Expo : Graver pour la roi, la Chalcographie du Louvre, 2019

Le musée du Louvre propose une exposition autour des matrices gravées de la Chalcographie, intitulée Graver pour le roi, du 21 février au 20 mai 2019.
Une plongée dans l'univers de la gravure, avec une présentation des plaques commander par Colbert pour Louis XIV.

L'histoire de la gravure française à portée de main. Voilà ce que propose le musée du Louvre à travers l'exposition Graver pour le roi du 21 février au 20 mai 2020.
Une rétrospective qui invite les visiteurs à découvrir l'art de la gravure à travers la collection de la Chalcographie du Louvre, créée en 1797 sous le Directoire et née de la réunion de "trois collections de matrices gravées constituées depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle".

Une institution qui comprend donc les matrices du Cabinet du roi et ses "mille plaques commandées par Colbert pour illustrer la grandeur du règne de Louis XIV", mais également celles du fonds des Menus-Plaisirs ainsi que celles de l'Académie royale de peinture et de sculpture.
Au total, 14 000 matrices gravées sur cuivre composent la Chalcographie, qui avait pour ambition à l'époque de sa création d'utiliser "l'impression des estampes" dans le but de "diffuser l'image des chefs-d'oeuvre du musée".

Une rétrospective qui présente ainsi environ 120 œuvres, dont près de 70 matrices gravées en provenance de ces trois collections historiques.
Des oeuvres exposées "en regard de dessins du département des Arts graphiques du musée du musée du Louvre" ainsi que d'estampes en provenance de la collection Edmond de Rothschild et de la Bibliothèque Nationale de France.
L'occasion de découvrir de façon originale une partie de l'histoire de France...

En savoir plus sur https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/183414-graver-pour-le-roi-l-exposition-au-musee-du-louvre#7h54KexpSfp3XBkl.99

http://presse.louvre.fr/graver-pour-le-roi/

21 février - 20 mai 2019
Graver pour le roi
Collections historiques de la Chalcographie du Louvre

Réunissant exceptionnellement plus d’une centaine d’œuvres, l’exposition retrace les origines de la Chalcographie du Louvre avec près de soixante-dix matrices gravées de sa collection, présentées en regard de dessins du département des Arts graphiques du musée du Louvre et d’estampes de la collection Edmond de Rothschild et de la Bibliothèque nationale de France. Cette exposition s’inscrit dans une actualité importante pour la Chalcographie du Louvre : les matrices d’estampes antérieures à 1848 appartenant à cette collection singulière, dont il n’existe que peu d’équivalents dans le monde, ne pourront plus servir à l’impression dans les ateliers de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais (Rmn-GP) à partir de 2020.

Créée en 1797 sous le Directoire, la Chalcographie du Louvre conserve plus de 14 000 matrices gravées sur cuivre, utilisées pour l’impression des estampes, et a pour vocation de diffuser l’image des chefs-d’œuvre du musée par l’estampe.
Cette institution, qui dépend du musée du Louvre, est née de la réunion de trois collections de matrices gravées constituées depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle : le Cabinet du roi comprenant près de mille plaques commandées par Colbert pour illustrer la magnificence du « Roi-Soleil » ; le fonds des Menus-Plaisirs qui diffusa l’image des grandes cérémonies de la Cour et des réjouissances publiques au XVIIIe siècle ; et la collection de l’Académie royale de peinture et de sculpture constituée des morceaux de réception et de planches gravées que l’institution a acquise durant la seconde moitié du XVIIIe siècle pour constituer son fonds éditorial.

Tout en soulignant le rôle crucial qu’ont eu ces collections de matrices gravées dans la diffusion de l’image du roi et de ses institutions artistiques en France durant la seconde moitié du XVIIe et au XVIIIe siècles, cette exposition vise à appréhender, par une confrontation du cuivre et de l’épreuve, le cœur du travail de l’art du graveur.
Cette idée de confrontation s’affirme par un choix muséographique de présentation de l’outil matrice en parallèle de tirages anciens, de sculptures et peintures faisant écho aux dessins préparatoires révélant un art de la gravure en amont de la création.
Enfin, cette exposition favorise une vision patrimoniale et esthétique de ces matrices, trop souvent regardées uniquement comme des outils et souvent traitées comme tels, pour que le public découvre ces cuivres pour eux-mêmes, soit de véritables objets d’art.

Commissaire de l’exposition :
Jean-Gérald Castex, conservateur au département des Arts graphiques, musée du Louvre.

CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Coédition, musée du Louvre éditions / Liénart éditions.
208 pages, 150 illustrations, 29 €.

AUDITORIUM DU LOUVRE
Mercredi 27 février à 12h30
Présentation de l’exposition
Par  Jean-Gérald  Castex, commissaire de l’exposition

ÉVÉNEMENT
Samedi 23 et dimanche 24 février
Les week-ends du Cabinet des dessins et des estampes.
11h30 : visite de l’exposition
14h à 17h : initiation aux techniques d’arts graphiques

INFORMATIONS PRATIQUES
Horaires : de 9h à 18h, sauf le mardi. Nocturne mercredi et vendredi jusqu’à 22h.
Tarif unique d’entrée au musée : 15 €.
Renseignements: www.louvre.fr
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Un extrait d'un article publié aujourd'hui dans le Figaro  ici revient sur l'arrêt des tirages à partir des matrices antérieures à 1848 :

La cote des gravures du Louvre va monter mécaniquement pour les tirages dont il n'existe pas d'exemplaire sur le marché de l'ancien.

Un placement sûr donc

Confirmation de l'info éditée supra :

Les ateliers d’art des musées nationaux ont reçu l'autorisation de la Chalcographie du Louvre d'imprimer dix ultimes tirages d'une sélection de huit plaques de cuivre gravées !

Un tirage exceptionnel sur des plaques qui ne sont normalement plus utilisées car trop anciennes pour des tirages à la demande.
Chaque estampe est datée, numérotée, timbrée et livrée avec certificat d'authenticité.  

Les matrices d’estampes antérieures à 1848, dont il n’existe que peu d’équivalents dans le monde, ne pourront plus servir à l’impression à partir de 2020.


Lien vers le site (ICI)

Je ne saurais trop recommander cette exposition qui donne à voir les plaques de cuivre aciérée et les tirages en rapport.
Les plaques à elles seules valent le déplacement, on est au plus près du travail de l’artiste qui n’est pas loin du geste du ciseleur tant sur bronze que sur or.


Ces plaques sont très difficilement photographiables. A apprécier sur place !

Présentation d'exposition : Graver pour le roi
Conférence par Jean-Gerald Castex, musée du Louvre (Auditorium du Louvre, le 27 février 2019)
Durée : 1h10