Splendeurs des sacres royaux - Reims - Palais du Tau

Afin d'évoquer le cérémonial du sacre de Louis XIII à charles X, l'exposition réunira le fonds du palais du Tau et les œuvres des collections du château de Versailles évoquant le sacre des Bourbons : portraits des souverains, représentations des événements et du rituel du sacre, ornements et regalia réalisés pour le sacre de Charles X.

Cette exposition marque la première étape du partenariat initié entre le château de Versailles et le Centre des Monuments Nationaux, avec l’ambition de présenter les collections de Versailles dans certains monuments du CMN, et ainsi permettre la rencontre entre des patrimoines parfois méconnus.

Commissaires de l’exposition
Frédéric Lacaille, Conservateur en chef au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Benoit-Henry Papounaud, Administrateur du Palais du Tau

PS : Une visite du forum sera certainement organisée à cette occasion

Exposition organisée dans le cadre du partenariat EPV-Monum annoncé au mois d'avril dernier :
Versailles prête main forte aux Monuments Nationaux.

D'autres expositions sont d'ores et déjà prévues. Programme en cours d'élaboration. A suivre ...

Que voila une exposition intéressante , Il est dommage que la couronne du Dauphin, fils de Charles X, ait été volée en 1953 car c'était un témoignage pour illustrer les habits des pairs du royaume heureusement le palais du Tau conserve son costume et son manteau, peut être seront-ils exposés .

Cordialement .

Sans oublier le vol en 1976 dans la galerie d'Apollon de l'épée du sacre  de Charles X !
Et les vols de l'époque révolutionnaire  et les ventes  du XIXe ...
Vu  le peu d'éléments restant, l'intérêt de cette exposition est assez faible.

Le chateau va-t-il re-prêter un carrosse ?
Et avec ou sans les Régalia conservées au Louvre ?

L'iconographie reste cependant abondante, et il ne faut pas négliger non plus les regalia reconstitués sous l'Empire ainsi que tout les ustensiles recrées pour le sacre de Charles X. La matière est là, cessons de pleurer sur les destructions et les vols intervenus par le passé...

M. de Noisy a écrit:

Et avec ou sans les Régalia conservées au Louvre ?

Combien de conservateurs en charge depuis leur dispersion dans les collections ?

Il y a des banquettes ayant servi au sacre à Versailles et des tapisseries moquette pour la cathédrale dans la salle des fêtes du Ministère de l'Intérieur.
Attendons d'en savoir plus, nous aurons peut-être une intéressante réunion d'éléments dispersés.

Certains tapis du sacre de Charles X sont aussi conservés au ministère de la Défense

Il y aussi la partie centrale d'un tapis réalisé pour le sacre de Charles X, utilisé à la Légion d'Honneur (savoureux, n'est-ce pas ?) et qui a conservé ses grandes armes de France :







N'oublions pas non plus les fauteuils utilisés pour le même sacre, conservés au Mobilier National, et dont un est déposé au Louvre :

Peut être pourra-t-on y voir la  peinture du sacre de Charles X de F Gèrard actuellement roulée et conservée au château de Versailles...



Ou cette autre représentation du sacre également conservée au château



Charles Abraham Chasselat, Sacre de Charles X dans l’église métropolitaine de Reims le 29 mai 1825 (détail), 1828, château de Versailles, MV 5658 ; INVDessin 292

La restauration et le dépôt de ce tableau imprésentable à Versailles (5.140 m de haut sur 9.720 m. de large) serait même la bienvenue !!!

Il accompagnerai bien celui-ci déjà déposé par Versailles au palais du Tau

Je l'espère aussi cher Noisy.
Le moment représenté est celui de l’intronisation, lorsque l’archevêque de Reims, Jean-Baptiste de Latil, ayant lancé son « Vivat Rex in aeternum », le roi, assis sur son trône, donne l’accolade au dauphin, le duc d’Angoulême, et aux princes de sang, le duc d’Orléans, futur Louis-Philippe, et le prince de Condé, debout à ses côtés. Fortement inspirée de toiles de David sur des sujets comparables, cette œuvre monumentale et ambitieuse fut mal reçue par la critique. Elle fut endommagée lors des journées révolutionnaires de 1830

Lors de mes recherches sur le net ....
"Les six chandeliers et une croix proviennent de la chapelle Charles X à Reims, ont été réalisés pour le sacre de Charles X et sont conservées à la collégiale Notre-Dame de l'Assomption à Vitry-le-François"

http://www.sauvegardeartfrancais.fr/documents_presse/vitry-le-francois.PDF

Les 6 chandeliers de la cathédrale d'Auch auraient figuré au sacre de Charles X à Reims, mais malgré les recherches effectuées, aucune preuve de ce fait n'a confirmé la tradition (Source base Palissy)

Inventaire du mobilier provenant de la cathédrale Notre-Dame de Reims

http://www.culture.gouv.fr/champagne-ardenne/8appeloffre/reims_recensement/appel_offre_objets_cathe_reims.pdf

Sait-on ce qu'est devenue la réplique du sceptre d'Henri IV que Charles X tient à la main ?

Bonsoir ,concernant le sceptre et la mains de justice il ne s'agit pas de réplique car les peintre c'est basé sur les tableau ancien .car le sceptre utilisé pour le sacre fut celui de Charlemagne et la mains de justice celle que biennais refit avec des élément du trésor de saint Denis pour le sacre de Napoléon .Dans le livre de Bernard Morel on précise tout cela .Seul la couronne a existé c'était celle faite avec les joyaux de la couronne .Si sous le second empire les pierres furent enlevée la monture fut préservée. Malheureusement lors de la vente de 1887 la monture sera détruite par un fonctionnaire et envoyée a la monnaie au grand désespoir de Germain Baspt qui voulait la récupérer pour l'orner de fausse pierre et en faire don au Louvre pour montrer un chef -d’œuvre de joaillerie .

Voici trouvé sur Gallica une photos de 1909 montrant la première exposition au palis du tau des costume ancien ayant servit au sacre de Charles X .on y voit le manteau de pair de France du Dauphin et sont costume de brocart d'or .On. distingue aussi les chasubles des herault d'armes de France.



Cordialement

Deux autres gravures conservées au chateau







Il existe aujourd’hui dans les collections publiques françaises quatorze grands manteaux dont huit datant de la Restauration répartis entre le Louvre, le musée de l’Armée et le musée de la Légion d’honneur (dépôt du musée de Cluny). Les manteaux de la Restauration ont été fabriqués sous Louis XVIII en prévision de son Sacre qui n’eut jamais lieu. La série fut exécutée en 1818/1819 par la maison Dallemagne (artisan d’Ancien Régime qui avait travaillé pour le Sacre de l’Empereur mais qui avait conservé tous les patrons des costumes de l’Ancien Régime). Pour la cérémonie d’investiture de Charles X comme grand maître de l’ordre du Saint-Esprit, qui eut lieu le lendemain de son sacre (30 mai 1825), la collection de ces manteaux, jugés trop lourds et trop coûteux, ne fut pas complétée. Pour prêter serment entre les mains de l’archevêque de Reims, le roi portait le grand manteau et la toque mais les chevaliers, coiffés eux aussi de la toque, avaient revêtu le petit costume. Le petit costume Le nouvel uniforme des chevaliers laïcs consistait, pour l’hiver, en un habit de velours uni à parements de soie verte brodée et culotte de velours noir, un gilet de soie verte brodée, des bas blancs, un manteau de velours noir avec revers brodés sur soie verte, et une toque noire garnie de plumes blanches. Le petit costume d’été était de même, le velours remplacé par de la musulmane noire. Le petit costume des officiers, sauf le chancelier, se distinguait par l’absence de parements à l’habit, une veste unie, le manteau sans revers, et le chapeau sans plumes. Ces costumes furent repris à l’identique par décision de Charles X, le 12 février 1825 (cf. Description du costume de l’ordre du Saint-Esprit établi en 1777 par S.M. Louis XVI et prescrit sans changement par S.M. Charles X dans le tiroir sous le collier).

Le musée de l'armée ne devrait-il pas déposer également le manteau de cérémonie de l'ordre du St Esprit réalisé pour Louis XVIII et porté par Charles X ? 



De même que ceux datant de la Restauration des collections du Louvre  ?

Un dessin du XVIe siècle pour le Musée Le Vergeur

Publié le 31/01/2014 L'union-L'Ardennais - Par Valérie Coulet



REIMS (51). Il était 20 h 30, jeudi, heure de Paris, quand le commissaire-priseur de Christie’s à New York a adjugé le lot numéro 30 : un lavis de 35 cm X 55 cm, représentant le couronnement du roi Henri III en la cathédrale de Reims. Le dessin est signé Antoine Caron (1521-1599), le peintre officiel de Catherine de Médicis.

Ce petit bijou, représentant le sacre du 13 février 1575, n’est pas revenu à un quelconque collectionneur américain ou chinois, mais à la Société des amis du vieux Reims, gestionnaire du Musée hôtel Le Vergeur. « Soutenus par la Direction régionale des affaires culturelles Champagne-Ardenne, nous avons participé à la vente par téléphone depuis Reims et avons eu la joie d’acquérir cette œuvre qui retrouvera dans quelques semaines sa place légitime dans la cité des sacres, cinq siècles après sa création ! », raconte avec enthousiasme Alain Jarlaud, le secrétaire général de la Société des amis du vieux Reims.

L’œuvre a été adjugée 15 000 euros

« L’œuvre, estimée à 23 000 dollars, a été mise à prix à 11 000 dollars. Nous avons réussi à l’acquérir à 20 000 dollars soit 15 000 euros, alors que nous nous étions fixé un budget maximal de 25 000 euros », poursuit-il, précisant que le Musée Le Vergeur et la Drac se partageront la facture.

Alain Jarlaud rappelle que la Société des amis du vieux Reims n’avait rien acheté depuis au moins dix ans. « Le sacre d’Henri III qui succédait à son frère Charles IX décédé le 30 mai 1574, a eu lieu à une période très importante de l’Histoire de France. »

Marie-Luce Colas, la présidente de l’association, préfère quant à elle ne pas communiquer, affirmant vouloir attendre que toutes les questions pratiques soient réglées et avoir la certitude que le dessin soit transféré à Reims.

Originaire de Beauvais (Oise), Antoine Caron avait débuté sa carrière d’artiste en réalisant des cartons pour des vitraux. Il avait ensuite travaillé à Fontainebleau, sous la direction du célèbre peintre, architecte et sculpteur Primatice.

Bonsoir,

Merci à vous cher monsieur de Noisy pour ce dessin car a ma connaissance il est le seul qui représente la  1ere couronne de sacre des roi qui sera détruite quelques année plus tard par les ligueurs, d’ailleurs elle est facilement reconnaissable par sont bonnet conique .C'est  cette couronne que je décrit dans le forum saint Denis cimetière au roi http://saintdenis-tombeaux.forumculture.net/t160-la-premiere-couronne-dite-de-charlemagne-couronne-du-sacre-des-roi

Cordialement

Et c'est gratuit pour les moins de 26 ans, on y va !
Tous à vos couronnes, j'ai la mienne !

Ne s'agit-il pas de la copie exécutée pour Louis-Philippe (ou du moins l'un de ses peintres chargé de le portraiturer aux côtés de celle-ci) et passée en vente il y a quelques années ?

Ma source mentionnant une copie réalisée pour les besoins d'un portrait officiel était malheureusement un vieux Point de Vue que je n'ai plus...

Sur quel portrait de Louis-Philippe la copie de la couronne de Louis-XV apparait-elle?
Jusque là je ne connaissais que le portrait de Winterhalter où c'est la couronne de Charles X qui avait servi de modèle.

Ma couronne est la copie de la couronne de Louis XV, aujourd'hui au Louvre.
Cette copie fut achetée en 1995 par le musée du Tau.
C'est un travail XIXe en argent doré et pierres de couleur.

Je n'en sais pas davantage.

cher ami je possède toujours ce point de vue, et en effet, monsieur Meylan parlait de la vente de cette couronne qui était une réplique faite pour le roi Louis Philippe de celle de Louis XV qui avait été préservée à la révolution.

Mais le roi ne l'utilisa pas il prix la couronne des funérailles de Louis XVIII en bronze doré qui se trouve actuellement à saint Denis ainsi que la réplique en bronze doré de la main de justice et du sceptre de Charlemagne.

Sur le tableau on remarque aussi que la fleur de Lis a été remplacée par un globe du fait du bannissement des symbole évoquant Charles X et aussi l'ancien régime.

Quand à la couronne, elle fut prise lors de la prise des tuileries en 1848 et passa dans une collection privée en 19995 elle fut acquise par la fondation saint Louis qui la déposa au palais du Tau.

Cordialement .

Merci cher Etienne pour ces précisions que vous aviez déjà données autrefois il me semble.
D'une par, cela confirme que la couronne du Sacre n'a pas été séparée des bijoux de la couronne mis sen sécurité au Ministère des Finances sous la Monarchie de Juillet.
D'autres c'est donc bien cette couronne funéraire qui fut placée par Louis-Philippe dans la grande chambre de Louis XIV à Versailles, avec les régalias de Saint-Denis en bronze, jusque sous le Second Empire et la création du musée des Souverains.

L'installation de l'exposition débute.
Photo du 09/05/2014 aimablement transmise par Benoît-Henry Papounaud, administrateur du Palais du Tau et commissaire de l'exposition avec Frédéric Lacaille.