Expo Cheval en majesté, au cœur d'une civilisation, 2024

et après les rois guerriers, les reines amazones

Marie de Médicis, seconde épouse de Henri IV, régente érigée ici au rang de la déesse Pallas


sa belle-fille, épouse de Louis XIII, pas si indolente qu'il n'y parait sur cette peinture


L’effacée épouse de Louis XIV que l'on représenta plus souvent en carrosse qu'a cheval


A comparer avec la version plus virile de la Palatine, sa belle-soeur, grande amatrice de chasse


La dauphine de Bourgogne, petite-fille chérie de Louis XIV, à la chasse avec vue directe sur l'orangerie de Versailles, faudrait pas trop s'éloigner quand même


La discrète épouse de Louis XV, également à la chasse au faucon, mais qu'on imagine mal faire de telles cabrioles


L'épouse de Louis XVI, elle en revanche, semble avoir apprécié les vives chevauchées de la chasse à cour,
mais toujours avec beaucoup d'élégance


Pour le 19e siècle, visiblement l'image de la souveraine à cheval disparaît.
Effet du recul de la place des femmes post-révolution ? influence grandissante de la morale bourgeoise ?
tout au plus ai-je retrouvé la selle d'apparat de l'impératrice Eugenie à Compiègne.

Quelques tableaux de l’impératrice à cheval

merci pour ces illustrations.

En vente, un des importants ouvrages de l'école française d'équitation sous l'ancien régime :


Seconde édition d'un des plus beaux ouvrages anciens sur le cheval.

L'illustration se compose d'un frontispice par Parrocel représentant l'éducation d'Achille avec le portrait de Louis XV en médaillon, d'une vignette aux armes de Charles de Lorraine, Grand Écuyer, de 3 vignettes historiées par Parrocel, 10 planches gravées par A. Coquart, et de 14 planches par Parrocel dont 6 portraits équestres.

Bonjour,

Photos du 25 juillet 2024

Galerie de Pierre Haute Nord et Salles de Crimée :


Grands Appartements :


Appartement de Mme de Maintenon :


Appartement de la Dauphine :


Cordialement,

Merci Louis pour ce beau reportage.
j'en profite pour demander des précisions sur un élément illustré dans une des vitrines photographiée,
que je suppose pièce de harnachement, apparu sur le site RMN - façon photo mystère.


* Il s'agit probablement de Duon, passementier, installé au 38 rue Bourg-l'Abbé à Paris,
breveté en 1809 qui apparaît déjà parmi les fournisseurs de Napoléon Ier et de ses deux épouses Joséphine et Marie-Louise.
Il existait une famille du même nom et de même profession active à Saint-Etienne et à Lyon depuis le 17e siècle.

** Il s'agit surement de la maison Roduwart fondée à Paris en 1797 par une famille originaire d'Allemagne,
maison connue sous la Restauration comme sellier de S.A.R. Mgr le Duc d’Angoulême, alors installée au 10 rue Helder puis citée 7 rue Taitbout vers 1855.
Cette maison reçut une médaille d'or à l'exposition de Paris de 1867 alors qualifiée de sellier-harnacheur, fournisseur breveté de S.M. l'Empereur.
De nouveau médaillée en 1878, la maison Roduwart frères est toujours citée en 1905, installée 45 avenue d'Antin.