La minie série (4 épisodes), Marie-Thérèse d’Autriche (Maria Theresia), une mega co-production entre la République tchèque, l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie, sera diffusée ce soir sur Arte.
Présentation 1e partie :Cette brillante superproduction européenne retrace tambour battant l'adolescence et la tumultueuse première année de règne de Marie-Thérèse d'Autriche en mettant en lumière les dimensions à la fois féministe et romanesque de son remarquable destin.
Incarnée par la convaincante Marie-Luise Stockinger, cette souveraine qui gouvernera judicieusement l'empire durant près de quarante années fera en effet de sa féminité la pierre angulaire de son pouvoir, vivant au grand jour sa vie d'amoureuse et de mère auprès de son époux François Étienne, avec lequel elle aura seize enfants.
Cette fiction historique formidablement contée lui rend un vibrant hommage.
1ère partie :
Vienne, 1732. Le Saint Empire romain germanique attend avec de moins en moins d'espoir la naissance d'un héritier mâle au palais de la Hofburg. Même si en vertu de l'édit de la Pragmatique Sanction, la fille aînée de Charles VI, Marie-Thérèse, peut lui succéder sur le trône des Habsbourg, l'empereur veut croire, envers et contre tout, que son épouse vieillissante peut encore lui donner un fils.
Turbulente et passionnée, la jolie archiduchesse de 15 ans se moque bien de ses chances d'exercer le pouvoir. Seul compte pour elle son mariage annoncé avec François Étienne de Lorraine, qu'elle aime depuis l'enfance. Mais un proche conseiller de l'empereur, Eugène de Savoie, juge ce dernier incapable de défendre l'empire contre les dangers qui le menacent.
Il convainc Charles VI de rompre les fiançailles et de se concilier la Prusse en offrant à son prince héritier Frédéric la main de Marie-Thérèse.
Révoltée, celle-ci sabote la négociation en dénigrant publiquement la belle-famille qu'on lui destine, en présence de l'ambassadeur prussien…
Seconde partie :
Florence, 1740. Près de cinq ans après leur mariage, Marie-Thérèse ("Rési") et François, qui ont fui l'atmosphère persifleuse de Vienne pour leur grand-duché de Toscane, élèvent deux petites filles et attendent un troisième enfant. Mais la mort soudaine de Charles VI, à la suite d'un accident de chasse suspect (on soupçonne un assassinat fomenté par Berlin), oblige le jeune couple à regagner l'Autriche pour s'y emparer d'un pouvoir que tous lui contestent.
Tandis que François s'absorbe dans le commerce de la soie et flirte avec de charmantes intrigantes, sa jeune épouse affronte le dégoût à peine voilé de ses ministres, qui refusent de se plier à l'autorité d'une femme, qui plus est novice en politique. Alors que Carolina, leur dernière-née, a contracté la variole, la Prusse et la France, jugeant l'Autriche très affaiblie, attaquent l'empire en violation des traités…
Présentation 2e partie :
Mêlant à nouveau avec fluidité trame romanesque et reconstitution historique, la deuxième partie de cette ambitieuse superproduction européenne renoue avec les ingrédients qui avaient fait le charme et le succès de la première : costumes et décors somptueux, fastes du palais de la Hofburg et secrets d’alcôves, stratégie politique et scènes de la vie conjugale.
Montrant comment cette souveraine moderne et pleine de vitalité – incarnée cette fois par la charismatique Stefanie Reinsperger – sut s’imposer en autocrate dans un siècle des Lumières dominé par les hommes et user de sa féminité comme d’un instrument de pouvoir, cette fiction n’occulte pas pour autant sa bigoterie.
Car la mère de la future reine de France, Marie-Antoinette, mit en place une police de la vertu, congédiant sa fidèle gouvernante, coupable d’adultère.
Au travers d’une fresque flamboyante, le portrait nuancé d’une femme hors norme qui parvint à concilier ses rôles d’épouse, de mère – de seize enfants –, d’impératrice et même de chef de guerre.
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