Hyacinthe, un amour malheureux d’Apollon

Origine: Mythologie grecque
Catégorie : Mortel
Allégorie ou symbolique : Métamorphose, amours des dieux
Sujet lié : Métamorphose d’Ovide
Emblème, représentation : Jeune homme expirant, jacinthe ou Iris (fleurs)
Personnages liés : Apollon, Zéphyr

Lien vers le mythe sur internet : https://mythologica.fr/grec/hyacinthos.htm

Ce tableau fut commandé par Louis XIV pour le Grand Trianon, vers 1688. Il appartenait à un cycle dédié à l'Histoire d'Apollon.
Il est alors placé dans l'appartement de Madame de Maintenon au Grand Trianon.

L’ensemble est déposé lors du réaménagement des lieux pour Louis XV et Mme de Pompadour vers 1745.
En 1760, ce tableau est probablement dans les murs de l'hôtel de la Surintendance avec les autres tableaux de la série. Il est nommément cité en 1784 au magasin de la Surintendance.

Saisi à la Révolution, il voyage alors d’une résidence à l’autre, au château d'Eu sous Monarchie de Juillet, aux Tuileries en 1854, au Louvre en 1871 puis au musée de Fontainebleau jusqu’en 1928.
Il revient à Versailles en 1933. Il est actuellement accroché dans la chambre de repos ou Cabinet de travail de l'Empereur au Grand Trianon, ancienne pièce de l’appartement de Mme de Maintenon.

Ce tableau fait partie d’une suite de 4 toiles commandées en 1769 aux peintres Jollain et Lepicié comme dessus-de-porte pour le salon de compagnie du petit Trianon.

L’auteur, Nicolas-René Jollain, dit le Jeune, est issu d’une famille d’artistes.
Il est probablement le fils de Nicolas René Jollain le Vieux, peintre du roi, auteur d’ un portrait de Louis XIV assis présentant les plans de la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr, œuvre conservée dans les collections du château de Versailles.

Pour le Petit Trianon à Versailles, il reçoit en 1769 la commande prestigieuse d’une paire de dessus-de-porte.  
Ces peintures illustrent respectivement Hyacinthe changé en fleur et Clytie changée en tournesol, tputes deux revenues in situ dans le salon de compagnie du petit Trianon.

Merci cher Noisy pour ce sujet.

J’ignorai cette histoire jusqu’à la semaine dernière, quand je découvris cette toile à Venise :