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Histoire, description et guide du chateau de Versailles
Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Mer 24 Oct 2018 - 7:58
La dernière photo montre une partie de tenture de la salle du trône aux Tuileries ayant décoré sous LOuis-Philippe l'alcôve de la chambre de Louis-XIV. On note que les couronnes (fleudelisées) avaient été ôtées pour en permettre une éventuelle réutilisation. Le ctalogue précise la discrétion qui accompagna la venue à Versailles des deux parties de tenture comte tenu du climat de l'époque, et les émeutes de 1832. Les fleurs delys étaient honnies.
La fiche explique pourquoi cette bibliotèque au chiffre de Louis-Philippe est dite du duc d'Aumale.
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24712 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Mer 24 Oct 2018 - 8:38
Il pourrait être à terme intéressant dans les futures salles d'histoire relative à cette période de la Restauration et de la Monarchie de Juillet (et des autres périodes ...) que Versailles déploie son fonds d’œuvres d'art et de meubles datant de cette époque et obtienne progressivement des dépôts d’œuvres et ensembles majeurs en réserves au Mobilier National provenant de châteaux et palais royaux.
Car actuellement, en dehors peut-être du château d'Eu, aucun musée ne tente d'évoquer ces époques.
A Versailles, cela donnerait un cadre palatial et plus humain aux mornes salles d'histoire et permettrait de se faire une autre idée du foisonnement artistique de l'époque (brillamment évoqué dans l'exposition Un Age d'or des Arts Décoratifs - 1814-1848). Et d'attirer un peu plus les visiteurs vers ces salles en donnant à voir et à évoquer l'histoire dans un contexte plus large que la seule peinture et sculpture ...
Je pense en particulier au mobilier de la salle du trône que je verrai bien exposé dans la salle de 1830. Le Louvre n'ayant pas d'espaces pour le faire.
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: François-Marius Granet (1175-1849) Mer 24 Oct 2018 - 12:44
François-Marius Granet (1175-1849), fut nommé conservateur des peintures. Le catalogue précise combien il sembla préféré réaliser des aquarelles au fond du parc ou des dessins à l'encre. L'exposition en présente un floriège.
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24712 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: exposition louis philippe galerie victoires Jeu 25 Oct 2018 - 6:40
Article dans la Croix avec d'intéressants éclairages sur le musée d'histoire :
La monarchie de Juillet avait converti le château de Versailles en musée de l’histoire de France. Une exposition fait revivre ce projet grandiose, occulté dès la fin du XIXe siècle.
Louis-Philippe et Versailles
Il y a une dizaine d’années, lorsque le président Sarkozy émit le vœu de créer un musée de l’histoire de France, déclenchant une belle polémique, savait-il qu’il avait eu un prédécesseur illustre en la personne de Louis Philippe ? En 1837, celui-ci avait inauguré au château de Versailles un musée colossal dédié « à toutes les gloires de la France ». Dans l’encombrante résidence royale héritée des Bourbons, la monarchie de juillet voulait faire œuvre ainsi de réconciliation nationale, tout en œuvrant à sa propre légitimation. Car une telle mise en scène de l’histoire, quand elle émane du pouvoir, n’est bien sûr jamais neutre…
Redécouvertes au cœur du château de Versailles
On le mesure dans la formidable exposition que le Château de Versailles consacre à ce musée fantôme, dont les œuvres, dès la fin du XIXe siècle, ont été remisées en réserve ou dans les Attiques et les grands décors occultés dans des salles souvent fermées au public. Rouvertes aujourd’hui exceptionnellement à la visite, les salles des Croisades, les salles d’Afrique, ou la salle de 1792, récemment restaurée (comme la salle du Sacre) donnent avec la longue galerie des Batailles un aperçu saisissant de ce qu’était alors ce « palais musée démesuré, ultra-spectaculaire et quelques fois cocasse dans lequel le roi s’est investi personnellement pendant quinze ans », souligne Laurent Salomé, le directeur des collections.
Jugez donc ! Remaniant, avec l’architecte Frédéric Nepveu, entièrement les ailes du Nord et du Midi, pour ne préserver que les grands appartements royaux dans le corps central, Louis Philippe avait réuni dans son musée près de 3 000 peintures et un millier de sculptures. Elles retraçaient l’histoire de la Nation depuis l’élection (légendaire) du roi Pharamond par les guerriers francs en 417 (miroir de la propre proclamation au pouvoir du duc d’Orléans par les députés en 1830), jusqu’à l’actualité récente de la conquête de l’Algérie, dépeinte par Horace Vernet, l’artiste préféré du monarque, toute à la gloire des militaires français et des princes d’Orléans. Avec son format panoramique de 21 mètres de long, La Prise de la smala d’Abd el-Kader vaut à elle seule le détour, malgré la violence coloniale et le racisme qui s‘y expriment.
Un roi « bourgeois » passionné d’histoire
La conservatrice en chef Valérie Bajou, fait revivre dans les salles d’expositions la figure de ce « roi bourgeois », très attaché à sa famille, anglophile ayant reçu en privé la reine Victoria (de somptueux portraits de Winterhalter en témoignent), passionné d’histoire et collectionneur éclectique. Pour son musée, outre le rassemblement d’œuvres anciennes et des achats, Louis Philippe n’hésita pas à passer de nombreuses commandes aux élèves de David : Gérard, Gros, Girodet, et même à la jeune génération d’Ingres, Delaroche et Delacroix…
Dans le catalogue remarquable, les historiens se sont amusés à passer au crible les sujets choisis par le roi pour cette grande construction mémorielle. Sans surprise, le XVIIIe siècle des Bourbons, avant 1789, y est très peu représenté. L’épopée napoléonienne, en revanche, occupe un tiers des œuvres exposées en 1840. « L’impopularité tenace qui collait au roi, parmi la fraction la plus dure de l’opinion, lui dicta cet acte d’allégeance à l’empereur », analyse Christophe Pincemaille. De même, l’exaltation très prégnante des hauts faits d’armes, culminant dans la galerie des Batailles, que le roi appelait « galerie des Victoires », visait à restaurer la fierté nationale après la défaite de Waterloo.
Somptueux décor festif
En 1837, l’inauguration du musée s’achèvera par une fête à l’Opéra royal, dont il nous reste – exceptionnellement remonté sur la scène – un somptueux décor de Ciceri. Victor Hugo prendra alors sa plume : « Ce que Louis Philippe a fait à Versailles est bien (…) C’est d’avoir donné à ce livre magnifique qu’on appelle l’histoire de France, cette magnifique reliure qu’on appelle Versailles ».
Longtemps, ce musée de l’histoire de France restera très populaire. Puis, dans les années 1890, le conservateur Pierre de Nolhac le remisera aux oubliettes. « Dès lors, Louis-Philippe a été persona non grata à Versailles où a prévalu le dogme d’un château restitué dans l’état du "6 octobre 1789". Notre devoir est de remettre son grand dessein en valeur, avec les œuvres qui l’accompagnent », souligne Laurent Salomé.
Avec la présidente du domaine, Catherine Pégard, il souhaite désormais présenter au public, au moins quelques semaines par an, les peintures des salles d’Afrique, habituellement cachées derrière les cimaises des expositions temporaires. D’ici une dizaine d’années, ils espèrent aussi redéployer, dans l’aile du Midi que le Sénat vient de restituer au château, de nombreuses œuvres du musée en réserve. L’histoire, à Versailles, se réécrit sans cesse…
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6942 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
Sujet: Salles d’Afrique Jeu 25 Oct 2018 - 6:50
Les vues de Granet sont un témoignage peu connu et irremplaçable du Versailles des années 1840.
Le point d’orgue de cette exposition est l’ouverture des salles d’Afrique au public. On découvre, ou on redécouvre pour certains, ces vastes compositions dues au pinceau d’Horace Vernet pour glorifier les campagnes militaires du règne.
A elles seules, ces salles justifient la visite de l’exposition.
Salle de Constantine :
Salle de la Smalah :
Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Jeu 25 Oct 2018 - 9:16
Je reprends les clichés de Lebrun salle par salle en y ajoutant les fiches de la base du château
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Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: salle de la Smalah Jeu 25 Oct 2018 - 9:21
Reprise des clichés de Lebrun en y ajoutant les fiches de la base du château
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j'ajoute ce tableau Vue générale de Constantine et des environs pour servir l'intelligence des opérations du siège, du 6 au 31 octobre 1837
Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Ven 26 Oct 2018 - 8:56
ARCHITECTESTYPOLOGIESMATÉRIAUXPOINTS DE VUEALBUMS-PHOTOSCAHIERS SPÉCIAUXDOSSIERSCONCOURS
Exposition | A Versailles, ces musées oubliés (17-10-2018) D’histoire, ce musée n’en est pas moins d’architecture. Versailles, dans son emboîtement de salles et d’antichambres, de galeries et de salons, recouvrait même, au XIXe siècle, un espace d’exposition dédié à l’art de bâtir, du moins à celui de Frédéric Nepveu, architecte. L’exposition Louis-Philippe présentée au château jusqu'au 3 février 2019 exhume l’histoire étrange d’un autre musée oublié. Versailles Louis-Philippard ! L’adjectif sonne presque aux oreilles comme une insulte. Dans une tentative de réhabilitation, le château de Versailles présente une imposante rétrospective aussi séduisante qu’encyclopédique. A cette occasion, il rouvre des espaces fermés au public depuis de longues décennies. Parmi eux, les salles d’Afrique, les salles des Croisades et les salles du Consulat et de l’Empire réalisées ou restaurées lors des transformations exigées par Louis-Philippe dans l’intention de faire de Versailles un musée dédié «à toutes les gloires de la France».
Les peintures de Gros, Girodet, Vernet ou encore Delacroix qui y sont présentées depuis presque deux siècles émerveillent le visiteur. Dans les salles restées inachevées, les équipes du château coordonnées par Valérie Bajou, conservateur en chef, ont développé une exposition didactique portant, entre autres, sur l’architecture de Versailles au temps de Louis-Philippe. Sur les cimaises, un nom revient avec régularité : Frédéric Nepveu. L’homme, dans les méandres de la mémoire collective, semble inconnu sauf des exégètes du château. Et pour cause, Frédéric Nepveu travaillait au service des bâtiments de la couronne d’abord à Versailles puis à Fontainebleau et à Rambouillet. Ce n’est qu’en 1832 qu’il fut nommé «architecte du château de Versailles» et que ses connaissances purent lui assurer d’être désigné par Louis-Philippe maître d’oeuvre du nouveau projet muséal. La postérité a néanmoins oublié d’inscrire ce nom au panthéon des architectes. La chose est d’autant plus étonnante que Nepveu disposait d’une agence conséquente – 140 personnes – et bénéficiait surtout, dans les murs du château, d’un musée qu’il lui était entièrement consacré : le «Musée Nepveu». Une plaque révèle aujourd’hui encore l’existence de cette maigre institution : «salles des plans et dessins de la conversion du Palais de Versailles en Musée historique par Mr. Nepveu». Toutefois, ses murs ne sont plus aujourd’hui occupés par la quarantaine de dessins sélectionnés par l’architecte pour illustrer son grand œuvre. L’idée d’un musée d’architecture à Versailles était celle de l’architecte, lui-même. Louis-Philippe en fit un accueil plutôt réservé ; la réponse fut d’abord négative. Puis, le Roi des Français, convaincu de faire aussi bien que son aîné Louis XIV, imaginait faire bonne œuvre en exposant les dessins du projet de transformation. Une salle, puis trois furent dédiées entre 1843 et 1846 aux plans, coupes et élévations de Nepveu.
«Cette exposition publique constitue un cas singulier dans l’histoire de l’architecture», soutient Emilie Biraud dans le catalogue de l’exposition. Et pour cause, les musées dédiés à l’art de bâtir tel qu’il se pratique étaient plutôt rares. Aux yeux de l’historienne, la qualité des documents produits par Nepveu justifiaient, à l’époque, une telle initiative. Ce sont pour elle, de «véritables œuvres d’art» qui «témoignent de la formation de l’architecte versaillais auprès de Charles Percier, dont il a hérité du talent de dessinateur».
Le château de Versailles présente aujourd’hui, comme en hommage, quelques-uns de ces beaux dessins qui témoignent tantôt du respect de Nepveu pour le passé que son appétence pour les structures nouvelles, notamment métalliques. L’exposition Louis-Philippe se fait ainsi l’occasion d’une double découverte, celle d’un musée d’Histoire mais aussi... d'un musée d’architecture. Jean-Philippe Hugron
M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24712 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Ven 26 Oct 2018 - 9:40
Cette information déjà éditée sur le forum a fait l'objet de la création d'un sujet spécifique susceptible d'être complété à l'avenir :
_________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6942 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Ven 26 Oct 2018 - 11:55
L’exposition propose de nombreuses vues relatives aux séjours croisés avec les souverains anglais. C’est l’occasion de voir de nombreuses aquarelles habituellement conservées à l’abri de la lumière dont certaines proviennnent des collections royales anglaises.
Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Ven 26 Oct 2018 - 12:14
Les deux premières montrent l'instalaltion de la reine Vicroria et du prince Albert dans l'appartement de la duchesse d'Orléans, veuve, qui dû laisser son appartement. Les princes qui logeaint au second étage durent aussi laisser leur appartements à la suite anglaise. On les logea à proxiité du château dans des baraquements démontables construits à Eu par Packam, destinés aux colons d'Algérie.
Les aqurelles de Lamy pourraient servir d'inspiration pour des doubles rideaux dans la galerie restaurée
Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: L'éducation des Princes Ven 26 Oct 2018 - 16:04
A la demande de Mme de Genlis, Calla réalisa des maquettes de différents ateliers manuels traditionnels ou même de l'industrie naissante, à l'intention des princes.
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: décor scène galerie Batailles palais marbre Cicéri 1837 Ven 26 Oct 2018 - 20:22
Recréation de la toile de fond du décor de Cicéri
Le 10 juin 1837, Louis-Philippe inaugurait les galeries historiques dédiées « à toutes les gloires de la France ». Victor Hugo, Alexandre Dumas ou encore Eugène Delacroix se trouvaient parmi les nombreux invités. Pour l’occasion, un spectacle fut donné sur la scène de l’Opéra royal. Le décorateur de l’Opéra de Paris, Pierre-Luc-Charles Cicéri, exécuta spécialement pour le ballet final de la représentation, un « palais de marbre réhaussé d’or ». À l’occasion de l’exposition « Louis-Philippe et Versailles » ce décor monumental retrouve sa place dans l’Opéra Royal. Venez découvrir cette installation exceptionnelle jusqu'au 6 novembre 2018.
Château de Versailles Ajoutée le 26 oct. 2018
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
Mr de Bearn Marquise, Marquis
Nombre de messages : 675 Age : 62 Localisation : de France et de Navarre Date d'inscription : 24/12/2007
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Sam 27 Oct 2018 - 20:09
Pouvez vous me dire où se trouvait exposé dans le musée de Louis Philippe le tableau le représentant avec ses fils à cheval devant la grille du château ?
Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Dim 28 Oct 2018 - 8:12
C'était un tableau personnel de Louis-Philippe entré à Versailles après sa succession
Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6942 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
Sujet: Montpensier Louis-Philippe James Sharples Dim 28 Oct 2018 - 11:30
L’exposition nous permet de découvrir deux portraits méconnus de Louis-Philippe et son frère Montpensier (la mention sur le cadre du second portrait est erronée) exécutés lors de leur séjour en Amérique d’octobre 1796 à décembre 1799. Ils furent réalisés par le peintre James Sharple (1752-1811).
Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6942 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Dim 28 Oct 2018 - 21:38
L’exposition se clôt sur l’abdication du roi grâce au document de la main du roi conservé aux archives nationales ainsi qu’au bureau de Louis Puteaux (1819) qu’utilisait Louis-Philippe aux Tuileries et qui fut fracturé lors de l’envahissement du palais durant de la révolution de 1848.
Dernière édition par Lebrun le Lun 29 Oct 2018 - 13:54, édité 1 fois
Louis, Comte de Frontenac Duchesse, Duc et Pair de France
Nombre de messages : 1107 Age : 43 Localisation : Québec, Québec Date d'inscription : 18/03/2006
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Dim 28 Oct 2018 - 21:53
Le portrait de Louis-Philippe et ses fils à Versailles âr Horace Vernet à longtemps été présenté dans la cage de l'escalier Questel de l'aile du nord au dernier niveau juste à côté de l'entrée de l'appartement du Prince de Beauvau.
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Mer 31 Oct 2018 - 16:35
Versailles : Louis-Philippe, celui qui renouvela le château TV78 - La chaîne des Yvelines Ajoutée le 31 oct. 2018
Du château de Versailles, on en retient surtout son concepteur, Louis XIV. Mais d'autres monarques ont marqué son histoire. Louis-Philippe n'y a jamais vécu mais il a laissé son empreinte en transformant le palais en musée. Une exposition lui est consacrée jusqu'au 3 février.
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Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Jeu 1 Nov 2018 - 17:26
Visite du roi des Belges Lépopold 1er en juillet 1844.
Je me suis essayé à identifier les personnages, pour beaucoup c'est assez facile (en outre, la duchesse d'Aumale était blonde, la duchesse d'Orléans déjà veuve, etc, en m'aidant de la date et du catalogue). Avec votre indulgence.
Les enfants doivent être pour les plus grands, le comte de Paris et le duc de Chartres.
Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Sam 3 Nov 2018 - 8:00
Miniature aquarelle sur ivoire de Louis-Philippe vers 1804/1806, Windsor castle Richard Cosway
Le roi arriva au pouvoir âgé de 57 ans, et le quitta 18 ans plus tard. L'impression qu'on en a souffre sans doute de cet âge avancé.
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: dessein Versailles Bajou Coupe aile Nord Midi Lampe Carcel Mar 6 Nov 2018 - 14:40
Les Amis de Versailles ont répondu en masse hier soir à l'invitation de la visite libre de l'exposition qui leur avait été proposée. Et chacun a pu constater sur place que les commentaires élogieux lus dans la presse et sur les réseaux sociaux n'étaient en aucun cas usurpés !
LCV. 19 novembre 2018 par Valérie Bajou Pour la première fois, le château de Versailles fait honneur à celui qui transforma l’ancienne résidence royale en un musée « à toutes les gloires de la France ». Ouvrir le Château à tous et l’inscrire à nouveau dans une histoire glorieuse au service de son propre règne : les ambitions de Louis-Philippe étaient claires et son énergie a permis de mener à bien cette entreprise colossale.
Louis-Philippe a fait croire qu’il avait sauvé Versailles de la ruine. Après l’ouverture des Galeries historiques le 10 juin 1837, François Guizot n’écrivait-il pas que « l’idée de ce musée ne fut guère d’abord, dans l’esprit du roi Louis-Philippe lui-même, qu’un expédient pour sauver de la destruction barbare et d’un emploi vulgaire ce palais et ces jardins, l’oeuvre et le séjour magnifique du plus puissant et du plus brillant de ses ancêtres1 » ? En réalité, si le château n’avait jamais été menacé de destruction, il trouva un emploi nouveau sous la monarchie de Juillet : Louis-Philippe avait compris que le mythe était plus puissant que la réalité et que Versailles ne pouvait se justifier qu’en devenant un établissement culturel. Il en a fait un musée ouvert à tous, notion presque banale aujourd’hui, qui ne l’était pas alors pour la destination d’un monument historique. C’est vrai, Versailles était un lieu embarrassant depuis le départ de Louis XVI et de Marie- Antoinette, le 6 octobre 1789 : la distance entre la grandeur passée et la solitude présente tenait du symbole, tant le Château n’avait de sens qu’en fonction de son histoire. À partir de la loi du 2 mars 1832, qui rattachait Versailles au domaine de la Couronne, les travaux pouvaient commencer. Travailleur acharné, le roi se mêla de tout pendant quinze ans ; il n’eut recours à aucun intermédiaire et l’architecte Frédéric Nepveu dut souvent se contenter d’appliquer les décisions royales.
Des milliers de peintures encastrées dans des boiseries blanc et or
À partir de 1833, d’un bout à l’autre du Château, dans les ailes du Nord et du Midi, les travaux ont fait naître les Galeries historiques consacrées aux batailles, de Tolbiac à Wagram, aux guerres de la Révolution, du Consulat et de l’Empire, aux États généraux, aux croisades, à la conquête de l’Algérie. Des milliers de peintures ont couvert les murs, encastrées dans des boiseries peintes en blanc et or. Les oeuvres commandées sous la monarchie de Juillet répondent aux critères attendus d’un art officiel soumis à l’idéologie royale, exposant la gloire militaire. Les artistes furent nombreux à répondre aux commandes et tous les courants artistiques furent concernés : d’abord, quelques maîtres comme Antoine Jean Gros, François Gérard ou Horace Vernet, puis surtout les élèves des élèves de Jacques Louis David : Eugène Lami, Eugène Devéria, Alexandre Évariste Fragonard, Hortense Haudebourt-Lescot, Théodore Gudin, Merry-Joseph Blondel, Ary Scheffer, Jean Alaux, Siméon Fort, mais aussi Eugène Delacroix ou le sculpteur James Pradier. Tous les styles ont été convoqués, néo-gothique dans les salles des Croisades, néo-Louis XIV et néo-Boulle dans le Grand Appartement du roi.
Au lieu de nier le passé, Louis-Philippe a instauré un va-et-vient incessant avec le présent. Le dialogue fut volontairement proposé et assumé par le roi des Français, héritier de l’Ancien Régime dans la représentation de la nouvelle dynastie. Dans ses œuvres comme dans sa décoration, le nouveau Versailles répondait à celui de Louis XIV, opposant la galerie des Batailles à la galerie des Glaces, les portraits royaux anciens vis-à-vis des effigies des princes, la conquête de la Franche-Comté face à la conquête de l’Algérie.
« Tout fut prévu, depuis les torchères et les lampes Carcel, les banquettes et les mises à distance, jusqu’au chauffage. »
Le roi chercha la correspondance dans le vocabulaire décoratif, les galeries en enfilade, les portes symétriques et les bas-lambris de marbre, les voûtes historiées jusque dans la chambre du Roi, point d’orgue de la visite où le touriste a remplacé le courtisan, mais aussi falsification d’envergure réunissant tous les Bourbons autour d’un lit « néo-incertain » commandé à Jacob-Desmalter. Ce fut dans la magnificence et dans l’allusion que Louis-Philippe, protecteur des arts comme son aîné, alla chercher le symbole.
La transformation du Château en musée ne s’est pas faite de manière radicale. Le roi n’a jamais oublié la résidence dans le corps central et les Grands Appartements ont conservé leur appellation. Quant à la disparition des appartements d’Orléans pour faire place à la galerie des Batailles, elle s’inscrit dans la série de destructions qui ponctuent l’histoire du Château depuis les années 1660, selon l’utilisation pragmatique des lieux qui sacrifia les différentes chapelles ou l’escalier des Ambassadeurs. Louis-Philippe était passionné par toutes les nouveautés techniques et il n’hésita pas à introduire des structures métalliques dans l’architecture de Jules Hardouin-Mansart afin d’éclairer les immenses galeries par des verrières zénithales. Tout fut prévu, depuis les torchères et les lampes Carcel, les banquettes et les mises à distance, jusqu’au chauffage.
Louis-Philippe avait le souci d’un enseignement normatif qui valorisait le récit ; Versailles fut son outil de propagande. Son imaginaire reposait autant sur l’art de la mémoire que sur le jeu de la récupération, mais celle-ci n’exclut pas le chef-d’oeuvre. Loin d’adhérer à l’idéologie nationaliste et coloniale de la monarchie de Juillet, et sans contradiction, l’exposition fait oeuvre de mémoire et témoigne de ce que fut Versailles pendant une grande partie du XIXe siècle, avec ses ambitions, ses caprices et ses collisions, mais aussi ses défaillances, ses ombres et ses ténèbres. Ni tout à fait château ni tout à fait musée, la part d’arbitraire des choix de Louis-Philippe en fait la saveur incomparable.
Valérie Bajou, Conservateur en chef au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
(1) François Guizot, Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps, Paris, Michel Lévy frères, 1861, tome IV, p. 250.
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: salles Afrique Constantine Smalah Maroc Vernet Féron Mer 21 Nov 2018 - 16:51
Panorama d’Afrique LCV. 19 novembre 2018 par Valérie Bajou Tout y est démesure ! Le volume des pièces, la taille des tableaux et l’éclairage zénithal qui envahit l’espace d’une lumière changeante : les trois immenses salles dites « d’Afrique », au premier étage de l’aile nord du Château, ne manquent pas d’étonner le visiteur de l’exposition "Louis-Philippe et Versailles".
Après les Galeries historiques de l’aile du Midi inaugurées en 1837, l’architecte Frédéric Nepveu entreprit de construire les salles d’Afrique qu’il dota d’immenses verrières zénithales : la salle de Constantine, inaugurée en 1842, la salle de la Smala, d’abord appelée salle Louis-Philippe, et la salle du Maroc. Leur décoration, confiée à Horace Vernet, commémore la conquête récente de l’Algérie. L’iconographie exalte l’impérialisme de la monarchie de Juillet et la gloire militaire retrouvée, mais surtout les faits d’armes des fils du roi, le duc d’Orléans à Constantine et dans le défilé des Portes de fer, puis le duc d’Aumale lors de la prise de la Smala d’Abd el-Kader.
Vernet avait découvert l’Afrique du Nord en 1833. Comme Delacroix un an plus tôt, il était fasciné par les habitants, leurs coutumes et leurs costumes, dont l’authenticité lui paraissait biblique. Il se documenta, devint membre de la Société ethnographique de Paris, et il aimait porter un costume algérien. Les salles d’Afrique furent son dernier chantier versaillais, les commandes étant passées au fur et à mesure de la conquête. Aidé par quelques élèves, il réalisa neuf grands tableaux en dix ans – le plus grand mesure plus de vingt-et-un mètres de long. Il supervisa aussi la décoration peinte des voussures confiée à Éloi-Firmin Féron.
La salle de Constantine : des héros devenus des hommes
L’architecture de la salle et son échelle monumentale ajoutent au décorum : tout vise à une image patriotique facilement compréhensible où les héros sont devenus des hommes. En effet, la doctrine de Vernet privilégiait le réalisme et renforçait le discours colonial par une série d’anecdotes et des scènes de genre au premier plan de ses toiles. Les moments dramatiques y sont violents, pourtant l’artiste donna aux soldats de la Prise de Constantine des poses de figures classiques, selon une recette d’atelier qu’il avait pu observer chez David, Gros ou Girodet. Comme Henri Delaborde, les contemporains apprécièrent « ce pêle-mêle de combattants et de débris, cette montagne vivante s’élevant sur une montagne de murs écroulés et de terrains glissants, cette vague humaine heurtant de toute son impétuosité, de toute sa furie, et les obstacles qu’elle a renversés, et ceux qui protègent encore la proie qu’elle va conquérir. Jamais l’héroïque confusion d’un assaut n’a été rendue avec plus de vraisemblance.1 » Vernet a montré ici le caractère sanglant de la conquête de l’Algérie. Par la suite, il a repoussé les combats à l’arrière-plan.
La salle de la Smala : la vie quotidienne d’un campement arabe
Dans la salle suivante, appelée aujourd’hui salle de la Smala, l’artiste mit en pratique ses principes sur la peinture d’histoire, qui devait être à la fois événementielle, c’est-à-dire pittoresque, et symbolique. Dans La Prise de la Smala d’Abd el-Kader, tableau de plus de vingt-et-un mètres de long exposé au Salon de 1845, rien ne fut traité de manière traditionnelle : à cause de son format inhabituel, l’artiste a rejeté l’épisode militaire et l’attaque de spahis de Youssouf à gauche et à l’arrière-plan pour privilégier la description de la vie quotidienne d’un campement arabe.
La mission civilisatrice de la France est traitée en creux par des personnages propulsés en avant par leurs couleurs éclatantes : un marabout lit le Coran, un juif s’enfuit en emportant ses biens, les femmes tombent des palanquins, un esclave noir embroche une pastèque ; s’y ajoutent une profusion d’accessoires, décrits avec une netteté maniaque, ainsi que des gazelles et des dromadaires sortis tout droit du Jardin des Plantes.
Le cadrage donne une impression d’arbitraire, d’indifférent, d’accidentel, le regard saute d’un groupe à l’autre avant de comprendre que le duc d’Aumale ignore les trois quarts de la scène, tandis que les tentes de cette capitale nomade, qui comptait environ quinze mille civils, sont décrites en gros plan. Pour plus de clarté, l’artiste a multiplié les points de vue et les points de fuite et dispersé sa composition dans un panorama.
Le style de Vernet n’était pas approprié à la peinture monumentale. La guerre en images impose ici un exotisme colonial, doublant la rudesse et la violence des combats par une curiosité ethnographique fantaisiste : tout en s’inspirant de tableaux célèbres, comme Napoléon sur le champ de bataille d’Eylau, de Gros ou La Mort de Sardanapale, de Delacroix, l’artiste a remplacé la grandeur et le drame par la légèreté, le pittoresque, le trivial qui trahissent autant son exaltation romanesque que son racisme. Car, si l’Oriental gagnait tous les combats esthétiques chez Gros et Girodet, il ne sort pas gagnant chez Vernet : bien sûr, il est exotique, il est aussi caractérisé, c’est-à-dire caricaturé. Le piquant des moeurs s’est substitué à la délicate question de l’assimilation incomplète.
« De l’authenticité, Vernet a glissé vers la crédibilité, la propagande ; il s’est appuyé sur le regard qui sollicite le spectateur, l’expression qui suscite l’émotion. »
De l’authenticité, Vernet a glissé vers la crédibilité, la propagande ; il s’est appuyé sur le regard qui sollicite le spectateur, l’expression qui suscite l’émotion. S’il fut indifférent au sujet principal et à l’action dramatique, ce ne fut pas pour détourner l’attention ou rendre les combats supportables : comme à la plupart de ses contemporains, la guerre en Afrique lui apparaissait comme un éblouissement d’opéra, un triomphe de panoplies que le simulacre de campement rendait plus intéressant.
La troisième salle, celle du Maroc, devait comprendre les tableaux du bombardement de Mogador et de la prise de l’île, soit huit grands tableaux et deux dessus-de-porte pour lesquels l’artiste reçut deux cent vingt mille francs. La révolution de 1848 n’a pas permis leur achèvement, mais la corniche réalisée par le sculpteur Plantar est exubérante, avec des feuilles d’acanthe, un faux marbre imitant la brèche violette et des consoles à tête de lion et trophées représentant des casques sarrasins damasquinés, des narguilés, chassemouches et mandolines. La voussure par Éloi-Firmin Féron est chatoyante, avec une profusion de motifs orientaux : termes à la peau noire, tapis et tissus d’Orient, lions et léopards.
Valérie Bajou, Conservateur en chef au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
(1) Henri Delaborde, « Horace Vernet. Ses oeuvres et sa manière », La Revue des deux mondes, 1866, p. 92.
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
Claude Monet Marquise, Marquis
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Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles Jeu 22 Nov 2018 - 6:15
Très belle et intéressante cette coupe aquarellée de l'aile du Nord avec la chapelle derrière , car elle présente une vue précise de la toiture de celle-ci avant restauration , c'est-à-dire sans les symboles royaux restitués : fleurs de lys sur la crête , chiffre de Louis XIV dans la frise de lambrequins et couronnes royales surmontant les lucarnes. Ces détails de plomb ont été je crois restitués par Questel par la suite.
G.M. co-Admin
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Sujet: Eijanpaikka fleuve Muonio François-Auguste Biard Ven 23 Nov 2018 - 10:33
Château de Versailles. Ajoutée le 21 nov. 2018 Découvrez Louis-Philippe à travers des œuvres de l'exposition "Louis-Philippe et Versailles".
"Le duc d'Orléans descendant le grand rapide de l'Eijanpaikka sur le fleuve Muonio (Laponie), août 1795", François-Auguste Biard En 1793, le duc d'Orléans est contraint à l'exil. Après avoir séjourné en Suisse et en Allemagne, il rejoint en toute discrétion la Scandinavie, au-delà du cercle polaire.
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Sujet: Re: Exposition Louis-Philippe, en 2018 à Versailles