Juil 2014 - 13:34 | |
| Assiette aux armes de Philibert Orry de Vignory Porcelaine, émaux polychromes sur couverte et or. Chine - règne de Qianlong (1736-1795), entre 1740 et 1745 D. 25,5 cm Musée de la Compagnie des Indes, Ville de Lorient. Acquis avec l'aide du FRAM Bretagne, 1998. Inv 998.18.1 Le Comte de Provence (au musée de Lorient) Maquette au 1/48e par Jean Delouche Musée de la Compagnie des Indes. Inv ML 132 (Merci Louis) _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Eventail brisé Ivoire repercé soie Canton gravure Sonnerat Dim 13 Juil 2014 - 14:06 | |
| Eventail brisé (premier à gauche) Ivoire repercé et soie Chine v. 1780-1790 Inv. GMMP 1057 Vue de la ville de Canton Pierre sonnerat (1748-1814) Taille douce et burin (21/34cm) Double planche (81 T2 p12) du Voyage aux Indes orientales et à la ChineParis, Froule, Nyon et Barrois 1782 inv. 999.26.I.R. Et une affichette : Chargement des vaisseaux le Comte d'Artois, le Berryer, le Duc de Duras et le Penthièvre venant des Isles de France et de Bourbon et de la Chine, arrivés à l'Orient les 8 mai, 5, 6 et 7 juillet 1767 (20/10cm) Inv. 2011 22.2 _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6942 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: Port-Louis, Le musée de la Compagnie des Indes Jeu 24 Juil 2014 - 18:11 | |
| Pondichéry conserve de très beaux vestiges de la présence française, du XVIIIe au XXe siècle. Il y a aujourd'hui deux villes bien distinctes, la ville blanche en bord de mer et la ville tamoule, située derrière. Bien que la cathédrale se situe dans la ville tamoule, l'architecture occidentale se déploie dans la ville blanche autour de rues dont les plaques portent toujours des noms français tels que rue de l'Evêché, rue de la bourdonnais, rue de la Marine, etc... Possédée depuis 1673 par la France, la rétrocession a eu lieu très récemment en 1956. Siège des établissements français de l'Inde depuis 1726, de beaux hôtels particuliers témoignent de la prospérité de ce micro-état qui dépassait la frontière de la ville. Durant la période précédent l'indépendance, de nombreux séparatistes indiens venaient se réfugier sur le territoire de l'état de Pondichéry, non-soumis à l'Angleterre. Voici l'hôtel de M. Lagrenée de Mézières, membre du Conseil supérieur de la compagnie des Indes, construit en 1774. L'aile en retour servait au stockage des marchandises. Vous remarquerez les gypseries sous la véranda ainsi que l'astucieux système de ventilation qui permettait de faire des courants d'air par le biais des panneaux de portes garnis de vannerie, tout en maintenant celles-ci fermées. Le mobilier est d'origine, fabriqué sur place en bois indigène par des charpentiers de marine, d'après les modèles européens. (Photos Lebrun) | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Haudrère Bouëdec Compagnies Indes Ouest France Dim 24 Jan 2016 - 22:20 | |
| A noter :La réédition dans un nouveau format (nouvelle couverture) de l'ouvrage réalisé avec la participation du Musée de la Compagnie des Indes de Lorient, dans la Citadelle de Port-Louis. Les Compagnies des Indes Philippe Haudrère et Gérard Le BouëdecBroché: 128 pages Editeur : Ouest France (16 janvier 2015) Collection : HISTOIRE Langue : Français ISBN-10: 2737366151 ISBN-13: 978-2737366154 Dimensions du produit: 25,8 x 1,2 x 19,5 cm EUR 14,90 Première synthèse historique sur les Compagnies des Indes françaises avec une abondante illustration de très grande qualité, établie par deux historiens spécialistes du sujet. Philippe Haudrère est professeur d'histoire moderne à l'Université et membre de l'Académie de Marine. Docteur d'Etat. Gérard le Bouëdec est professeur d'histoire moderne et directeur du laboratoire SOLITO (Histoire Sciences sociales du Littoral et de la mer) à l'Université de Bretagne Sud à Lorient. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: Marie Ménard-Jacob première Compagnie Indes Jeu 28 Jan 2016 - 21:23 | |
| Autre publication :La première Compagnie des Indes Apprentissages, échecs et héritage, 1664-1704 Marie Ménard-JacobEditeur : Presses Universitaires de Rennes (14 janvier 2016) Collection : Histoire Langue : Français ISBN-10: 2753543518 ISBN-13: 978-2753543515 Broché: 316 pages Prix : 21,00 € Quand Colbert crée la première Compagnie royale des Indes Orientales en 1664, il nourrit de grands espoirs sur l'entreprise asiatique, malgré le demi-siècle de retard qu'accuse la France sur les autres Européens. Dès 1665, arrivent dans la péninsule indienne, commis, marchands et directeurs qui ont la responsabilité de fonder les premiers comptoirs. Mais les Français ne connaissent pas l'Inde et doivent passer par une phase d'observation, de compréhension puis de maîtrise de l'espace. A eux de saisir les spécificités du négoce oriental, de prendre en compte la conjoncture locale mais également de déterminer les codes d'une cohabitation française entre négociants, officiers royaux, ecclésiastiques, médecins ou aventuriers. Mais toutes ces initiatives sont entravées par la distance qui prive les loges de marge de manoeuvre, car la Compagnie des Indes est fondamentalement écartelée entre Paris (pôle décisionnel) et Surate ou Pondichéry (pôles d'exploitation). Finalement, malgré quarante ans d'apprentissage laborieux, la Compagnie des Indes, accablée par trois guerres européennes, traversée par de nombreux conflits indiens, et endettée depuis sa création, ne résiste pas au poids des conjonctures. Elle échoue ainsi indéniablement sur les plans économique et administratif. Toutefois les entreprises indiennes du XVIIe siècle ne sont pas vaines, car elles posent les fondements nécessaires aux succès français du siècle suivant. Introduction : http://www.pur-editions.fr/couvertures/1452611551_doc.pdfTable des matières : http://www.pur-editions.fr/couvertures/1452611563_doc.pdfMarie Ménard-Jacob est docteur de l'Université de Bretagne Sud, chercheur associé au laboratoire Cerhio CNRS UMR 6258 et membre du GIS d'Histoire Maritime. Ses travaux de recherche portent sur la Compagnie des Indes au XVIIe siècle. Le présent ouvrage est issu d’une partie de sa thèse soutenue en janvier 2012 à Lorient. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24713 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: musee compagnie indes dupleix depot versailles Gruyère Jeu 17 Juin 2021 - 8:43 | |
| Visiblement le musée possède également une statue de marbre déposée par Versailles. (à illustrer) Port-Louis. Des dons et une future exposition au musée de la Compagnie des IndesL’assemblée générale de l’association des Amis du musée de la Compagnie des Indes, à Port-Louis (Morbihan), a permis de découvrir de jolies pièces entrant dans les collections et d’évoquer les projets. Georges Hesters, président de l’association des Amis du musée de la Compagnie des Indes, à Port-Louis (Morbihan), a présenté les dons effectués au profit du Musée de la Compagnie des Indes, « diverses gravures anciennes : l’île de Gorée, de Nagasaki et des vues de Pondichéry et de Cochinchine ainsi qu’une très rare cuillère à saupoudrer en porcelaine destinée à la prochaine exposition temporaire « Café ». » Une volonté de refondation du muséeBrigitte Nicolas, conservatrice du musée, a présenté les récentes acquisitions et la future exposition temporaire Café qui ouvrira en 2022. Interrogée sur l’avenir du Musée, la conservatrice et directrice a exprimé son souhait de voir une refondation du musée avec un nombre suffisant de m² pour magnifier totalement les pièces du musée, de présenter au mieux les collections permanentes ainsi que les futures expositions temporaires et de créer des animations à la hauteur d’un grand musée. Aurélie Martorell, adjointe en charge des affaires culturelles et au patrimoine à la mairie de Lorient, a expliqué les enjeux de cette refondation ainsi qui les études précédemment développées, qui sont complétées avec des études en cours, financières et culturelles approfondies. Elle soulignait l’opportunité d’une telle refondation à Lorient. Anne Belaud-de Saulce, administratrice du Musée national de la Marine, a confirmé la présence actée au sein de la Citadelle, du Musée de la Marine. Une souscriptionGuy Tournier, secrétaire général de l’association des Amis du musée de la Compagnie des Indes, a présenté, avec Brigitte Nicolas, le projet d’acquisition d’une statuette en terre cuite de 1867 de Théodore Gruyère, représentant le marquis de Dupleix et qui a servi d’ébauche à la statue en marbre déposée au Musée par le Musée-Château de Versailles, qui accueille les visiteurs à l’entrée du Musée. « Pour la première fois, l’association lance une souscription pour l’acquisition d’une statuette en terre cuite du marquis de Dupleix. » La statuette du marquis de DupleixStatuette du marquis de Dupleix. AMIS DU MUSÉE DE LA COMPAGNIE DES INDES Cette statuette d’une hauteur de 36 cm est certainement celle qui a servi d’ébauche à la grande statue en marbre réalisée par Théodore Gruyère en 1867 représentant le marquis de Dupleix, gouverneur des établissements français en Inde. Une statue de marbre qui est pour sa part la propriété du château de Versailles. « La statue a été commandée au sculpteur en 1861 par le ministre de la Marine et des Colonies. En 1767, le marbre est achevé et présenté au Salon. Il est ensuite déposé au château de Versailles puis en 1981, il rejoint Lorient pour être exposé depuis lors au musée de la Compagnie des Indes. » L’artiste : Théodore Gruyère est le fils d’un ornemaniste. Il entre à l’École des Beaux-Arts en 1830, débute au Salon de 1836 et il reçoit le prix de Rome en 1839. Il est connu pour avoir reçu plusieurs commandes de l’État. Il réalise notamment des sculptures et des frontons pour le Palais du Louvre, l’Opéra et l’hôtel de ville de Paris, ainsi que de nombreuses statues de figures religieuses ou de personnalités. _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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