Décidement, les amateurs de la douceur de Vivre au XVIII siècle sont gatés en cette an de grâce 2008.
Après Roslin à Versailles, Saint-Aubin au Louvre, Marie Antoinette au grand Palais et avant la peinture à l'époque de madame de Pompadour à Tours,
Le musée de sceaux décidement très actif, nous propose bientôt une exposition sur M.
Carmontelle, jardiner des Princes d'Orléans.
« Le voyage en images de Carmontelle, divertissements et paysages au siècle des Lumières »
Site actuphoto.com
Du 18 avril au 18 août, le Conseil général des Hauts-de-Seine invite le public à découvrir l’exposition « Le voyage en images de
Carmontelle » au Domaine de Sceaux.
Cette présentation inédite de 120 œuvres exceptionnelles abrite notamment :
- un transparent exceptionnel de 42 mètres de long, réalisé par
Carmontelle, représentant des paysages d’Ile-de-France imaginés aux 4 saisons, l’un des trois plus longs au monde (avec le Musée Condé à Chantilly et le Getty Museum aux Etats-Unis) et le mieux conservé,
près de 80 dessins provenant des collections du musée, illustrant les thèmes évoqués dans le transparent et pour la plupart inédits,
8 costumes rappelant ceux des personnages illustrés dans le transparent,
20 dessins et aquarelles inédits réalisés par
Carmontelle et représentant les princes d’Orléans ainsi que les lieux fréquentés par l’artiste,
une sélection, également inédite, d’appareils d’optiques en vogue au XVIIIe, illustrée par de nombreux objets.
L’exposition se déroule sur les 2 étages des Ecuries du Domaine de Sceaux, ainsi qu’au rez-de-chaussée de l’aile Est. Elle se prolonge dans le château, dans la galerie Nord du 1er étage et dans le salon attenant, orné de remarquables boiseries du XVIIIe. Provenant du pavillon de Mademoiselle Guimard, célèbre danseuse française du XVIIIe, elles ont été spécialement dégagées pour l’occasion. L’exposition s’articule autour d’un parcours composé de 4 parties :
1.
Carmontelle, sa vie, son œuvre, son époque
2. Le transparent de
Carmontelle 3. Les grands thèmes abordés dans le transparent
4. Les divertissements optiques en vogue au XVIIIe siècle
La scénographie s’inspire des perspectives des théâtres d’optique du XVIIIe siècle. Elle évoque l’atmosphère élégante des cabinets de curiosités de la fin du XVIIIe et présente de manière didactique et ludique les divertissements optiques en vogue à l’époque.
Acquis et aménagé par Colbert en 1670, le Domaine de Sceaux, propriété du Conseil général des Hauts-de-Seine, retrouve aujourd’hui la sobre majesté qui fit sa renommée. Depuis une quinzaine d’années, le Conseil général entreprend la restauration des bâtiments. Les travaux ont, dans un premier temps, concerné le château actuel, puis le pavillon de l’Aurore, et récemment les écuries, reconverties en salle d’exposition. Ce bâtiment en U choisi par Colbert a déjà accueilli plus de 60 000 visiteurs autour des trois expositions temporaires « Les architectures du domaine de Sceaux du XVIIe au XXIe siècle », « Entre Cour et Jardin, Marie-Caroline, duchesse de Berry » et dernièrement « Parcours d’un collectionneur. L’histoire, la fable et le portrait ».
FICHE TECHNIQUE
Les prêteurs
De prestigieux prêteurs privés, tels que les princes d’Orléans ou encore l’un des plus grands collectionneurs européens d’objets d’optique, ont apporté leur généreux concours à cette exposition. De nombreux musées et institutions (Carnavalet, Château de Versailles, Bibliothèque Nationale de France, Marmottan, Centre National du Costume de Scène, Galliera…) ont également apporté leur soutien.
Autour de l’exposition
Commissaire général : Geneviève Lagardère
Scénographie : Frédérique Paoletti et Catherine Rouland, architectes diplômés par le Gouvernement et muséographes. Antoine Fontaine, peintre et scénographe.
Le catalogue d’exposition Date de parution : avril 2008
L’exposition sera accompagnée d’un catalogue de 200 pages comprenant 180 illustrations. Le transparent sera publié en entier pour la première fois. Tarif : 30 euros. Co-édition Somogy.