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Histoire, description et guide du chateau de Versailles
Expo. Le Goût de la parure à la Cour. XVIIe -XIXe siècles
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Expo. Le Goût de la parure à la Cour. XVIIe -XIXe siècles Lun 11 Jan 2016 - 18:02
Exposition hors les murs du château de Versailles en partenariat avec le CMN :
Le Goût de la parure à la Cour. XVIIe -XIXe siècles Château d’Angers Novembre 2016 – février 2017
Une trentaine de tableaux permettront d’évoquer la typologie des parures : colliers, bagues, pendants d’oreilles, mais aussi de boucles de souliers ou de ceinture, médaillons ornés de brillants et de pierres. Le parcours et le catalogue ne manqueront pas de développer les liens étroits entre parure et costume, ainsi que les différentes fonctions des parures : cadeaux diplomatiques entre cours d’Europe, présents pour les étrennes de membres de la famille royale.
Ce parcours s’appuiera sur l’étude des inventaires et celle des registres des orfèvres et fournisseurs de la Couronne. Enfin, cette approche permettra de mieux saisir le rôle du bijou dans le portrait.
(EPV)
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Re: Expo. Le Goût de la parure à la Cour. XVIIe -XIXe siècles Dim 24 Juil 2016 - 11:50
Communiqué de Presse :
Le goût de la parure. Portraits du château de Versailles 15 octobre 2016 - 15 janvier 2017 Logis royal du château d’Angers
Après les expositions « Sacres royaux, de Louis XIII à Charles X » au palais du Tau à Reims, « Le salon de George Sand » à Nohant, en 2014, et « De Versailles à la Motte Tilly, l’abbé Terray, ministre de Louis XV » au château de la Motte-Tilly en 2015, le quatrième volet du partenariat entre le château de Versailles et le Centre des monuments nationaux (CMN) se tiendra au château d’Angers du 15 octobre 2016 au 15 janvier 2017 grâce au prêt exceptionnel d’une quarantaine d’œuvres des collections du château de Versailles.
Cette nouvelle exposition intitulée « Le goût de la parure. Portraits du château de Versailles » est consacrée aux bijoux dans la peinture du XVIIe au XIXe siècle et se tiendra dans le logis royal du château d’Angers, résidence des ducs d’Anjou. L’exposition
Du règne de Louis XIV au Second Empire, vingt-huit tableaux, huit gravures et une gouache permettront d’évoquer la typologie des parures : colliers, bagues, pendants d’oreilles, mais aussi boucles de souliers ou de ceintures, médaillons ornés de brillants et de pierres, ou encore, pierres cousues sur des costumes. L’exposition mettra en effet en évidence les différentes fonctions des parures comme les cadeaux diplomatiques entre la France et les cours européennes ou leurs ambassadeurs, les présents pour les étrennes des membres de la famille royale ou les cadeaux de mariage. Les portraits des rois et reines exposés seront par ailleurs une précieuse source iconographique concernant les joyaux de la couronne et leurs usages. Ce trésor, enrichi par chaque souverain français, a partiellement traversé les péripéties de l’Histoire, mais de nombreuses parures et pierres le composant ont disparu.
Admirer la parure dans le portrait revient également à s’interroger sur l’image que le modèle a voulu donner de lui-même, qui se présente alors dans ses plus beaux atours. C’est aussi pour le peintre l’occasion de montrer son talent et sa virtuosité pour rendre l’éclat des pierreries, perles et diamants. Enfin, l’exposition permettra de mieux saisir l’évolution des usages et des formes des bijoux soumis, comme le costume, à la mode et au goût du temps.
La scénographie de l’exposition s’articulera de façon chronologique en plusieurs sections réparties successivement dans les différents espaces du château d’Angers : le XVIIe siècle, le XVIIIe siècle et le XIXe siècle.
Le catalogue de l’exposition sera publié aux Éditions du patrimoine. Le commissariat de l’exposition
Béatrice Sarrazin, Conservateur général en charge du département des peintures et des arts graphiques au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Gwenola Firmin, Conservateur en charge des peintures du XVIIIe siècle au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Frédéric Lacaille, Conservateur en chef en charge des peintures du XIXe siècle au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
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Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: portrait Louis quatorze anonyme MV8369 Dim 24 Juil 2016 - 11:51
Parcours de visite
Première section : le XVIIe siècle Consacrée au XVIIe siècle, la première section comprend onze peintures, quatre gravures et une gouache. Le propos se concentre sur le règne de Louis XIV (1638-1715) qui, fasciné par les diamants, a considérablement enrichi la collection royale des bijoux et des Diamants de la Couronne. Plusieurs portraits féminins exposés appartiennent à un ensemble décoratif présenté un temps au château de Versailles et évoquent un « cabinet de beautés ».
Historique : vente Paris Galliéra (attribué à Philippe de Champaigne ), Me Rheims, 1er avril 1965, n°37 ; don de M. Fillioux, septembre 1968
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Sujet: Marie-Thérèse costume polonaise Joseph Werner Dim 24 Juil 2016 - 11:52
Historique : collection du duc de Lorges ; collection Henri Leroux ; préempté pour le château de Versailles lors de la vente Leroux à Versailles, hôtel Rameau, Me Blache, lot n°48, 13 oct. 1968
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Sujet: Aubigné marquise Maintenon Antoine Trouvain gravure Dim 24 Juil 2016 - 11:53
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Historique : peut-être le portrait signalé dans le salon d'Europe à Saint-Cloud, 1783 ; entré à Versailles sous Louis-Philippe
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Sujet: Louise-Bénédicte Bourbon Condé François Troy Dim 24 Juil 2016 - 11:58
Historique : Dans le catalogue du château d'Eu nous trouvons sous le n°291 le portrait de la duchesse du Maine et sous le n°287 celui de la princesse de Conti.
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Sujet: Justinat Augustin portrait Louis quinze Dim 24 Juil 2016 - 12:00
Deuxième section : le XVIIIe siècle
La section XVIIIe siècle de l’exposition comprend huit peintures et quatre arts graphiques qui représentent de manière significative l’évolution du goût au Siècle des Lumières.
On passe ainsi du règne de Louis XV et de la représentation de figures royales portant les Joyaux de la Couronne, à celle de princesses qui cèdent, sous Louis XVI et à la fin du XVIIIe siècle, à la mode néo-grecque. Le costume devient alors plus simple et les parures bien plus discrètes. Cette section montre aussi une certaine internationalisation dans la création et le goût : elle souligne les points communs, d’une cour à l’autre, en particulier celles de France, d’Autriche et d’Espagne.
Parmi les oeuvres qui seront exposées :
Louis XV, roi de France (1710-1774), en 1717 Auteur : Justinat Augustin (?-1743)
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Sujet: Philippe cinq d'Espagne Louis-Michel VanLoo Dim 24 Juil 2016 - 12:01
Portrait acheté à Madrid 1845 par Monsieur Bresson pour Louis Philippe. Une autre réplique est conservée au musée de Parme.
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Sujet: Louise-Marie-Adélaïde Bourbon-Penthièvre Vigée-Lebrun Dim 24 Juil 2016 - 12:02
Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, duchesse d'Orléans
Ce tableau est une des deux répliques conservées au château de Versailles. LouiseMarie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre était la fille du duc de Penthièvre, descendant de Louis XIV. En 1769, elle épousa le duc de Chartres, futur Philippe-Egalité connu pour avoir voté la mort de Louis XVI. En 1773, elle donna naissance au futur roi Louis-Philippe.
La duchesse d’Orléans est ici vêtue d’un déshabillé de soie et de mousseline, et sa tête est couverte d’un fichu vaporeux. Accoudée à un coussin de velours rouge, elle appuie sa tête sur sa main gauche. L’air est mélancolique, ce qui correspond bien au goût de l’époque en matière de portraits ainsi qu’au contexte du moment, la duchesse étant alors séparée de ses enfants et de son mari, exilés à Villers-Cotterêts. L’air mélancolique est aussi caractéristique de cette femme dont on disait qu’elle « souriait parfois et ne riait jamais ». La duchesse porte à la ceinture un médaillon représentant « the poor Maria », une héroïne du Voyage sentimental de l’écrivain irlandais Laurence Sterne, qui venait d’être publié en français. On y voit une femme éplorée, les cheveux épars, au pied d’un saule, un chien, emblème de la fidélité, la regardant. Ce médaillon est bien en accord avec le caractère mélancolique du portrait. Au Salon de 1789, ce tableau connut un grand succès. (EPV)
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Sujet: Pauline Bonaparte-Borghèse Lefèvre Robert Dim 24 Juil 2016 - 12:07
Troisième section : le XIXe siècle
Cette partie consacrée au XIXe siècle comprend neuf peintures. La rupture politique de la Révolution introduit d’importants changements dans la société du temps.
Cette césure se traduit par une ambiance colorée différente. Le goût de la parure renaît après la Révolution, mais celle-ci ayant dispersé les collections de bijoux (après notamment la vente d'une partie des Diamants de la Couronne et le pillage du Garde-Meuble), il faut reconstituer ce trésor, ainsi que les cassettes des femmes à la mode. Il reste qu'une grande continuité relie la fin de l'Ancien Régime et le Premier Empire par un goût prononcé pour la parure et les bijoux d'inspiration antique, et une relative simplicité.
Pauline Borghèse, la plus coquette des soeurs de Napoléon, symbolise au début de l’Empire ce renouveau pour la parure et les bijoux. Le second mariage de l'Empereur avec l'archiduchesse Marie-Louise donne par ailleurs lieu à de nombreux achats et commandes pour étoffer le nouveau trésor des Diamants de la Couronne. La restauration des Bourbons, avec le règne de Louis XVIII, à partir de 1814-1815 poursuit l’enrichissement des Diamants de la Couronne, autour des deux femmes de la famille royale, la duchesse d'Angoulême et la duchesse de Berry. Cette dernière est représentative des femmes à la mode, véritable « fashion victim » passionnée de fêtes en costumes et de bijoux d'inspiration historique ou folklorique. Parallèlement à ce qui se passe à la Cour, la ville s'intéresse aussi à la parure, notamment avec les femmes qui tiennent salon.
Parmi les oeuvres qui seront exposées :
Pauline Bonaparte-Borghèse, duchesse de Guastalla (1780-1825)
« Notre-Dame des colifichets », selon le mot de Napoléon. Elle était sa sœur préférée. Il lui offrit le Petit Trianon en 1805. La tradition était respectée, la résidence demeurait « le château des femmes ». Au point qu’on fit appel à Michel-Jacques Boulard, ancien valet de chambre de la reine Marie-Antoinette, et neveu du menuisier Jean-Baptiste Boulard, fournisseur de Louis XVI, pour remeubler le château en respectant au mieux son esprit Ancien Régime. Quelques meubles, quelques objets subsistent encore de ce remeublement. Tout avait en effet été vendu à la Révolution, meubles, miroirs, et le bâtiment était devenu une sorte d’hôtel où les visiteurs pouvaient coucher. Des témoignages d’Anglais de passage en France en 1802, au moment de la paix d’Amiens, nous en sont restés. Tout changea donc en 1804 avec la création de l’Empire. Pauline fut « l’enfant gâtée », selon le mot d’Hortense de Beauharnais, de la période impériale.
Elle était née à Ajaccio et partagea les débuts difficiles de la famille au moment de la Révolution. La gloire de son frère apporta un certain bien-être. Très tôt, on la courtisa pour sa beauté, Junot puis Fréron. Il fallut vite la marier. On s’accorda sur le général Leclerc et le mariage fut célébré en 1797. Elle partit avec lui pour Saint-Domingue en 1801. L’époux mourut des fièvres. On la remaria en 1803 avec le prince romain Camille Borghèse. A Rome, elle vécut dans le luxe, posa pour Canova en Vénus antique, mais elle se lassa vite. Le couple se disloqua. Camille, bientôt général, était peu présent, et Pauline, devenue en 1805 duchesse de Guastalla, multiplia les aventures, Auguste de Forbin, dont elle fit son chambellan, le tragédien Talma. « Aussi belle qu’il est possible de l’être », ainsi que l’écrit Metternich, elle était amoureuse d’elle-même et son occupation unique était le plaisir ».
La chute de l’Empire vit sa fin, d’autant qu’elle était de santé fragile. Réfugiée à Rome avec l’accord du pape, elle tenta de renouer avec son mari, dont elle était séparée depuis plusieurs années, mais ne réussit qu’à obtenir de l’argent ainsi que la jouissance du palais Borghèse et d’une villa sur le Pincio, devenue musée. Des séjours de Pauline au Petit Trianon, nous savons peu de choses, sinon qu’elle y résida durant presque deux mois en juin-juillet 1805, trouvant le séjour fort à son goût. Elle y retourna lorsque Napoléon se réfugia au Grand Trianon en décembre 1805, à la fois pour pleurer son divorce et organiser la nouvelle résidence de campagne qu’il destinait à sa future épouse. Elle tenta alors d’adoucir son chagrin, et dut y réussir selon toute vraisemblance, car il ne fut pas insensible au charme de Madame de Mathis, suivante italienne de Pauline. L’atmosphère amoureuse qu’elle dégageait déteignait sur tous, même sur l’Empereur. Ce fut son dernier séjour, car dès 1810, Napoléon affecta le Petit Trianon à Marie-Louise.
Le portrait de Robert Lefèvre, l’un des principaux portraitistes de l’époque, bien que très sec de facture, évoque bien le côté langoureux de Pauline, parée à l’antique comme une dame romaine. L’œuvre est une des nombreuses variantes en buste que l’artiste tira, avec l’aide de son atelier, et comme il le faisait pour d’autres œuvres, du grand portrait en pied de la princesse peint en 1806 pour les Tuileries, et refusé par l’Empereur (Versailles, MV 7684), dont on connaît aussi d’autres versions (Fontainebleau ; ambassade de Grande-Bretagne). J. B.
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Sujet: Marie-Louise impératrice roi Rome Joseph Franque Dim 24 Juil 2016 - 12:09
Marie-Louise, impératrice des Français et le roi de Rome
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Historique : Collection Huth ; collection Alexandry d’Orengiani ; don de la baronne Alexandry d’Orengiani en 1920
Sur le portrait de Dubufe, l’impératrice Eugénie apparaît dans le triomphe de son nouveau statut de toute jeune Impératrice, non encore mère. Elle porte une robe de bal en soie ornée de dentelles, et arbore en surtout l’ordre espagnol de Marie-Louise, épouse du roi Charles IV, ordre fondé en 1792 pour récompenser les dames nobles distinguées par leurs vertus et leurs services.
L’œuvre est une réplique du tableau exposé au Salon de 1853, n° 396. Très attirée par la reine Marie-Antoinette et le XVIIIe siècle - la mode était alors à un mobilier de style néo-Louis XVI -, mais un XVIIIe siècle revu par une élite et dont la grâce était alors véhiculée par les frères Goncourt, qui publièrent une Histoire de Marie-Antoinette en 1858, l’Impératrice s’était faite peindre par Winterhalter en 1854 dans un costume de la fin du XVIIIe siècle (Metropolitan Museum de New York). J. B
*************
Le catalogue de l'exposition :
Le Goût de la parure Portraits du château de Versailles Gwenola Firmin, Frédéric Lacaille, Élisabeth Maisonnier, Béatrice Sarrazin 24 x 26 cm 72 pages Broché avec rabats 12 € / ISBN 978-2-7577-0525-4
Ce catalogue s’ouvre par des essais historiques qui retracent le goût de la parure à la cour du Roi Soleil, sous les derniers feux de l’Ancien Régime, et à l’ère des grands bouleversements. Ils permettent de mieux saisir l’évolution des usages et des formes de ces objets, qui, autant que le costume, sont soumis à la mode et au goût du temps.
Le portfolio présente ensuite de nombreux détails, longuement commentés, des tableaux exposés, donnant ainsi à voir la richesse de ces objets en précisant leur typologie et leurs fonctions. Enfin, le destin des bijoux royaux, du vol des joyaux de la Couronne au Garde-Meuble en 1792 à la vente de 1887, est retracé dans les annexes.
Château d’Angers 2, promenade du Bout du Monde 49100 Angers Tél. 02 41 86 48 77 02 41 86 51 40 pour les groupes adultes 02 41 86 48 79 pour les groupes scolaires angers@monuments-nationaux.fr www.chateau-angers.fr
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M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24712 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: portrait marie therese autriche reine beaubrun Dim 24 Juil 2016 - 16:19
Et le portrait mystère de l'affiche est :
Portrait de Marie-Thérèse d'Autriche, reine de France (1638-1683) Représentée au moment de son mariage avec Louis XIV Beaubrun (atelier des frères) Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
Il semble qu'il ait été nettoyé pour l'occasion.
Détail :
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Re: Expo. Le Goût de la parure à la Cour. XVIIe -XIXe siècles Ven 14 Oct 2016 - 13:27
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24712 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Dans le cadre prestigieux du Château d’Angers, le Centre des Monuments Nationaux et le château de Versailles se sont associés pour proposer un parcours qui nous transporte à des époques où, plus que jamais, l’habit faisait le moine. Ces époques, ce sont celles allant du XVIIe au XIXe siècle, que l’on explore au travers de portraits de cours, tous plus prestigieux les uns que les autres. Grâce à une collection d’une quarantaine de tableaux et gravures, le parcours nous propose de débuter notre découverte du bijou et de la parure du règne de Louis XIV jusqu’aux derniers feux du Second Empire. Le faste est extrême, les modes se font et se défont et toujours, cette célébration d’un certain goût à la française de la grande aristocratie vouée à disparaître.
Si le parcours de l’exposition du château d’Angers se construit sur un ordre purement chronologique, il sert pourtant idéalement le propos qui va nous occuper aujourd’hui tout au long de trois siècles : dresser une typologie de la parure à la française (qu’elle soit pensée pour ces dames ou ces messieurs), grâce à l’analyse de portraits de cours.
Quelle était la signification des différents types de couronnes que l’on peut admirer au fil des siècles ? Pourquoi a-t-on porté plus de saphirs que de diamants à une époque ? Comment l’évolution de la mode vestimentaire a pu provoquer des mutations sur le choix des joyaux et des pierres exposées sur les vêtements des têtes couronnées ? Autant de petits mystères qui se trouvent élucidés par cet accrochage issu d’un partenariat prolifique entre le CMN et le Château de Versailles.
Les diamants sont éternels
Dans la première salle du parcours, le visiteur se voit accueilli par le Roi Soleil. Louis le Grand est assis sur un siège à pattes de lion, posant pour un portrait dont l’objectif est bien sûr de vanter la puissance tout comme le port altier du souverain de droit divin. C’est donc dans un vêtement aux teintes à dominantes chaudes que le monarque prend la pose, la couronne royale reposant sur un guéridon à côté de lui.
En ce temps, les diamants étaient un bien qui arrivait en abondance de l’Inde, où les mines étaient déjà exploitées. Le diamant fut tout particulièrement apprécié des souverains mais aussi des nobles gravitant autour du couple royal de Versailles. Son éclat sans pareil était ardemment recherché, en particulier par les femmes qui, souvent, l’associaient à la blancheur des perles.
Un détail cependant amusant à souligner serait la petit coquetterie que Louis XIV arbore à ses mollets. On y voit de somptueuses jarretières à boucles. L’or du lien porté par-dessus des bas rouges est rehaussé par la brillance des perles et des diverses pierreries. Pourquoi ces jarretières ? Car le Roi Soleil était un danseur hors-pair : les jarretières servaient à souligner le galbe de ses jambes.
« Diamonds are a girl’s best friend »
Avec une nouvelle époque arrive en toute logique un nouveau goût. C’est en effet au Siècle des Lumières que les artisans-joailliers de Paris glanèrent une réputation prestigieuse, aidés et vantés par les têtes couronnées (Louis XV et Louis XVI, en particulier) qui faisaient très régulièrement appel à leurs services. Les créateurs osaient alors toutes les fantaisies, les parures les plus riches et ostentatoires pour orner les corps de l’aristocratie qui n’aimait rien de moins qu’afficher son rang et donc son prestige.
Et cette démesure dans l’esprit créatif des bijoutiers trouve probablement sa quintessence au cours de l’année 1785, lorsqu’éclate la fameuse « Affaire du collier ». Une gravure d’époque présente le bijou aux visiteurs, dans toute la finesse et la délicatesse de sa réalisation, tout comme dans l’étalage de sa préciosité inimaginable. Jugez plutôt : pas moins de 550 diamants et une centaine de perles blanches avaient été nécessaires à sa réalisation.
Cette folie fut l’œuvre de deux joailliers français qui connaissaient bien le goût de la noblesse pour les diamants. Pourtant, la reine Marie-Antoinette (dont le nom est indéfectiblement lié à cette affaire digne d’un roman policier) ne porta jamais le bijou (la pièce coûtait un million six cent mille livres, tout de même…)
Shine on you crazy diamond
Arrive enfin le XIXe siècle, troisième et ultime étape du parcours du Château d’Angers : « Le goût de la parure ». Long siècle dont on considère de plus en plus le début en 1789 et non en 1800 comme le voudrait la logique, tant la Révolution française représenta une fracture sans précédent dans l’histoire du pays.
Avec l’arrivée de Napoléon Bonaparte au pouvoir en tant qu’empereur, c’est un régime très codifié qui se mit en place. Son règne se devait d’être symbolique, aussi le nouveau dirigeant se fit-il confectionner couronne, globe, sceptre, main de Justice et collier de la Légion d’Honneur.
Et cet enrichissement du Trésor se poursuit sous le règne de Louis XVIII (la Restauration), où l’exposition des bijoux de la Couronne est une manière de légitimer tout autant que vanter le basculement vers le régime monarchique. Au cours du Second Empire, l’aristocratie opère un retour à une existence de cours qui rivalise de faste et de richesse avec les siècles passés.
Si les toilettes des dames se voulaient un peu plus simples dans leur structure (formes fluides, abandon du corset, tissu vaporeux…), il n’en demeure que les joyaux sont tout autant portés, voire enrichis. La chute de Napoléon III signe pourtant la fin de l’âge d’or de la joaillerie française, tandis que le trésor est vendu dans le cadre d’enchères qui, symboliquement, dispersent les reliques de temps définitivement révolus.
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Sujet: annonce présentation Goût Parure Angers Bélaval Sarrazin Mar 25 Oct 2016 - 16:14
Bande-annonce : Le Goût de la Parure au château d'Angers. Ajoutée le 24 oct. 2016
Exposition "Le goût de la parure" au Château d'Angers (présentation) Par Philippe Bélaval, Président du Centre des monuments nationaux et Béatrice Sarrazin, Conservateur général au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon et commissaire de l'exposition. Ajoutée le 25 oct. 2016
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Sujet: parure eugenie imperatrice peinture versailles Mar 15 Nov 2016 - 9:04
Article complémentaire :
Le goût de la parure, selon l’Impératrice Eugénie Agathe Lautréamont • 14 novembre 2016
Jusqu’au 15 janvier 2017, le Centre des Monuments Nationaux et le Château de Versailles unissent leurs forces pour proposer probablement une des plus intéressantes expositions de cette fin d’année 2016. Avec Le Goût de la Parure, le Château d’Angers offre aux visiteurs un voyage dans le temps, qui s’écoule du XVIIe au XIXe siècle ; mais pas n’importe quel voyage : celui-ci est en effet dédié à la mode. Ou, pour être tout à fait précis, à la parure. Perles, bijoux, joyaux, couronnes et émaux brillent de mille feux et illustrent un goût à la française unique. Illustration avec un portrait de l’Impératrice Eugénie…
C’est avec cette œuvre délicate que se clôt le parcours de l’exposition Le Goût de la Parure présenté au Château d’Angers. Un choix étonnant, quand on se remémore les portraits présentés en début d’exposition qui, de leur côté, faisaient la part belle aux exquises parures, aux bijoux brillant de mille feux, aux pierres précieuses de la taille d’une mandarine. Mais tout l’intérêt est justement là : dévoiler l’évolution du goût français, de la mode, des changements dans l’image que les familles régnantes choisissent d’offrir au petit peuple.
Remémorons-nous un instant un des tableaux accrochés en début de parcours, au sein de l’étape dédiée au XVIIe siècle : le portrait d’Henriette-Anne d’Angleterre, duchesse d’Orléans, dite Madame. L’œuvre est mystérieuse, puisque nous n’en connaissons ni l’auteur, ni la date de réalisation. Cependant, par la façon dont elle représente la jeune femme posant avec un petit chien entre les mains, symbole de fidélité, on prend toute la mesure de l’évolution de la parure dans la mode française.
Henriette d’Angleterre apparaît apprêtée dans de somptueux atours : des boucles d’oreille brillent à son visage, son cou est orné d’une rivière de perles blanches de belle taille, et que dire du corset de sa robe, dont le plastron est orné de pierreries brodées directement dans le tissu. L’argent, les joyaux, les perles rivalisent d’éclat dans ce tableau destiné à vanter le sang doublement royal de la jeune femme (Stuart par son père et Bourbon par sa mère).
Or, lorsque l’on compare les deux tableaux, rien de commun entre les toilettes des deux grandes dames. L’épouse de l’empereur Napoléon III, Eugénie de Montijo, fait montre au contraire d’une étonnante sobriété dans sa parure. Le portrait est une œuvre officielle, exécutée par le peintre Édouard Dubufe en 1854.
Les épaules dénudées, légèrement tombantes, celle qui était considérée comme une des plus belles femmes de son temps prend la pose dans une robe de bal faite de soie blanche, dont la couleur pure est rehaussée par des rubans et des fils d’or ; ces couleurs pâles tendant à révéler le teint éclatant et sans défaut de la jeune Impératrice. Mais le faste s’arrête probablement à ces quelques éléments. Car si l’on scrute le portrait d’un œil quelque peu plus attentif, on réalise qu’Eugénie ne porte que bien peu de bijoux.
À son cou brille un collier de perle constitué d’un seul rang, et son poignet rond est paré d’un bracelet également composé de perles agrémentées d’un saphir bleu serti de diamants. C’est tout. Bien sûr, nombre diront que la parure est déjà conséquente, mais encore une fois lorsque mise en parallèle avec ce qu’on a pu admirer tout au long de l’exposition du Château d’Angers, le contraste demeure saisissant ! Tout au plus, des fleurs véritables viennent agrémenter le délicate corsage de l’impératrice, dans un clin d’œil au goût de Marie-Antoinette.
Observez le cordon bleu qui entoure le buste de l’Impératrice. Cette coquetterie s’avère être l’ordre espagnol de Marie-Louise, épouse du roi Charles IV, un ordre fondé en 1792 afin de récompenser les dames de nobles familles qui se sont distinguées de leur vivant par leurs services et surtout, leurs vertus.
Ce n’est donc pas un hasard si Eugénie de Montijo a choisi d’être immortalisée le corps ceint de cette ceinture : porter cet ordre est une manière de prouver qu’elle est une dame d’une qualité irréprochable. Mais ce n’est là qu’un petit échantillon des belles surprises qui vous attendent dans toute l’exposition Le Goût de la Parure. Direction le Château d’Angers pour découvrir le reste !
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Sujet: Re: Expo. Le Goût de la parure à la Cour. XVIIe -XIXe siècles Jeu 26 Jan 2017 - 16:43
Plus de 32 000 visiteurs ont passé les portes du château d’Angers entre le 15 octobre 2016 et le 15 janvier 2017 et ont ainsi pu admirer l’exposition organisée par le Centre des monuments nationaux (CMN) et le château de Versailles. Cela représente une hausse de 10 % de la fréquentation pour le logis royal du château par rapport à la même période en 2016.
Durant trois mois, les visiteurs ont pu contempler une partie de l’exceptionnelle collection de portraits datant du XVIIe au XIXe siècle du château de Versailles et ainsi découvrir une typologie précise des bijoux : colliers, bagues, pendants d’oreilles, mais également boucles de souliers ou ceintures, médaillons ornés de brillants et de pierres ou encore, pierres cousues sur des costumes. Près d’une quarantaine d’oeuvres, parmi lesquelles vingt-huit tableaux, huit gravures et une gouache, permettaient de mieux comprendre l’évolution des usages et formes de ces bijoux. L’exposition a également mis en avant leurs fonctions comme celle de cadeaux diplomatiques au sein des cours européennes.
Forts de ce succès, le Centre des monuments nationaux et le château de Versailles poursuivront ce partenariat au travers d’autres expositions temporaires conjointes, dont la prochaine aura lieu au château de Rambouillet à l’automne 2017. Le thème de cette exposition sera annoncé prochainement.
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Sujet: Re: Expo. Le Goût de la parure à la Cour. XVIIe -XIXe siècles Sam 6 Mai 2017 - 17:58
Des images complémentaires de cette exposition en provenance de l'agence d'architecture MAW :
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Sujet: René Sicile Anjou Jeanne Laval Amédée Gras Lun 12 Mar 2018 - 16:51
Les portraits du roi René et de Jeanne de Laval (mariés en 1454), présentés à l'exposition, et provenant des collections du château de Versailles, ont été mis en dépôt au château d'Angers (Le CMN).
Né au château d'Angers le 16 janvier 1409, le roi René y vécut jusqu'en 1419 et revint ensuite en Anjou régulièrement jusqu'à sa mort. Le château d'Angers n'en possédait pas de portrait.
Copies partielles du "Tripyque du Buisson ardent" par Nicolas Froment, vers 1476 (cathédrale Saint-Sauveur, Aix-en-Provence). Commandés le 10 avril 1842 pour 500 francs (AL 2DD21, f°189 ; AL 2DD4, f°181) avec trois autres copies de tableaux conservés à Aix . Payés 125 francs en 1842 (AL 3DD9, f°268-269). Envoyés à Versailles, 2 mai 1842 (AL *P12, f°154).
EPV / Le CMN
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Sujet: Re: Expo. Le Goût de la parure à la Cour. XVIIe -XIXe siècles
Expo. Le Goût de la parure à la Cour. XVIIe -XIXe siècles