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Histoire, description et guide du chateau de Versailles
Petit Palais. Exposition Paris romantique, 1815-1848
4 participants
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Petit Palais. Exposition Paris romantique, 1815-1848 Mer 22 Mai 2019 - 8:43
Paris romantique, 1815-1848 Petit Palais Du 22 mai 2019 au 15 septembre 2019
Après « Paris 1900, la Ville spectacle », le Petit Palais présente «Paris romantique» et poursuit ainsi son évocation des grandes périodes fondatrices de l’identité de Paris.
Cette exposition-événement offre un vaste panorama de la capitale durant les années romantiques, de la chute de Napoléon à la révolution de 1848. Plus de 600 œuvres : peintures, sculptures, costumes, objets d’art et mobilier plongent le visiteur dans le bouillonnement artistique, culturel et politique de cette époque.
Grâce à une scénographie immersive, le parcours invite à une promenade dans la capitale à la découverte des quartiers emblématiques de la période : les Tuileries, le Palais-Royal, la Nouvelle-Athènes, la cathédrale Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, ou les Grands Boulevards des théâtres. Dans le même temps, un volet dédié aux salons littéraires et mondains est présenté au musée de la Vie romantique et complète l’exposition.
Le parcours qui suit le déroulé d’une journée débute au petit matin dans les salons du palais des Tuileries, résidence royale et siège du pouvoir politique. Grâce à des prêts exceptionnels, notamment du musée des Arts décoratifs, certains intérieurs sont évoqués ainsi que des personnalités qui ont influencé la mode, comme la duchesse de Berry ou pratiqué les arts comme Marie d’Orléans dont l’œuvre sculpté est remarquable.
La journée se poursuit par une balade au Palais-Royal. Une spectaculaire maquette provenant du musée Carnavalet et une reconstitution scénographique permettent de revivre l’animation propre à ce temple du commerce et des plaisirs. Un ensemble d’objets de luxe, petits bronzes et accessoires de mode rappellent le raffinement de l’artisanat d’art de cette époque. Une sélection de costumes, prêtés par le Palais Galliera illustrent également le « chic » des Parisiennes et des dandys faisant déjà de Paris la capitale de la mode.
Le visiteur découvre ensuite un accrochage à touche-touche d’œuvres, qui recrée le Salon tel qu’il était présenté au Louvre. Peintures et sculptures s’y répondent et les représentants des différentes tendances artistiques y sont présentés côte-côte. On retrouve ainsi Chassériau,Delacroix, Girodet, Ingres, ou encore Vernet et Delaroche, à côté de Bosio, David d’Angers, Pradier ou Préault pour la sculpture.
Le parcours se poursuit par une salle dédiée au goût pour le Moyen-Âge que l’on redécouvre après la Révolution. Il inspire les peintres « troubadour » avant d’enthousiasmer les artistes romantiques. Le succès du célèbre roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris (1831) ravive la passion populaire pour des « siècles obscurs » et le patrimoine du vieux Paris pittoresque.
L’exposition rappelle ensuite que cette effervescence culturelle a pour toile de fond une forte instabilité politique. En juillet 1830, le roi Charles X est renversé. À sa place, Louis-Philippe, est porté au pouvoir mais n’en devient pas moins très vite impopulaire. Les émeutes sont nombreuses, comme en témoigne la célèbre lithographie d’Honoré Daumier, Le massacre de la rue Transnonain (1834). Un ensemble de caricatures politiques de Daumier, Granville, Traviès, Roubaud restitue les débats et les luttes politiques de la période tandis qu’une sélection de peintures et de sculptures rappelle les combats menés dans les rues de Paris en juillet 1830.
Le thème révolutionnaire est également abordé par le biais de deux œuvres emblématiques créées la même année : Hernani de Victor Hugo et La Symphonie fantastique d’Hector Berlioz. La période voit également apparaître le mythe de l’artiste bohème, en quête d’inspiration et de reconnaissance, incompris du public bourgeois et voué à la misère. Des peintures et gravures évoquent la vie de ces artistes mais également les divertissements populaires comme les bals et les fêtes costumées qui se développent à cette période.
Le visiteur part ensuite à la découverte de la Nouvelle Athènes, quartier situé près de la gare Saint Lazare, et qui abrite alors de nombreux ateliers d’artistes : celui d’Ary Scheffer, aujourd’hui musée de la Vie Roman-tique, de Géricault et même pendant un temps, celui de Delacroix mais aussi les demeures de George Sand, Chopin...
La journée se termine sur les Grands Boulevards, lieu de promenade et de distraction favoris des Parisiens où se situent le Théâtre italien pour l’opéra et les salles de spectacles plus populaires. On retrouve les figures des grandes « vedettes » comme l’actrice Marie Dorval, l’acteur Mélingue, les danseuses Fanny Essler et Marie Taglioni à travers des portraits, des objets-souvenirs et des projets de décors et de costumes.
Le parcours se clôt par la révolution de 1848 et la désillusion de la génération romantique avec la présentation du manuscrit original de L’Éducation sentimentale de Gustave Flaubert.
L’exposition se prolonge au musée de la Vie Romantique qui propose quant à lui une immersion au cœur des salons littéraires de l’époque. Peintures, sculptures, dessins, vêtements et manuscrits sont exposés au sein d’un parcours riche d’une centaine d’œuvres qui présente l’atmosphère, le déroulement et la postérité de ces salons. Véritables « laboratoires » de l’écriture romantique, ils réunissent les plus grands écrivains du début du XIXe siècle comme Victor Hugo, Honoré de Balzac et Théophile Gautier. Ces salons expriment la fraternité des arts chère au mouvement romantique. L’exposition met ainsi en valeur ces jeux d’échos entre la littérature, les beaux-arts et la musique. Des dispositifs numériques de médiation, un cabinet d’écoute ainsi qu’une riche programmation culturelle complètent cette exposition.
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: LouisXVIII Angoulême guerre Espagne Thomas 1823 Mer 22 Mai 2019 - 8:45
Parmi les œuvres exposées, proviennent du château de Versailles :
Tableau commandé pour le château de Villeneuve-L'Etang par la duchesse d'Angoulême qui ne le reçut pas, 1823 ; achat en vente publique à l'hôtel Drouot, étude Ader-Picard-Tajan, 15 juin 1984, cat n°18.
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
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Sujet: Scheffer Henry Louis-Philippe famille Mer 22 Mai 2019 - 8:46
Historique : sans doute commande par la Liste civile, pour Versailles pour 10000 francs, 15 novembre 1836 (AMN, 2DD5) ; premier acompte de 5000 francs, 19 décembre 1836 ; deuxième acompte de 2500 francs, 30 mai 1837 ; dans la descendance du roi Louis-Philippe depuis l’origine : dans le règlement du domaine privé, en 1851 ; au château d'Eu, chez le comte de Paris, en 1897 (inventaire AN, AP 300, III, 900) ; à Twickenham, chez le comte de Paris, en 1899 (catalogue de la collection, York-House-Twickenham, n° 114) ; achat en vente publique Sotheby’s Paris, n°33, 29 septembre 2015 ; entré à Versailles, 2015.
Nous avons pu identifier ce grand portrait de famille comme celui commandé le 15 novembre 1836 à Henry Scheffer pour Versailles. Louis-Philippe s’est fait représenter en famille, entouré de son épouse, de sa sœur et de tous ses enfants : au premier rang et de gauche à droite, Antoine, duc de Montpensier, la reine Marie-Amélie, Louise, reine des Belges, et Adélaïde d’Orléans, dite Madame Adélaïde ; au second rang, Clémentine et Marie, François, prince de Joinville, Ferdinand-Philippe, prince royal et héritier du trône, Louis, duc de Nemours, et Henri, duc d’Aumale.
La composition ne doit rien au hasard : le roi est au centre du tableau, en face de l’aînée de ses filles, déjà reine, et encadré de ses plus fidèles alliées, son épouse et sa sœur ; son héritier occupe aussi une position centrale, derrière lui, dominant de sa stature ses frères et sœurs. Le souverain en habit brun, ceint du grand cordon de la Légion d’honneur, qui suffit à marquer sa fonction.
Le cadre de cette réunion de famille est très vraisemblablement l’un des salons du Palais-Royal, un choix significatif des goûts du souverain, très attaché à sa résidence personnelle, qu’il préféra toujours au palais des Tuileries, résidence officielle de la Couronne, où il ne s’installa que plus d’un an après son accession au trône, sous la pression de son entourage. Le tableau apparaît comme une commande très ciblée du roi des Français, une scène familiale, destinée à faire connaître sa nombreuse famille, les liens qui l’unissent et la relative simplicité de son mode de vie.
Arrivés en France sous l’Empire, les Frères Scheffer bénéficièrent de la faveur soutenue de la maison d’Orléans, l’aîné Ary, étant même à son service, comme professeur de dessin des aînés des enfants princiers, puis bénéficiaire de quelques belles commandes pour les Galeries historiques de Versailles. Quant à Henry, considéré essentiellement comme portraitiste, il s’est illustré comme peintre d’histoire pour Versailles, avec notamment l’Entrée de Jeanne d’Arc à Orléans, en 1429, placée au centre de la galerie des Batailles, dans la tribune. Le musée Condé de Chantilly conserve un portrait en buste du roi, signé par l’aîné en 1835, qui pourrait bien avoir servi de modèle au cadet pour la figure du souverain, et Versailles conserve un portrait en pied de Ferdinand-Philippe d’Orléans daté par Henry Scheffer de 1834 (MV 5225), qui présente une grande similitude avec celui du prince dans ce portrait de famille. Sans doute inachevé et jamais livré officiellement, ce tableau est parvenu aux descendants du souverain dans le cadre du règlement de sa succession.
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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Sujet: Marie d'Orléans atelier gothique Tuileries Lafaye Prosper Mer 22 Mai 2019 - 8:47
Commandé par Louis-Philippe pour le château de Saint-Germain, 1842 ; succession du duc de Vendôme, vente à Paris, galerie Georges Petit, 4 décembre 1931, n° 43, acquis à cette vente.
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Sujet: pianiste Pierre-Joseph Zimmermann Lafaye Prosper Mer 22 Mai 2019 - 8:49
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Sujet: Attentat Fieschi Revue Garde nationale Lami Eugène Mer 22 Mai 2019 - 8:51
Commandé pour 8000 francs Versailles, 12 février 1842 ; premier acompte de 2666 francs, 18 avril 1842 ; deuxième acompte de 3000 francs, 20 août 1842 ; solde de 2334 francs, 9 avril 1846 ; collection Louis-Philippe ; envoyé à Versailles, 20 août 1846 ; mentionné dans la 2ème salle du pavillon de Chimay (n°164) à l’attique du corps central, dans l’inventaire de 1850. Sujet connexe : Expo. Eugène Lami : Peintre et décorateur de la famille d'Orléans
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Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6942 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
Sujet: tabouret ployant Bellangé mobilier menuiserie Mer 22 Mai 2019 - 10:33
C'est une exposition exceptionnelle qui regroupe un très grand nombre d’œuvres balayant les créations artistiques de la Restauration à la chute de Louis-Philippe. On retrouvera avec plaisir des oeuvres vues dans les deux expositions Louis-Philippe et dans la récente expo Eugène Lami.
N'oublions pas ce tabouret présenté comme un ployant, également prêté par Versailles :
Clin d'oeil à l’exposition exposition Louis-Philippe de Versailles, elle se conclut de la même manière, par son bureau fracturé :
Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: Re: Petit Palais. Exposition Paris romantique, 1815-1848 Mer 22 Mai 2019 - 10:55
Historique du pliant présenté par ce cher Lebrun : Trente-six pliants d'étiquette sont livrés par Pierre-Antoine Bellangé (1750-1827) pour le grand salon de Madame, duchesse de Berry, au palais des Tuileries au rez-de-chaussée du pavillon de Marsan (c'était l'appartement du duc de Berry avant son mariage), dont le mobilier a été renouvelé à partir de 1821 à la fin du deuil suivant la mort du duc, en février 1820. Rentrent au Garde-Meuble en 1833 ; trente recouverts en 1835, par Laflèche, d'une tapisserie de Beauvais et envoyés à Versailles la même année (V 4182) ; en magasin en 1840 ; répartis en 1855 entre le Cabinet de travail de Louis XV (Vmb 1092.1-17) et le Cabinet des Médailles, ancien cabinet intérieur de Madame Adélaïde (Vmb 1134.1-13). Exposés aujourd'hui à l'attique de l'aile Nord.
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: paire vases CharlesVII Agnès Sorel Fragonard Thion Mer 22 Mai 2019 - 10:56
Paire de vases aux portraits dits de Charles VII et Agnès Sorel. La forme de ce vase, créée par Fragonard, est admise par Alexandre Brongniart le 25 juillet 1823. Au palais des Tuileries, dans l'appartement du duc d'Orléans en 1833, dans le cabinet de travail ; rentrée au Garde-Meuble en 1836 ; envoyée par le Mobilier national au palais de Trianon le 9 avril 1851 (n° 13722, anses fracturées) ; dans la galerie du Grand Trianon en 1855 (anses fracturées) (T 1379) ; en 1894 dans l'aile gauche, dans l'appartement dit de Madame (anses fracturées).
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G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: pendule Robin Pons Desarnaud cristal Tuileries Elysée Mer 22 Mai 2019 - 10:57
Pendule qui pourrait avoir fait partie d'une livraison effectuée fin 1817 au Garde-Meuble par Madame Desarnaud de deux pendules et quatre vases en cristal taillé et bronze doré destinés à orner le boudoir de la duchesse d'Angoulême aux Tuileries, ainsi que le cabinet de toilette de la duchesse de Berry à l'Elysée (devis du 31 décembre 1817).
Le 22 janvier 1818, l'une des pendules à colonnes en cristal fut envoyée à l'Elysée pour le cabinet de toilette de la duchesse de Berry (estimée 900 francs). Elle passa aux Tuileries et se trouvait en 1826, pavillon de Marsan, appartement de la duchesse de Berry, cabinet de travail (n° 18031). Ce qui est certain c'est que la pendule actuellement à Versailles rentra en 1838 du magasin des rebuts. Restaurée, elle est envoyée au Petit Trianon le 18 juillet 1839, pour le cabinet de toilette de la duchesse d'Orléans, épouse, depuis 1837, de l'héritier du Trône (n° 23990, n° T 7484 de l'inventaire de 1839). On la retrouve en 1852 (T 2163) et 1855 (T 2071) au rez-de-chaussée de Trianon-sous-Bois, lettre A, salon. Renvoyée fictivement au Garde-Meuble le 22 mai 1858, elle passe à Versailles dans l'appartement de Monsieur de Saint-Yon, adjudant du palais (appartement 303).
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Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12919 Date d'inscription : 24/10/2011
Sujet: Re: Petit Palais. Exposition Paris romantique, 1815-1848 Mer 22 Mai 2019 - 11:21
La pendule est conservée dans l'appartement de Louis-Philippe, chez le baron Fain, dont la chambre est consacrée au mobilier des fils de Louis-Philippe à Trianon sous bois.
Nombre de messages : 3384 Age : 50 Localisation : Loin Date d'inscription : 14/03/2008
Sujet: Re: Petit Palais. Exposition Paris romantique, 1815-1848 Mer 22 Mai 2019 - 11:58
GM a écrit:
Pendule qui pourrait avoir fait partie d'une livraison effectuée fin 1817 au Garde-Meuble par Madame Desarnaud de deux pendules et quatre vases en cristal taillé et bronze doré destinés à orner le boudoir de la duchesse d'Angoulême aux Tuileries, ainsi que le cabinet de toilette de la duchesse de Berry à l'Elysée (devis du 31 décembre 1817).
Faut-il faire le lien avec cette table de toilette ?
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: François-René vicomte Chateaubriand Dejuinne Mar 11 Juin 2019 - 9:19
Parmi les portraits exposés, proviennent des collections du château :
Réplique autographe du tableau peint en 1809 et présenté au Salon de 1810 ; Girodet confie cette copie à son élèvre François-Louis Dejuinne en compensation de son échec au concours de 1811 ; Salon de 1814, n°442 (?) ; collection Chéramy ; acquis à la vente Chéramy pour 2200 francs, 1908, n°69 ; entré à Versailles, 29 juillet 1908.
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Sujet: Charles Baudelaire Emile Deroy portrait Mar 11 Juin 2019 - 9:19
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Sujet: Marie-Henri Beyle Stendhal Johan-Olaf Södermark Mar 11 Juin 2019 - 9:23
Dans notre éphéméride versaillais, nous avions rapporté la visite des Trianon de Stendhal le 9 mai 1810, brièvement évoquée dans l'une des lettres qu'il écrivit à sa soeur Pauline Périer-Lagrange :
"Les Trianons sont jolis ; rien de triste, rien de majestueux. Les ameublements ne sont pas assez beaux pour un souverain qui veut jouer ce rôle, ils manquent quelquefois de la commodité que rechercherait l’homme voluptueux en quittant l’habit de souverain. Les appartements du prince de Saxe-Teschen valent mieux, je crois. Nous rencontrons à chaque instant M. de Marescalchi* et sa troupe. Nous sommes gais, amusés, contents. Beaux meubles en acajou ornés de bronzes charmants. Joli tableau de la bataille d’Arcole. Mauvais bustes de famille, mais avec des inscriptions de bon goût ; les noms seulement : Louis, Joseph, Élisa, Pauline. La chambre de l’Empereur me frappe par l’absence de la volupté : petite, peu commode, peu tranquille, de plain-pied. Quatre belles gravures françaises : la Vierge jardinière, Bélisaire, l’Éducation d’Achille et l’Enlèvement de Déjanire, je crois. Très joli jardin anglais de Trianon, mélangé d’un petit bout à la française ; il y a de grands arbres, grand mérite pour un jardin anglais, et des arbres précieux ; plaisir de roi qui ne me dit rien, mais c’est beaucoup pour des âmes qui restent au-dessous de l’amour du beau."
* Ferdinando, comte Marescalchi (1754-1830) fut nommé ministre des Relations extérieures de la République italienne, avec résidence à Paris. À Paris, Marescalchi loua l'Hôtel de Massa où il multiplia les fêtes. Ses réceptions fastueuses firent date dans les chroniques parisiennes. En 1809, il reçoit chez lui l'Empereur, à la veille de partir pour Wagram. (w.)
(Stendhal Œuvres intimes, t. I, Paris, Gallimard, 1981.)
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Sujet: Charles Nodier Jean-Baptiste-Paulin Guérin portrait Mer 10 Juil 2019 - 8:55
L'on y (re)trouvera également le portrait de Charles Nodier, par Guérin :
Ce portrait commandé pour 500 francs, le 8 août 1844 (payé le 5 février 1845) faisait partie de la collection Louis-Philippe. Ecrivain, romancier et académicien français, Charles Nodier participa activement à la naissance du mouvement romantique.
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Sujet: Federico Madrazo Kuntz Isidore-Justin-Séverin baron Taylor Mer 10 Juil 2019 - 9:11
Le dramaturge Isidore Justin Séverin Taylor, baron Taylor (1789-1879) est également un précurseur du mouvement romantique. En 1818, il commença, avec Charles Nodier (supra), la rédaction d'une série de volumes sur différentes régions françaises, dont la publication s'étala sur soixante ans ; intitulée Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, elle constituait le premier catalogue sérieux des richesses du patrimoine français. Ce portrait est un don de Mme Maria de Madrazo, en 1922, envoyé par le Louvre à Versailles le 14 mai 1923.
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G.M. co-Admin
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Alexandre Aguado (1784-1842), riche banquier et homme d'affaires, reste surtout célèbre, dans le domaine des arts, pour avoir constitué une remarquable galerie de peintures, riche de plus de 500 œuvres, comptant tous les grands noms des écoles italienne (Raphaël, Corrège, Bronzino, Titien, etc.) ou flamande (Rubens, Van Dyck, Téniers, etc.) mais plus particulièrement réputée pour ses tableaux espagnols qui formaient les deux tiers de l’ensemble ; elle rendit familière au public parisien les noms de Murillo, Zurbaran ou Vélasquez, jusque-là peu connus en France, et permit pour la première fois aux artistes français d’étudier ces maîtres.
La galerie de peinture de l'hôtel Aguado Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Entrepreneur au goût du risque, il est l'un des premiers à investir dans une propriété viticole du Bordelais, le célèbre Château-Margaux, ainsi que dans les innovations technologiques de son temps : les forges du Creusot et le chemin de fer Paris-Rouen-Dieppe. Parvenu arrogant en quête de reconnaissance, il est aussi le mécène prodigue de l'Opéra où brille alors l'étoile de Rossini, et l'ami d'éminentes personnalités du Tout-Paris romantique de Louis-Philippe comme Balzac, Vigny et George Sand.
J.P. Luis L'ivresse de la fortune : A. M. Aguado, un génie des affaires
Pour mémoire, il est le beau-père de Marie-Claire-Emilie Mac Donnel, vicomtesse Aguado, marquise de Las Marismas, qui fut l'une des Dame d'Honneur de l'Impératrice Eugénie.
Marie Claire Emilie Mac Donnel, née le 24 octobre 1817,en Algérie, épousa Alexandre, vicomte Aguado, marquis de Las Marismas (en 1842). Photographe, consul anglais à Alger, il naquit le 9 août 1830 au Château de Prit-Bourg (Evry 91), et mourut à Paris, le 19 mai 1893, à l’âge de 62 ans.
Nous la retrouvons dans le célèbre tableau peint par Winterhalter en 1855, ci-dessous :
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Vidame du Hayreu-Hersay Invité
Nombre de messages : 3384 Age : 50 Localisation : Loin Date d'inscription : 14/03/2008
Sujet: Re: Petit Palais. Exposition Paris romantique, 1815-1848 Mer 10 Juil 2019 - 9:49
Merci cher GM pour ces précieuses informations.
Rappelons également qu'Aguado fut propriétaire de l'ancienne demeure des ducs d'Antin et de Bathilde d'Orléans :
... à savoir le château de Petit-Bourg à Evry, ville dont il fut élu maire en 1831 et où un boulevard porte désormais son nom.
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Paris romantique salons littéraires Baudelaire Emile Leroy Jeu 18 Juil 2019 - 9:00
L’exposition se prolonge au musée de la Vie Romantique qui propose quant à lui une immersion au cœur des salons littéraires de l’époque, l'on y retrouve notamment le portrait de Baudelaire par Emile Leroy, provenant des collections du château (illustré supra).
Scribe Accroupi. 17 juil. 2019 Grâce à la présentation de plus d’une centaine d’œuvres, partez à la découverte des salons littéraires de la première moitié du XIXe siècle avec Gaëlle Rio, directrice du musée de la Vie Romantique et commissaire de l’exposition.
Exposition "Paris romantique 1815-1848 : les salons littéraires" Paris, Musée de la Vie Romantique 22 mai - 15 septembre 2019
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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Sujet: Christophe Leribault Petit Palais Paris Romantique Mar 27 Aoû 2019 - 9:40
Suivez Christophe Leribault, directeur du Petit Palais, à la découverte de l'effervescence artistique du Paris des années 1815-1848.
Scribe Accroupi. Ajoutée le 20 août 2019. Durée 29:16
Exposition "Paris Romantique 1815-1848" Jusqu'au 15 septembre 2019 Petit Palais (Paris)
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Sujet: Re: Petit Palais. Exposition Paris romantique, 1815-1848
Petit Palais. Exposition Paris romantique, 1815-1848