France 5 : Versailles, les défis du Roi Soleil

Versailles, les défis du Roi Soleil
Jeudi 19 septembre à 20h50 sur France 5

Lorsque le jeune roi de France, Louis XIV, choisit Versailles pour faire construire sa future résidence, il ne pouvait choisir pire endroit : un plateau marécageux.

Comment la science a-t-elle façonné le château compte tenu de ce handicap ?

Dans tous les domaines nous découvrons comment la recherche la plus pointue du 17e siècle, s’est inventée, afin de ne jamais décevoir le monarque ! Comment les scientifiques les plus réputés ont pris des risques, franchi de multiples obstacles, innové comme jamais, pour répondre aux attentes d’un roi qui veut impressionner le monde. Parmi les demandes les plus folles du souverain, se pose la question centrale de l’alimentation en eau du palais et des nombreux bassins, jardins et fontaines. C’était assurément le pari le plus complexe à remporter pour les hommes de sciences.

Aujourd’hui, les meilleurs spécialistes de toutes les disciplines, nous permettent de revivre le Versailles de Louis XIV. Nous découvrons les multiples innovations qui ont permis aux scientifiques et aux bâtisseurs de l’époque de construire un château extraordinaire. Quand les caprices d’un roi permettent de faire avancer la science…

SCIENCE GRAND FORMAT. Tous les jeudis à partir de 20h50
Un film de Philippe Tourancheau
Production Eclectic 2019

Merci cher GM pour cette annonce.

Nous verrons bien la semaine prochaine, mais la présentation qui en est faite laisse penser que ce documentaire risque fort de ressembler à cet autre :

www.connaissancesdeversailles.org/t8188-versailles-la-construction-d-un-reve-impossible

En moins horripilant peut-être ?

Versailles, les défis du Roi Soleil le 19/09 à 20 h 50 sur France 5.
https://www.ouest-france.fr/medias/television/chateau-de-versailles-l-incroyable-defi-technologique-sur-france-5-6525886

La collection Science grand format sur France 5, propose un documentaire original et très intéressant sur les innovations et les défis technologiques à l’origine du château de Versailles, construit pour le bon plaisir de Louis XIV. Comme l’a écrit Sacha Guitry en introduction de son film Si Versailles m’était conté, « on nous dit que nos rois dépensaient sans compter, mais n’était-ce pas pour mieux mettre notre argent de côté » ?

Cet énoncé résume parfaitement le résultat qu’obtint le Roi Soleil, qui, voulant faire de son palais le plus beau joyau de l’univers, mobilisa les plus grands scientifiques, ingénieurs et artisans de son époque. Le Nôtre pour les jardins, La Quintinie pour le potager du roi, Mansart et Le Vau, pour l’architecture, Claude Perrault, frère du conteur Charles, pour la ménagerie et bien d’autres encore.

Ainsi, la célèbre galerie des Glaces, avec ses 357 miroirs qui couvrent un tiers de sa surface. C’est une prouesse technologique encore jamais réalisée à l’époque, qui sera à l’origine d’une révolution industrielle. Car la commande royale de ces miroirs, va permettre à la France de devenir un pays exportateur à destination de toute l’Europe, ce qu’elle est encore aujourd’hui.
La monstrueuse machine de Marly

L’eau fut aussi l’une des plus grandes gageures auxquelles firent face les ingénieurs pour alimenter les quelque 2 000 bassins et fontaines du château, avec 30 kilomètres de canalisations, car il n’y avait pas de rivières à proximité. Des projets pour acheminer l’eau de la Loire ou de l’Eure furent étudiés. Au début, les canalisations utilisaient un système gravitaire. « Une quantité d’eau était stockée en hauteur par rapport à la fontaine. L’eau descendait par son propre poids et le jet d’eau jaillissait naturellement », explique Gilles Bultez, chef du service des fontaines au château.

Mais comme cela ne suffisait pas, la machine de Marly fut mise au point pour pomper l’eau de la Seine. Elle fut l’un des plus grands défis technologiques du XVIIe siècle. Ses 250 pompes faisaient remonter à l’eau les 162 mètres de dénivelé pour atteindre le château, grâce à quatorze roues à aube de 12 mètres de diamètre. Un monstre de 100 000 tonnes de bois et de 17 000 tonnes de fer, avec des articulations très complexes qui fut détruit en 1817. « Elle ne tint jamais toutes ses promesses car elle tombait souvent en panne. Et, au lieu des 6 000 m3 d’eau initiaux, elle n’en fournissait que 3 500 », indique un historien dans le documentaire.

De la ménagerie aux jardins, en passant par le potager, par les sous-sols du château et en remontant le long des lambris sculptés dans les plus beaux marbres (Campan dans les Hautes-Pyrénées ou Carrare en Italie), ce documentaire est donc une véritable initiation à l’incroyable histoire scientifique et technologique d’un château qui était sans cesse en travaux. Et qui est aujourd’hui l’une des plus grandes gloires de la France.