Compiegne, exposition Napoleon Ier et la légende des arts

Regardez l’Empire tel que vous ne l’avez jamais vu !
Au lieu de célébrer la fin d’une épopée, nous vous proposons de découvrir les arts du Premier Empire sous des angles surprenants.

Au service de la gloire de Napoléon Ier, entre 1800 et 1815, ils ne peuvent être réduits à cette seule image. Dans les arts décoratifs, la peinture et la sculpture, des motifs originaux aux coloris inédits, des formes innovantes et fonctionnelles apparaissent. Entre néo-classicisme, style troubadour ou pré-romantisme, de grands noms scandent cette époque: David, Prudhon, Girodet ou Géricault.

Un goût nouveau se répand dans la société française et dans toute l’Europe, notamment dans le Grand-Duché de Varsovie, et sera une source d’inspiration jusqu’au XXe siècle.

Le palais de Compiègne en collaboration avec le château royal de Varsovie propose de montrer l’originalité, la richesse et la modernité de cette époque, à partir d’une sélection d’oeuvres provenant des principales collections publiques françaises, enrichie à Varsovie par des oeuvres des collections polonaises.

Le communiqué de presse indique des prêts des collections de peintures et de mobilier du château de Versailles.

Le dossier de presse :
http://palaisdecompiegne.fr/sites/palaisdecompiegne.fr/files/dp_napoleon_ier_ou_la_legende_des_arts.pdf

T335.1 = 83,7 x 25,7 x 13,6 cm
T335.2 = 83,5 x 26,5 x 13,6 cm

Notice du site du château :
Paire livrée en 1803 pour l'ameublement de l'épouse du Premier consul au château de Saint-Cloud, placée sur des piédestaux en acajou conservés aujourd'hui à Trianon (T 145 C) ; rentre au Garde-Meuble en 1827 ; placée en 1837 au Petit Trianon, dans le cabinet de toilette de la duchesse d'Orléans ; en 1852 et 1853 dans le cabinet de travail de l'aile gauche au Grand Trianon ; en 1894 dans le grand salon du Régisseur.

Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Legs Alexandre Villain - 1887

Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Le nom de somno (sommeil en latin) qui est attribué à un certain type de table de nuit provient de ce meuble, livré pour le Premier consul en 1800.
L'objet, placé en milieu de chambre près du lit, présente son dos sur lequel est placé un motif décoratif, ici un trépied et un vase à parfum.
Il est habituellement présenté dans la salle de bain de Napoléon Ier au grand Trianon.

Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Notice du chateau :
D'une série de six chaises livrées en 1811 par le tapissier Darrac pour la fabrique dite du moulin au hameau du Petit Trianon, quatre pour la pièce principale, deux pour le cabinet (377,76 francs), et installées aux emplacements prévus ;
quatre se trouvent en magasin en 1839, les deux autres restent en place ;
en 1852 les quatre premières sont dans le salon du rez-de-chaussée de la maison du Bailli et les deux autres toujours dans le moulin,
en 1855 quatre dans la maison du Garde au premier étage, alors que les autres ne bougent pas ;
cinq seulement inventoriées en magasin en 1894 ;
deux sortent pour le Garde-Meuble en 1916 ;
deux sont exposées à l'attique du Petit Trianon aujourd'hui (ce sont celles du cabinet du moulin en 1811) (T 1708.1-3).
Anciennement en dépôt au palais de l'Elysée.
Dépôt du Mobilier national, 2008.

Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Réplique du tableau exposé au Salon de 1810 (conservé à Saint-Malo).
Acquis de la collection Cheramy en 1908.

Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

En voyant ce portrait, Napoléon avait dit -si je ne m'abuse!!!- que Chateaubriand avait l'air d'un conspirateur qui descend par la cheminée.
Encore un mot apocryphe...

C'est néanmoins très drôle !

Vraie ou fausse, cette anecdote illustre à la marge le regard que pouvaient porter les contemporains sur la peinture de leur époque. Tellement  différent du nôtre des siècles après.

En relisant critiques de salon ou commentaires de visiteurs, on a souvent l'impression de ne pas regarder les mêmes œuvres.

Tout à fait cher Lebrun. Cela apporte de l'oxygène et permet de remettre à sa pauvre place notre époque qui très sûre d'elle-même a souvent des jugements définifs, en ne se remettant pas dans la façon de voir et de vivre d'autres siècles que du coup, sans s'en rendre compte, elle ne comprend pas.

D'une manière plus générale, c'est aussi ce que j'essaie souvent d'expliquer pour le ressenti des visiteurs de Versailles, d'aujourd'hui.

Il faut pouvoir l'appréhender mentalement mal chauffé et éclairé à la bougie.

Pauvre salle des gardes, jamais plus visible l'été.
Quel dommage que Compiègne n'ait pas d'espace disponible pour les expositions temporaires.
Notre époque se distingue un peu partout pas la mise à mal d'espaces d'exposition des collections permanentes, dans lesquels, ça c'est normal, on expose des élements prélevés ailleurs.
Mais les châteaux musées (ou encore Jacquemart-André) ne sont pratiquement plus visibles dans leur état normal.
Un jour on aura un scoop : Versailles sans rien d'autre que lui-même, Malmaison à son ordinaire, Compiègne et sa salle des Gardes....

La salle des gardes va bientôt être rendue au visiteurs !

L'exposition est terminée (eh oui, déjà!).
Et lundi dernier, jour de fermeture, la mise en caisse a débuté.

Le somno (voir présentation plus haut) sera bientôt de retour, quant à lui, dans la salle de bain de l'Empereur au Grand Trianon ...