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| Musée du Nouveau Monde, La Rochelle "Le Scalp et le Calumet" | |
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Musée du Nouveau Monde, La Rochelle "Le Scalp et le Calumet" Lun 26 Juin 2017 - 12:15 | |
| Le Scalp et le Calumet Musée du Nouveau Monde LA ROCHELLE
Du 1er juillet au 23 octobre
Organisée conjointement au musée du Nouveau Monde et au musée des Beaux-Arts de La Rochelle, l'exposition explore la manière dont l’Occident a imaginé et représenté l’Indien (d’Amérique), du XVIe siècle à nos jours et questionne les stéréotypes en suivant un fil chronologique et thématique. L’exposition réunit plus de 300 œuvres en suivant un fil chronologique et thématique et questionne les stéréotypes. Des estampes, des dessins, des peintures (dont une provenant des collections du château de Versailles voir infra), des sculptures, des objets d’arts décoratifs, des supports publicitaires et des jouets, porteurs et créateurs de cet imaginaire collectif, viennent ainsi nourrir le parcours et interroger notre vision de l'Amérindien. La découverte de l’Amérique est un bouleversement sans précédent pour les esprits européens du XVIe siècle qui voient s’élargir considérablement les frontières du monde connu. Précocement confondu avec l’Orient des Indes par Christophe Colomb, le nouveau continent ne tarde pas à susciter l’émerveillement et la fascination. Les lettres et les récits de voyages se multiplient dès le début du XVIe siècle, rapidement repris par les illustrateurs et les graveurs contemporains qui les diffusent auprès d’un large public. La cartographie des territoires découverts, la faune et la flore sont abondamment représentés. Mais la figure qui concentre toute l’attention et les interrogations des Occidentaux est évidemment cet Homme qui peuple l’Amérique, le mal nommé « Indien ». Sa figure ambivalente n’a dès lors jamais cessé de peupler notre imaginaire : du bon primitif au héros romantique en passant par l’éternel libertaire et le sauvage sanguinaire, sa représentation a fait preuve d’une remarquable polysémie, se réinventant au gré des courants philosophiques, scientifiques et artistiques du Vieux Continent. Musée du Nouveau Monde 10, rue Fleuriau 17000 LA ROCHELLESite internetwww.facebook.com/mah17000Téléphone 05.46.41.46.50 _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Danse indiens Iowas Tuileries 1845 Karl Girardet Lun 26 Juin 2017 - 12:16 | |
| Oeuvre prêtée par le château de Versailles, commandée à Karl Girardet par Louis-Philippe pour le palais des Tuileries en 1845 :Danse d'indiens Iowas aux Tuileries, le 21 avril 1845Nº d'inventaire: MV 6138 Girardet, Karl (peintre) Date de création : 1845 (XIXe siècle) Dimensions : 39 x 53,5 cm cadre: 50,5 x 64,5 x 5,5 cm Matière et technique : huile sur toile © Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin Après avoir parcouru les États-Unis entre 1831 et 1838 afin de rencontrer les tribus amérindiennes, de peindre leurs membres et leurs coutumes, et de recueillir des objets, George Catlin (1796-1872), artiste-peintre américain spécialisé dans la représentation des Indiens d'Amérique, entreprit de présenter sa collection. La peinture de Karl Girardet témoigne du passage de Catlin à Paris et montre plus particulièrement ce qui retint l’attention à l’époque : la présence de véritables Indiens d’Amérique en France et la découverte d’une culture étrangère. Ce que choisit de peindre Girardet, peintre favori de Louis-Philippe chargé d’immortaliser la rencontre entre les autochtones américains et le roi, est en effet significatif. Alors que Catlin a élaboré sa collection comme un ensemble inséparable et qu’il a sans doute commencé par présenter ses toiles et les objets qu’il a rapportés, Girardet se focalise sur la partie vivante du musée de Catlin : il figure la troupe en plein spectacle et prend soin de détailler l’ensemble de ses membres – les hommes qui dansent, ceux qui jouent de la musique, mais aussi les femmes et les enfants. Il met ainsi en avant ce qui frappa l’ensemble des visiteurs du musée Catlin : la possibilité de rencontrer des étrangers venus de contrées exotiques, et surtout la sensation de se trouver face à un véritable groupe culturel, en l’occurrence une famille, et non devant une reconstitution factice de l’altérité amérindienne. La composition de la toile met en scène de manière explicite cette rencontre entre deux cultures : à gauche se trouve le groupe des Amérindiens ; à droite celui du roi et des autres Occidentaux assistant à leur spectacle. Les Indiens qui dansent au centre occupent ainsi une position intermédiaire entre les deux côtés du tableau ; ils lient deux espaces qui seraient autrement séparés, signifiant le lieu de la rencontre. C’est à travers la représentation donnée par la troupe d’Amérindiens de Catlin que ces deux cultures sont entrées en contact, ou, plus précisément, que les Français ont appris à connaître les Indiens d’Amérique. Claire LE THOMAS, « La réception du musée indien de George Catlin », Histoire par l'image Texte intégral : https://www.histoire-image.org/etudes/reception-musee-indien-george-catlinSujet connexe : La Laponie Mythique. Le voyage du duc d'Orléans en 1795. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6942 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: Musée du Nouveau Monde, La Rochelle "Le Scalp et le Calumet" Mar 27 Juin 2017 - 21:29 | |
| Louis-Philippe avait rencontré des indiens lors de son séjour américain. Et des lapons lors de son séjour en Europe très au Nord (il y aurait fait souche, d'ailleurs). Question altérité, il en connaissait un rayon, lui qui avait voyagé plus que nul autre à son époque et souvent au plus près des locaux. Il s'agit en quelque sorte du voyage-retour que nous avons sous les yeux. | |
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| Sujet: Re: Musée du Nouveau Monde, La Rochelle "Le Scalp et le Calumet" | |
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| | | | Musée du Nouveau Monde, La Rochelle "Le Scalp et le Calumet" | |
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