Expo Cheval en majesté, au cœur d'une civilisation, 2024

Ele se déroulera en parallèle avec la tenue, à Versailles, des épreuves d'équitation des jeux olympiques de 2024.

Lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, le Château de Versailles se transforme en site sportif : le palais accueille en effet les épreuves de sports équestres, de paraéquitation et de pentathlon moderne.
À cette occasion, et pour honorer ce monde si particulier qu'est celui des chevaux, le château organise également, du 2 juillet au 3 novembre 2024, une grande exposition autour du cheval.

Moyen de locomotion, symbole de pouvoir, de vitesse et de force, bête sportive, compagnon de chasse, animal utilisé dans les fermes, les villes, l'armée... Les chevaux sont une part importante de nos sociétés, et ce, depuis de très nombreux siècles.

Et cette importance se ressent particulièrement au Château de Versailles : petites et grandes écuries, galeries des carrosses, mais aussi sculptures et tableaux rappellent que la maîtrise de l'équitation était un savoir indispensable pour tous les membres de la Cour, et en particulier le Roi. De fait, la tradition disait qu'une bonne pratique du cheval reflétait l'aptitude d'un monarque à diriger sa nation

L'exposition Cheval en majesté, au cœur d'une civilisation rassemble donc plus de 400 œuvres diverses, dont la plupart n'ont jamais été montrées en France. Ces pièces historiques et artistiques racontent la place donnée au cheval dans les cultures occidentales, du XVIe au XXe siècle.

Culture, art, politique, monde militaire, sciences, légendes et croyances, éducation : la relation entre les hommes et les chevaux est explorée sous tous ses aspects. Cette exposition-événement se déploie dans plusieurs pièces du château, dont certains espaces emblématiques que l'on peut ainsi (re)découvrir à loisir.

Exposition du 2 juillet au 3 novembre 2024 - au château de Versailles

En résonnance avec les épreuves équestres des Jeux de Paris 2024, le château de Versailles présente une grande exposition consacrée au cheval et à la civilisation équestre en Europe, la première de cette ampleur, grâce au mécénat du Groupe CMA CGM.

Près de 300 œuvres permettent de mettre en lumière une période allant du XVIe au XXe siècle, de l’aube des Temps Modernes où s’opère un profond bouleversement de la place et des usages du cheval dans la société civile et militaire, jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale marquant la fin de la civilisation hippomobile et la relégation du cheval au domaine des loisirs.

L’exposition sera déployée sur un parcours traversant plusieurs espaces emblématiques du château : les salles d’Afrique, le salon d’Hercule, la galerie des Glaces, les salons de la Guerre et de la Paix, les appartements de Madame de Maintenon et ceux de la Dauphine. Elle s’articulera en treize sections.

Parcours de l'exposition

Des chevaux & des rois

En ouverture de l’exposition, les visiteurs découvriront une galerie des chevaux favoris de princes, souverains et empereurs européens, comme l’exceptionnelle collection de portraits de chevaux de Charles XI de Suède, ou des portraits plus intimistes comme ceux des chevaux arabes de la reine Victoria.

Écuries royales : des palais pour des chevaux

La beauté et l’ampleur des grandes écuries aristocratiques et royales bâties aux XVIIe et XVIIIe siècles – Maisons, Versailles ou Chantilly – seront mises en lumière dans cette section. Ces lieux manifestent à eux-seuls la place accordée au cheval dans la représentation du pouvoir sous l’Ancien Régime.

De l’art de l’équitation

Les écuries royales de Versailles sont également un lieu d’enseignement et de transmission des savoirs et des gestes. C’est au manège royal de Versailles que l’art de l’équitation de tradition française atteint son point de perfection.

Le cheval, roi de guerre

L’un des aspects les plus émouvants du compagnonnage qui lie l’homme au cheval est leur aventure commune dans la guerre et souvent dans la mort. L’exposition explorera le motif du choc de cavalerie à partir de l’archétype de Léonard de Vinci, où chevaux et cavaliers forment une masse furieuse et spectaculaire.

La mort du cheval

L’exposition donnera à voir l’autre hécatombe de la guerre moderne, celle des chevaux. Les nombreux cadavres jonchant les premiers plans des tableaux permettent aux artistes de mettre en avant la violence de l’affrontement et soncoût.

Cheval de fête : le spectaculaire équestre

Les fêtes équestres tiennent une place de premier plan dans la vie des cours européennes. L’exposition présentera quelques rares témoignages de ces arts éphémères de la fête : lances d’apparat, écus et carquois de fantaisie, études de caparçons, grandes gouaches des carrousels suédois, dessins et manuscrits enluminés.

Le cheval & le luxe : trésors des Écuries

Dans le prolongement des arts de la fête, l’exposition présentera une réunion d’ornements pour chevaux d’un luxe prodigieux, façonnés comme des objets d’art.

Armures d’apparat

Le parcours se poursuivra avec une traversée des grands appartements qui réservera d’autres chocs visuels aux visiteurs, à commencer par un ensemble d’armures équestres de parade complètes qui accueillera le visiteur dans le salon d’Hercule.

Chefs-d’œuvre d’orfèvrerie

Comme un point d’orgue à ces évocations presque irréelles, le salon de la Paix regroupera quelques objets d’orfèvrerie aussi précieux que poétiques.

Le cheval & la science

L’exposition dévoilera également les relations entre art et sciences dans l’étude anatomique du cheval. Les premiers dessins d’Andrea del Verrochio et de Léonard de Vinci, qui font figures d’icônes, seront notamment réunis pour la première fois dans cette expositon grâce à la collaboration du Metropolitan Museum de New York et des collections royales anglaises.

Le cheval comme modèle

Le cheval est, à toutes les époques, un sujet privilégié et une source d’inspiration pour les artistes. L’exposition présentera de nombreux chefs-d’œuvre du genre : Cheval pie de Paulus Potter (J. Paul Getty Museum), les spectaculaires portraits d’Eugène Delacroix ou de Théodore Géricault.

Le cheval & la Légende

L’exposition mettra en lumière l’imaginaire débridé autour du corps du cheval dans l’art de la fin du XIXe siècle. Les chevauchées terribles de la mythologie nordique répondront ainsi aux grands tableaux extravagants d’Ulpiano Checa.

D’une civilisation à l’autre

La fin de l’exposition évoquera celle de la civilisation équestre. Quelques dizaines d’années ont suffi pour bouleverser un mode millénaire d’existence : l’avènement des industries ferroviaire et automobile arrache le monde au rythme du pas des chevaux.

Communiqué de presse : https://www.chateauversailles.fr/sites/default/files/presse/documents/cp_expo_cheval.pdf

j'ai appris incidemment qu'une partie de cette exposition se tiendrait dans les principales pièces de la dauphine, fermés donc pour mouvement d'oeuvre.
cela n'expliquant toujours pas la fermeture dauphin et Mesdames (manque de personnel en cette période creuse ?)

À quand finalement sera prévu le remeublement de l’appartement dans l’évocation de la dauphine?
Il y avait des projets intéressants pour la chambre et le grand cabinet avec des dépôts du mobilier national.

dans quelques années...
a part la recréation des bordrures de glaces dans le grand cabinet à partir des tracés en grands sur les murs qui semble actée,
rien n'est fixé pour la campagne mobilière.

Mise en ligne du marché public :

passage en vente en rapport à ce sujet.
un cheval de Louis XIV ? on y admirera la selle d'apparat richement brodés de fils d'or.
A cette époque, le siège de Mons, confié à Vauban, fut mis le 15 mars 1691, et Louis XIV y assistait en personne.


A rapprocher de toute une série de tableaux conservée au musée des Beaux-Arts du Mans et représentant probablement les chevaux de l’équipage de Louis XIV pendant ses campagnes dans le Nord de la France.
(voir E. Foucart-Walter, Le Mans, Musée Tessé, peintures du XVIIe, Paris, 1982, n°133-149, reproduits).

75009 Paris - France, 15/03/2024 : 13h30
Proposé par Giquello et associés

Selle à comparer avec celle d'apparat à la royale passé en vente :


P.S. : vers 1678-1691- Portrait de L'Administrateur, cheval anglais appartenant, selon toute vraisemblance, à la Grande Écurie de Louis XIV, représenté devant la ville de Mons, en Hainaut, dont on distingue clairement l'emblématique beffroi (élevé de 1662 à 1669) et la collégiale gothique, Sainte-Wautru (en travaux de 1450 à 1691

Cher Monsieur de Noisy j’apprécie ce tableau pour les détail du cheval , Mais aussi pour la vue de Mons .Habitant a 10 km de là je peu vous dire que au vue de l'orientation de la collégiale sainte Waudru et du beffroi ainsi que du clocher de l'ancien couvent de saint Jacques .le peintre se trouvait sur une des hauteur prés du village de ghlin .Beau travail .

amitié

Le communiqué de presse avec illustration de certains oeuvres exposées.

https://www.chateauversailles.fr/presse/expositions/cheval-majeste-au-coeur-civilisation-0

en vente dans la catégorie cheval de main pour la guerre ...



Fils de Côme de Picquet de Vignolles de Juillac (1701-1769), Comte de Juillac, Baron de Montégut, Seigneur de Savez et Sauvimont, et de Catherine Zélie Morin, Joseph Angélique de Picquet de Vignolles de Juillac (1764-1823) épousa en 1795 Marie Anne Marthe Joséphine de Bertrand de Cailha dont il eut 4 enfants.
Il fut admis au collège royal de La Flèche. Il rentre cadet gentilhomme au régiment de cavalerie Royal-Champagne en 1780 . Nommé sous-lieutenant en 1783, il démissionna en 1788.
L'uniforme bleu et la selle du cheval sont ceux du Royal Champagne.

A Versailles, les chevaux de main pour la parade, la chasse ou la guerre étaient abrités dans la grande écurie sous la responsabilité du Grand Ecuyer dit "Monsieur le Grand".
La Petite écurie, dirigée par le Premier Écuyer dit "Monsieur le Premier", se chargeait des chevaux de poste ou d'attelage.
Les écuries de Versailles comptèrent jusqu'à 650 chevaux et certainement plus de 200 voitures.

31000 Toulouse - France, À 14h00
Proposé par MARAMBAT - de MALAFOSSE

Personnellement je trouve ce cadre violet atroce !!!!

et visiblement, ce n'est pas le seul de cette acabit qui rompt l'harmonie des lieux,
un bleu est déjà installé dans le salon d'Hercule avec des fonds de glaces sur les côtés.
au moins on est sur de ne pas les rater comme au temps de l'expo Jeff Kloon.
N'ayant pas le courage ni l'intention d'affronter la foule versaillaise cet été,
je ne pourrai malheureusement pas pleinement apprécier cette scénographie,
mais rien n’empêche nos membres de passage sur place de nous en faire une recension...
il y en aura partout dans le château, heureusement ces chevaux ne sont qu'en peinture ou sculpture.

Terriblement prégnant dans l'espace du salon... On ne peut plus rien admirer des lieux.
Mais qui peut avoir l'idée de concevoir de telles présentations. Quelle stupidité ! (pour ne pas dire autre chose)

Et bien, vous comprenez comment je me sens quand la galerie des cotelle est malencontreusement utilisée pour des expositions.
un chateau musée ce n'est pas la même chose qu'un musée. les lieux imposent un respect.
Ais-ce si difficile de construire des salles d'expositions temporaires?

Ambiance des grands soirs pour l’inauguration de l’exposition fleuve Cheval en majesté, hier soir à Versailles.
L’exposition débute dans les salles d’Afrique, continue dans le salon d’Hercule, les salons de la guerre et de la Paix, le fond de la grande galerie, se poursuit dans l’appartement Maintenon puis se termine chez la Dauphine.
Un parcours cavalcade pour une réunion d’œuvres plus extraordinaires les unes que les autres et de nombreuses découvertes.
On ne peut que féliciter les commissaires de l’exposition et Mme Delalex en tout premier lieu, pour ce panorama équin de haute tenue.

En vrac, quelques images qui vous donneront un très léger aperçu de la richesse et de la variété des œuvres proposées.

Du 2 juillet au 3 novembre 2024, le château de Versailles présente l'exposition "Cheval en majesté – Au cœur d'une civilisation". Près de 300 œuvres mettent ainsi en lumière la place et les usages du cheval dans la société civile et militaire, sur une période allant du XVIe au XXe siècle. La première exposition d'une telle ampleur sur cette thématique.

Pour sourire, même pendant le tournage du mémorable Si Versailles m'était compté en 1954,
l'omniprésence du cheval n'avait pas été oubliée

On retrouvera avec plaisir le carquois du duc de Bourgogne prêté par le musée de l’Armée :

On s’interrogera sur les chevaux marins devant orner un canot commandé pour Charles X.
Fut-il livré où sont-ce les deux seuls éléments réalisés ?
Réponse dans le catalogue qui sortira le 25 septembre à l’occasion du colloque.

souvenir de jadis et naguere (hors catalogue )


Celle-ci date l'événement de 1904

Historique :
Ancienne collection [probablement celle des Gobelins, peut-être pour la tenture de l'histoire du roi]
Entrée à Versailles en 1851,
Exposé au Grand Trianon dans la salle des voitures [ancêtre du musée des carrosses aux grandes écuries].
Actuellement en réserves.

Commentaire :
Après le décès du peintre Van der Meulen, il fut dressé un inventaire de son fonds d’études peintes conservé à la manufacture royale des Gobelins ou il travaillait et disposait d'un logement. Peut-être cette oeuvre en faisant partie, ainsi que d'autres de même provenance entrées dans les collections royales.
On retrouve une selle quasi-identique posée sur le cheval blanc du roi sur le carton de la tenture des Gobelins de "L'histoire du roi" représentant Louis XIV dans la tranchée au siège de Tournai (Versailles).


La salle des voitures à Trianon :
En 1833, Louis-Philippe demandait à l’architecte Charles-Auguste Questel de créer à Trianon un bâtiment destiné à accueillir les voitures d'apparat qu'il avait acquises à la chute de Charles X. En attendant, la collection fut d'abord entreposée à la petite écurie de Versailles.
Par des dépôts du Garde-Meuble royal puis du Mobilier national, chaises à porteurs et traîneaux rejoignirent ces collections en 1851, lorsque le premier musée des Voitures de Trianon finalement construit par Questel sous Napoléon III, ouvrit enfin ses portes au public.
En 1978, la collection est rapatriée à la Grande Écurie et le bâtiment Questel détruit (Voir le sujet dédié à cet espace disparu sur le forum).
En 1997, le musée des Carrosses de Versailles rouvre au public. Il sera agrandi et redéployé en 2016 dans deux galeries de la Grande Écurie.

P.S. : J'ai retrouvé une ancienne carte postale du musée des voiture de Trianon montant ce tableau "in situ" en haut à gauche  

et n'oublions pas l'image du monarque à cheval, le plus souvent guerrier mais parfois chasseur,
avec il est vrai plus ou moins d'emphase et de bonheur dans la représentation :

Portrait au pas du premier roi Bourbon ayant visité Versailles


Son fils et successeur, premier bâtisseur du château de Versailles, en chevauchée baroque à la Rubens


son fils, le roi soleil, constructeur des grandes et petites écuries, qui portait diamants et brocart d'or sur les champs de bataille


Son arrière-petit-fils dit le bien-aimé, souvent à cheval à la chasse et à la guerre


Son petit-fils, qui ne fit jamais de campagne militaire,
et qu'un mauvais peintre ridiculisera en peinture


"L'usupateur" se glissant encore une fois dans les représentations d'ancien régime, façon Zorro surgissant hors de la nuit


On cherchera en vain un tel portrait pour Louis XVIII, le roi podagre...

Et on notera pour son frère et successeur Charles X, l'expression hébétée du cheval qui ne semble pas apprécier son cavalier, à moins que ce ne soit le peintre


Pour Louis-Philippe, créateur du musée des carrosses, ce sera à cheval en famille sinon rien !!!


et enfin, dernier monarque du 19e siècle, le "nouvel usurparteur", qui aimera aussi multiplier les effigies équestres...

Sur cette carte postale envoyée en 1909, on sent déjà que le cheval va perdre la bataille et s’efface inexorablement de nos rues face à la voiture automobile.
Par contre, sur cette vue particulièrement [trop ?] animée de la place d'armes, je trouve qu'à certains endroit, véhicules ou personnages ne sont pas à l'échelle.
Déjà des photos truquées pour attirer la foule ?  


mais dix ans plus (1889), la bonne société se rencontrait toujours en calèche au bord du grand canal :