Exposition "Marie-Antoinette" de 1955

Le n°89 passera en vente chez Coutau Bégarie le 22 février 2017 ( catalogue ici : http://coutaubegarie.com/html/infos.jsp?id=77855 ) :

Avec ce type de diadème néoclassique, très antiquisant que l'on retrouve sur les bustes de la reine.


Si l'historique du portrait est bonne, c'est un achat à souhaiter par l'une de nos institutions, dont Versailles, évidemment.

L'historique est bon, les étiquettes au dos retracent sa provenance.
C'est bien l'exemplaire des Sabran qui fut exposé en 1955.
Il aurait été offert par Louis XVIII aux Sabran semble-t-il.
Il est d'excellente facture, bien meilleur que l'exemplaire de la collection Bancel passé en vente en 2003.
Il fait partie d'une paire, avec un portrait également très beau de Louis XVI par Kucharski.


La paire ferait une bonne acquisition pour Versailles.. en espérant que si tel est le cas, ils seront exposés, car le Dagoty de la baronne de Rothschild acquis au mois de novembre 2015 n'a toujours pas de domicile fixe semble-t-il (je pense qu'il devrait être exposé dans la chambre de la reine à trianon).

Vieille question du positionnement/emplacements des portraits royaux dans les appartements historiques, si ils n'y ont jamais figuré.

Louis XIV et Louis XV au salon d'Apollon, Marie-Thérèse et Joseh II en tapisserie dans la chambre de la reine ou comme Louis XV dans le salon des Nobles, Louis XV et Marie Leszczynska dans le salon de Mars sont les exceptions heureuses.

Pour le reste, les conservateurs hésitent toujours à placer dans les pièces, soit leurs occupants, soit, a contrario, ceux qu'ils ont aimés ou connus. Les accrochages varient perpétuellement en fonction de ces critères.

Dommage que les peintures des dessus de porte du grand cabinet du Dauphin fils de Louis XV de ses sœurs en nymphes ou autre allégories soient parti à Sao Paulo.
C'était justement dans ce cas un autre accrochage historique.

Je viens de remettre mes photos droit.
En ce qui concerne le portrait de Marie-Antoinette posant devant le Temple de l'amour (récemment attribué à Dagoty), acquis par Versailles à la vente de la baronne de Rothschild en 2015, il irait très bien dans la chambre du château de Trianon, dont la fenêtre donne sur ledit temple.
Le voici (il a sans doute été exposé en 1955 d'ailleurs, mais je n'ai pas le catalogue sous les yeux - il était alors attribué à Vestier) :

Je peux me tromper, mais je ne le retrouve pas dans le catalogue de 1955. Il était alors en mains privées et peut-être peu prêteuses (!), alors qu'il figura au Grand Palais en 2008.

Confustion vient peut-être d'une autre exposition citée sur le site du chateau :

peut-être s’agit-il du tableau faisant partie de la collection de M. Bonnefoy des Aulnais en 1867 et exposé cette année-là au Petit-Trianon

http://collections.chateauversailles.fr/#f0e4cb79-3c9c-4c7e-a98c-a794ea0b7208

Il appartenait à la baronne Liliane de Rothschild. Mais je viens de comprendre pourquoi il ne figurait pas dans l'expo de 1955 : la baronne l'a acheté trois ans plus tard, en 1958 chez Christie's Londres comme l'indique l'historique que vous venez de poster.
La baronne a prêté beaucoup d'objets pour l'exposition de 1955.

Le n°506 passera en vente chez Coutau Bégarie le 22 février 2017 : 







Ainsi que le n°545 :

Dans l'actualité des ventes :


Sac de satin blanc brodé or et argent au chiffre de la fille de Louis XVI et Marie-Antoinette ; doublure en satin blanc avec son étui de soie verte.
Haut. 14, Larg. 20,5 cm.

Provenance : donné par la duchesse d'Angoulême (1778-1851), fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette au Baron Théodore Charlet (1785-1859), secrétaire des ses commandements.

Par descendance, collection particulière, Paris.
Exposition : Marie-Antoinette Archiduchesse, Dauphine et Reine , château de Versailles, Versailles, 1955, n°673.

L'étiquette de l'exposition à Versailles en 1955, un reçu du conservateur Chaman et un billet manuscrit établissent la provenance.

On y JOINT une lettre de Madame Royale à la Baronne Charlet, en date du 16 mai 1844 se disant plus touchée que je ne puis l'exprimer des prières de votre petite fille pour mon chien malade et prenant des nouvelles de sa filleule. Avec une enveloppe.
Les deux petites filles en question sont Caroline Tassin de Vallière devenue Madame de Théméricourt et Thérèse Vosgien devenue Madame de Cormery, filleule de la duchesse d Angoulême, toutes deux petites-filles du Baron Charlet.

Château d'Artigny. 11 juin 2017. (107. Est 1 500 - 2 500 €)


Présentation dans le catalogue de l'exposition de 1955 :

"673. Sac de satin.

"H. 0,135 ; L. 0,205
"Satin blanc broderie d'or et d'argent perles et chenille, époque Restauration.

"Cadeau de la duchesse d'Angoulême au baron Charlet, au dos chiffre de Louis XVI et Marie-Antoinette avec un saule pleureur, devant en haut chiffre du duc d'Angoulême, au dessous chiffre de la duchesse d'Angoulême.

"Ce sac contient :

"1- le profil de Louis XVI et celui de Marie-Antoinette tissés sur soie blanche avec l'inscription : Stepha Moisia Ludunensi anno 1827.
"2- une chaîne faite de cheveux de la Reine avec mousquetons et agrafes d'or qui aurait appartenu à Louis XVI.
"3- deux fac-similé du testament de Louis XVI et de la dernière lettre de Marie Antoinette.

"Collection de Madame Jacques Dumont née Montmarin."


A noter que les fac-similés mentionnés dans la notice de l'exposition seraient proposés avec le lot suivant (108. Est. 800 - 1 200 €), un autre sac offert par la duchesse d'Angoulême au même baron Charlet :



Portefeuille en coton bleu tissé en fils d argent de trois fleurs de lys au-dessus d'un vase flanqué de deux dauphins.
Doublure de satin rouge.
Haut. 9,5, Larg. 15,5 cm.

Provenance : donné par la duchesse d'Angoulême (1778-1851), fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette au Baron Théodore Charlet (1785-1859), secrétaire de ses commandements.
Par descendance, collection particulière, Paris.

On y JOINT les TESTAMENTS de LOUIS XVI et de MARIE-ANTOINETTE également exposés en 1955 à Versailles.
Deux fac-similés bi feuillés in-4° sur papier filigrané aux armes de France.
Probablement, la version publiée sous la Restauration et distribuée par Louis XVIII à la Chambre.

Date de vente : 07/11/17 - Coutau-Bégarie
Estimation : 3 000 - 5 000 €

LOT n°176
FAUTEUIL DU DAUPHIN À LA PRISON DU TEMPLE. [sic]
Modèle d'enfant, sculpté puis laqué à nouveau, reposant sur quatre pieds fuselés rudentés d'asperges, les supports d'accotoirs en console, le dossier rectangulaire mouluré avec garniture en crin noir.
Ce fauteuil servi au jeune prince lors de sa captivité. Il fut ensuite conservé par le chevalier François-Augustin Reynier de Jarjayes, puis remis au prince Sixte de Bourbon-Parme et en hommage à la mort tragique de jeune Dauphin, ce fauteuil fut habillé de deuil.
Porte au dos l'étiquette de l'exposition Marie-Antoinette à Versailles.
Usures du temps, en l'état.
Travail d'époque Louis XVI.
H.: 71 cm - L.: 48 cm - P.: 44 cm.

Provenance:
ancienne collection du prince Sixte de Bourbon-Parme (1886-1934) et de son épouse, née Edwige de la Rochefoucauld (1896-1986), puis conservé dans leur descendance directe. Il provient à l'origine du chevalier François-Augustin Reynier de Jarjayes (1745-1822) qui tenta, en mars 1793, de faire évader la reine, ses enfants et Madame Royale.

Historique:
ce meuble fut exposé à Versailles du 16 mai au 2 novembre 1955 à l'occasion de l'exposition intitulée «Marie-Antoinette Archiduchesse, Dauphine et Reine» organisée à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Marie-Antoinette et en hommage à la dernière reine de France ayant vécu à Versailles. Sous le n°733 du catalogue est précisé: «Fauteuil du Dauphin au Temple. Ce petit fauteuil provient des héritiers du chevalier de Jarjayes (...) Madame de Jarjayes était femme de chambre de la reine. C'est par le chevalier de Jarjayes que furent emportés les souvenirs et les lettres que la Reine envoya du Temple à ses beaux-frères émigrés».

Date de vente : 07/11/17 - Coutau-Bégarie
Estimation : 3 000 - 5 000 €

LOT n°159
PRÉCIEUX SOUVENIR HISTORIQUE AYANT APPARTENU AU ROI LOUIS XVI. [sic]
Écrin en veau, à décor d'un semis de fleurs de lys, contenant douze couteaux à fromages avec lames en acier montées sur des manches en bois de rose, dont dix lames portent une marque en forme de clé et de deux qui furent restaurées postérieurement par la Maison Mory. Ces lames ont été forgées par le roi Louis XVI. Nous connaissons la passion du roi pour la serrurerie et la forge, et nous savons qu'il aimait se divertir au 5ème étage de ses appartements à Versailles en confectionnant des serrures, des outils, des couteaux et des petits instruments en métal. Mais peu courants sont les exemplaires de son travail qui ont survécu jusqu'à nos jours. Autre particularité de ces couteaux en plus de leur rareté, ils servirent à la famille royale durant sa captivité à la prison du Temple, et furent ensuite la propriété de Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry (1759-1809), fidèle et dernier valet du roi Louis XVI durant son emprisonnement. Comme le précise la note manuscrite signée par le prince Sixte de Bourbon-Parme: «Ecrin contenant 12 couteaux montés sur manches de bois de rose. 10 des lames portant le poinçon à la clef ont été forgées par le roi Louis XVI. Ces couteaux ont servi à la famille royale dans le Temple. Ils sont ensuite passés dans les mains de Cléry, valet de chambre du Roi, dont un descendant en a fait cadeau à la Re Mère Marie Aimée, du Carmel de Meaux, historiographe de Madame Elisabeth, qui me les a fait parvenir le jour des Rois de l'année 1926». Usures du temps, restauration à l'une des lames, accidents à l'écrin.
Travail français du XVIIIe siècle. Couteaux: L.: 20 cm.
Écrin: L.: 25 cm - L.: 10 cm.

Provenance:
ancienne collection du prince Sixte de Bourbon-Parme (1886-1934) et de son épouse, née Edwige de la Rochefoucauld (1896-1986), puis conservés jusqu'à nos jours dans leur descendance directe.
Ils furent présentés lors de l'exposition «Marie-Antoinette archiduchesse, dauphine et reine» à Versailles, du 16 mai au 2 novembre 1955, sous le n°591.

Piat Joseph SAUVAGE (1744-1818)
Portrait de Madame Royale de profil
Gouache sur ivoire
Miniature circulaire
Signée en bas Sauvage.
Diam. 60 mm

Provenance:
Etiquette au dos: MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE/RÉUNION DES MUSÉES NATIONAUX/CHÂTEAU DE VERSAILLES/EXPOSITION Marie-Antoinette [1955]/AUTEUR Sauvage/Titre de l'oeuvre Madame Royale/Propriétaire la marquise de Villefranche/N° du catalogue 213

(Tajan 04/04/2019. 119. 1 500 € / 2 000 €)

Que penser de cette mandoline ayant appartenu à MA et exposée en 1867 et 1955 à Versailles et en vente mi juin ? réalité ou légende ?

Voir dernière page du catalogue :
Http://catalogue.gazette-drouot.com/pdf/140/97325/Catalogue_SH14JuinBD.pdf?id=97325&cp=140

A l'exposition de 1955 on présenta deux médaillons en pâte dure du Roi et de la reine d'après Pajou dans un encadrement de fleurs.


Voici deux médaillons ovales en pâte dure, à comparer, et qui sont visiblement du même auteur, Päjou, à l'origine, datés de 1775.


Marie-Laure de Rochebrune a jugé sur photos ces pièces intéressantes. Elles lui seront présentées au mois d'août pour envisager un éventuel passage en commission des acquisitions au mois de septembre.

Merci à GM de m'avoir mis sur la piste de l'exposition de 1955.

à décor en relief des portraits en buste de Louis XVI et Marie-Antoinette, filet or sur le bord.
Marqués LL entrelacés, sans lettre-date, marque du doreur Weydinger. XVIIIe siècle
Cadre en bronze doré. DIAM. 8 CM
(Le médaillon de Louis XVI accidenté et restauré, usures d'or)

Provenance :
Collection de Villefranche

Comme indiqué sur une étiquette de la Réunion des Musées nationaux, château de Versailles
Marie-Antoinette/AUTEUR d'après Boizot/Titre de l'oeuvre Marie-Antoinette/Propriétaire Marquise de Villefranche/N° du catalogue 96.

Le catalogue de 1955, indique que ces médaillons souvenirs furent donnés au moment de la Révolution.

N° 8 de l'exposition alors attribué à Jean Baptiste Charpentier d'après Ducreux

Historique
Exécution au cabinet des tableaux de Versailles, 1770

Commentaire
L'archiduchesse Marie-Antoinette, fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, épousa le futur Louis XVI, petit-fils de Louis XV, à Versailles, le 16 mai 1770. Agée de quatorze ans seulement, sa fraîcheur charma rapidement la cour de Versailles.
Aussitôt Louis XV dut répondre à de nombreuses demandes de portraits de la nouvelle dauphine.
Il chargea des copistes du cabinet du roi de les réaliser. Cet atelier avait précisément pour fonction de reproduire les portraits des membres de la famille royale afin d'en diffuser largement les effigies. Celles-ci étaient notamment offertes à ceux et à celles que l'on souhaitait honorer ou remercier. Les peintres y copiaient des portraits officiels dont les modèles étaient donnés par des artistes célèbres.
Ce portrait ovale de la dauphine est ainsi probablement issu du cabinet du roi. Néanmoins, le peintre semble avoir assemblé ici deux portraits différents de Marie-Antoinette, l'un par Joseph Ducreux, réalisé à Vienne en 1769, et l'autre par l'autrichien Joseph Krantzinger, daté de 1770, pour créer un portrait original.
Le portrait créé par le cabinet du roi évoque les témoignages des contemporains qui louèrent tout particulièrement la blancheur éclatante du teint de la jeune dauphine et son port de tête élégant.

Historique :
Michel-Henri Cozette (1744-1822) exécuta sa tapisserie à la manufacture des Bobelins,
d'après un tableau de son père (1744-1822) qui s'inspira lui-même
du tableau exposé par François Hubert Drouais (1727-1775) au salon de 1773

La première tapisserie fut exécutée pour Beaujon qui désirait compléter une collection de portraits royaux pour l'hotel d'Evreux. Il légua cette tapisserie à la Chambre de Commerce de Bordeaux.
La deuxième tapisserie fut exécutée pour Louis XVI et la troisième pour le duc de Penthièvre qui la donna à la princesse de Lamballe.
C'est la deuxième ou la troisième tapisserie, sans qu'il soit actuellement possible de le déterminer, qui entre dans les collections du Musée de Versailles en 1963.

Don de Monsieur Chaigneau, 1963, en souvenir de madame G. Arnoux.

Ce portrait fut présenté à l'exposition Marie-Antoinette en 1955, après l'impression du catalogue,
il remplacait celui prêté pour un temps assez court par la Chambre de Commerce de Bordeaux.

A rapprocher de la gravure de Croisey annoncée par le Mercure de France en juin 1770.
Ce portrait de la dauphine aurait été fait d'après celui de Ducreux placé dans le cabinet du roi.
Ce dessin pourrait avoir en pendant celui du dauphin.

le musée de Versailles conserve une gravure éditée par Croisey, un peu éloignée cependant de ce dessin :

Historique :
Ancien fonds. Formant pendant avec le portrait de Louis XVI (MV 2151).
Exposé en 1860 et 1880, avec son pendant, dans la Bibliothèque verte des Petits appartements de Marie-Antoinette.
Signalé au "Musée du Petit Trianon" dans le catalogue de 1955.
Placé en 1994 dans le Salon de Billard de Marie-Antoinette, Petit appartement intérieur de la Reine, Second étage, sur la cheminée.

cette effigie de la dauphine et le texte se retrouve sur plusieurs gravures dont l'une conservée à Versailles :

Le vigneron Pierre Grimpier fut blessé par un cerf au village d'Achères lors d'une chasse à courre en foret de Fontainebleau.
La dauphine lui porta secours et conduisit dans son carrosse la femme du malheureux.
L'événement rapporté par les journaux du temps fit l'objet de plusieurs dessins dont on tira des gravures qui furent déclinées sur des bijoux, boites et tabatières.
Ce dessin passa le 29 mars 1779 dans la vente de Vassal de Saint-Hubert puis dans la collection du duc Albert de Saxe-Teschen.
Le dessin de Moreau fut gravé en 1775 par Duflos pour illustrer les Annales du règne de Marie-Thérèse publié par l'abbé Fromageot.
En 1776, se servant du même sujet, Gautier-Dagoty exposait au salon des grâces au Colisée un dessin et une peinture et Gabriel  de Saint-Aubin une esquisse à la gouache.

Versailles conserve une de ses versions gravées :

Notice du catalogue de 1955 :
La date du buste est donnée par la coiffure, le sculpteur était en France en 1772.
Le réalisme de la figure semble indiquer que la dauphine ait posé.
L'artiste flamand était recommandé par Mercy-Argenteau.
Collection de M. de Dompierre d'Hornoy

Commentaire :
Gilles-Lambert Godecharle (Bruxelles 1750-Bruxelles 1835).
Jeune, il aurait reçu à Bruxelles des leçons de dessin chez le graveur Jean Dansaert. Son premier maître est le sculpteur Laurent Delvaux.
Le 22 septembre 1772, Godecharle travaille à Paris dans l'atelier de Tassaert, sculpteur du roi.
Grâce à la protection de Mercy-Argenteau, ambassadeur d'Autriche en France, Godecharle devient en 1772 élève à l'académie royale de peinture et de sculpture sous la protection du sculpteur Pigalle et ce jusqu'en 1775, date ou il part pour Berlin avec son maitre Tassaert, nommé sculpteur de la cour de Prusse.

Notice du catalogue de 1955 :
Toile par François Hubert Drouais
h. 0.65 ; l. 0.55
Portrait exécuté en 1773
Serait celui livré par Drouais à Madame du Barry et mentionné à l'inventaire de ses meubles en 1774.
Exposition : Bibliothèque de Versailles, Marie-Antoinette et sa cour, 1927, N° 41

Commentaire :
le site internet du château ne retient plus cette origine supposée, une simple attribution à Drouais et le date vers 1770.
Néanmoins, un accrochage de ce tableau dans l'appartement du Barry aurait du sens comme d'ailleurs ceux de la famille royale autour de 1769-1774.
La comtesse se devait d’être courtisane dans tous les sens du terme.

Historique
Don du comte et de la comtesse Allard du Chollet, 36 rue de Lubeck à Paris.
Entré à Versailles le 9 mars 1938.

le musée de Versailles conserve une gravure d'après Drouais assez éloignée de ce tableau mais proche du tableau exposé au salon de 1773.

Notice du catalogue de 1955 :
Bas relief marbre, attribué à Pajou
h. 0.280 ; l. 0.212.
Au revers on lit : Marie-Antoinette Josèphe Jeanne d'Autriche, Reine de France 1774.
Ce médaillon de marbre dans sa bordure dorée était placée en 1792 au garde-meuble de la reine, dans la chambre à coucher de Bonnefoy-Duplan.

Site du château de Versailles :
Auteur : attribué à Boizot, Louis-Simon (sculpteur)
anciennement attribué à Pajou, Augustin (sculpteur)

Historique
Ancienne collection ;
inventorié en magasin au château de Versailles en 1824, 1840 et 1846.
Inscrit sur les inventaires entre décembre 1938 et décembre 1940.
Déposé au département des Objets d'art du musée du Louvre en 1946 ;
retour au château de Versailles en 1974.