Exposition Versailles et l’Indépendance américaine

non il n'y a pas de portrait d'axel de Fersen il y a seulement un portrait de Louis XVI et un de Marie-Antoinette dans la première salle ils accompagnent Louis XV et le portrait de Georges III d'Angleterre

Cordialement

Anne-Charlotte

Merci Anne-Charlottte. Cette absence est pour le moins curieuse.
Fersen était le premier aide de camp de Rochambeau. Il était à Yorktown notamment.

Bonsoir

voici d'autres photos de l'exposition trouvées sur FB sur la page du Château

https://www.facebook.com/chateauversailles/photos/pcb.10154313126763674/10154313126138674/?type=3

Cordialement

Anne-Charlotte

Louis a écrit:

Je trouve cependant qu'il est inadmissible que la gravure de Georges Washington offert au Château en début d'année ne soit pas présente dans cette expo. C'est un manque totale de reconnaissance et de respect au donateur !!!

Cher Louis,

Au moment de son entrée au cabinet des arts graphiques, cette gravure avait besoin d'être restaurée.
Il faut combler trois petits trous de vers, nettoyer une tache, et la "baigner" entièrement.
Elle est actuellement dans les ateliers, en attente de ces soins et d'un nouveau cadre, doré, et sculpté aux armes.

Qui plus est, lorsque la liste des objets devant figurer à l'exposition a été définitivement arrêtée, la gravure de Washington ne faisait pas encore partie des collections du château.

Le donateur n'est en aucun cas amer, si cela peut vous rassurer !

De plus des modification de muséographies et d'espaces disponibles peuvent intervenir et forcer certaines expositions à réduire la voilure dans le traitement de certains sujets.
En revanche, il est toujours possible par courtoisie de présenter des œuvres "hors catalogue" quand elles sont présentables bien évidemment.

Expo intéressante sur le plan historique.

Quelques photos complémentaires :

Lafayette ("Sans-Tort" ) par Houdon (1790) :



Lafayette par Louis Léopold Boilly (1788) :





Il porte une boucle d'oreille.

Le premier ministre britannique, Frederick North comte de Guilford, par Nathaniel Dance-Holland (légère ressemblance avec Boris Johnson) :



Beaumarchais, par Nattier (1773) :



Washington, en peinture et en sculpture :

Avec Lafayette à la bataille de Brandywine le 11 septembre 1777 (John Vanderlyn) :





En 1780, après la bataille de Princeton :



Par Houdon (1800) :



Marquis de Castries :



Tableaux de batailles navales :













Tableaux représentant le siège de Yorktown et la Capitulation de Yorktown, par Louis-Nicolas Van Blarenberghe (1785), ornant le Salon des Jeux :







L'officier Lenormand protégeant des soldats blessés à la Martinique (Nicolas-René Jollain, 1783) :





Pour finir, la fameuse coiffure à l'indépendance américaine :



Le musée du chapeau de Chazelles-sur-Lyon a reconstitué cette coiffure d'ailleurs :


(non présenté à l'exposition)

Une très intéressante visite commentée de l'exposition Versailles et l'Indépendance américaine (7 minutes).
(Mise en ligne le 21/07 par artsixMic)

Les relations France - Amérique

La Fabrique de l'Histoire, par Emmanuel Laurentin
Sur France Culture.

Balade radiophonique (enregistrée le 29/09) dans l’exposition "Versailles et l’indépendance américaine"  en compagnie de Valérie Bajou, conservatrice en chef au Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon et de Lucien Bely, Professeur à l’université Paris-Sorbonne.

Vue à Waddesdon Manor, cette bouteille de château-Lafite ayant appartenu à Thomas Jefferson aurait pu trouver une petite place dans cette exposition :

Une maquette d'arsenal du Triton, navire victorieux de l'Indépendance américaine, mise en vente à Drouot par Mirabaud & Mercier le 5 février prochain.

très intéressant merci, un achat du musée de la marine serait opportun !!!

On aimerait également que les collections du dit musée soient sérieusement étudiées et mises en lignes pour retrouver trace des maquettes dont Louis XVI disposa dans ses appartements intérieurs. ...

L'acquisition de la maquette par le Musée de la Marine devrait être logique puisqu'il possède un tableau illustrant la victoire du Triton sur deux bateaux anglais. Voir fiche ici

Les événements de la guerre d'indépendance américaine donnèrent lieu à de nombreuses interprétation allégorique dans les art décoratifs, comme l'eurent par exemple les vols aérostatiques  ...


Pendule d'époque Louis XVI au commerce ou au Corsaire vers 1775
en bronze ciselé et doré symbolisant le commerce maritime,
le cadran signé Jean Baptiste HELYE à PARIS,
flanqué de la Fortune et d'un parchemin inscrit "Je vogue au grè de la fortune et protégé du dieu Neptune",
flanqué d'un marin, reposant sur la nef d'un bateau ornée d'armoiries à l'avant et chargée de marchandises,
un putto, la terrasse animée de flots, sur un socle en marbre blanc orné de rinceaux en bronze ciselé et doré,
reposant sur des pieds cannelés
Mouvement mécanique avec remontage à clé

Hauteur : 48 cm

Jean-Baptiste HELYE, reçu maître horloger en 1762

(manque le compas, la rame du marin et le bateau du putto, sonnerie à refixer)

Un autre modèle de caisse de cette pendule est signée de Nicolas Bonnet (bronier fondeur) avec un mouvement de Metra, datée de 1775.
Un autre est reproduit dans «l'encyclopédie de la pendule française» de P.Kjellberg (p. 270), où le masque d'Apollon est remplacé par le profil de Louis XVI «protégeant la marine et la Liberté du Commerce».
Une autre variante existe avec des canons armant le navire (cf. Vergoldete Bronzen, H.Ottomeyer et alii.).

Le personnage du marin est par ailleurs utilisé sur un encrier, vers 1755-1760, et dû au bronzier Robert Osmond.

Cette allégorie maritime est en lien avec le soutien à la cause de l'indépendance américaine (1776) et à la défense de la liberté des mers, qui entraina la guerre avec la Grande-Bretagne (1778-1783).

A cette époque, les bronziers, horlogers et marchands-merciers adaptaient à la mode et à l'actualité des éléments décoratifs plus anciens, en les recomposant. Ce modèle de pendule fut donc largement diffusé, avec ses nombreuses variantes.
Ainsi, des pendules, présumées uniques, ont pu être réalisées pour plusieurs destinataires :
Roque, horloger de Louis XV, réalise à un an de distance la même pendule, la « France » pour Louis XVI , et « l'Angleterre » pour Georges III.
Le comte d'Artois eut aussi la surprise de voir chez son frère le comte de Provence, une pendule aux deux sphinx ailés de Lepaute, qu'il pensait réalisée spécifiquement pour Bagatelle.

Rare pendule en biscuit en forme de tour surmontée du drapeau américain avec deux navires battant pavillons anglais à gréements et canons de laiton doré et coloré.
Base en marbre bleu turquin avec ornements de bronzes dorés.
Cadran émail signé Robert à Paris.
Paris, 1782
H. 32 cm - L. 39 cm - P. 18 cm JB-HL
De Baecque 11/03/2022. 291. Est.  3 000 - 5 000 €

Il s'agit probablement d'un épisode de la bataille de Yorktown en 1781 où la flotte anglaise tente sans succès un ravitaillement dans la baie de Chesapeake.

Exposition : Versailles et l'indépendance américaine, Château de Versailles, Sous la direction de Valérie Bajou, du 5 juillet au 2 octobre 2016,  reproduite au catalogue de l'exposition, p. 165, Cat. 138.