Exposition fêtes et divertissements à Versailles (2016-2017)

Vous voyez cher Louis que les expositions ont du bon. Si on les dénigre parfois dans le forum, elles sont malgré tout l'occasion d'apparition de meubles ou d'objets inattendus.

On notera qu'elle cet exemplaire n'est pas pliant et devait sans doute être destiné à un salon consacré au jeu en permanence.
Evidemment d'une forme un peu archaïque, ayant servi à Marie-Antoinette encore Dauphine, on peut l'imaginer plus tard, pourquoi pas, au Petit Trianon, en compagnie de celle du temps de Louis XV déjà revenue.

On connait ma petite marotte :

Table très élégante qui pourrait presque faire penser à une création contemporaine !!!
En tous cas une belle découverte !

Une interview vidéo de Mme Caude sur cette exposition :

https://www.tvfil78.com/exposition-fastes-a-cour-de-louis-xiv-a-louis-xvi/115305/

Concernant la table illustrée par Louis ci dessus,
il s'agit, je pense, de celle passé en vente à Londres chez Christie et que le château n'a pu acquérir faute de crédit.

La voici avec les différentes marques :

Merci pour cette précision. Donc elle est pliante, comme celle offerte par Jacques Garcia

Ce caractère pliant ou rétractable est commun à la plupart des tables à jeux de l'époque.
Étant d'une utilisation occasionnelle dans les antichambres ou les salons,
cela nécessite ces systèmes permettant de les escamoter plus facilement dans un réduit ou derrière des paravents.

Les plus luxueuses peuvent parfois rester à vue dans les pièces,
on les aligne alors comme des consoles d'ébénisterie le long des murs,
j'ai parfois vu dans des châteaux les tables triangulaires placées en encoignures.

Merci Grande Mademoiselle on remarque dans la vidéo qu'il n'ont pas ajouté le ton répétITif des cors de chasses que l'on a toute la journée dans les oreilles. Par contre pour ceux qui le peuvent aller voir l'exposition car il y a dans celle ci d'autres vidéos très bien faites qui explique par exemple le théâtre au niveau de la Cour des Princes ,  celui du côté Gabriel et celui de Mme de Pompadour dans l'escalier des Ambassadeurs. Les reproductions en 3D sont magnifiques.

Cordialement
Anne-Charlotte

Le livre mentionné dans notre rubrique " Nouvelles parutions",  " Architectures des théâtres de Versailles" étudie  historiquement et architecturalement les principaux lieux scéniques


- la salle de l'ancienne comédie
- la salle de la comédie de Trianon
- la salle du manège de la gd écurie
- la salle de la nouvelle comédie ( aile Gabriel )
- le théâtre des petits cabinets dans la cage de l'escalier des ambassadeurs
- le théâtre du petit Trianon
- les mécanismes de l'opéra royal
- les maisons de bois de Marie Antoinette ( billard, salle de bal, théâtre )

Il est illustré par les  reconstitutions en trois dimensions ,présentées en vidéo à l'expo,qui permettent de visualiser les spécificités architecturales de l'ensemble de ces salles.

Nous espérons que les vidéos  seront bientôt disponibles dans la chaine Youtube du château
Celle des salles de la comédie sont particulièrement magnifiques, celle des maisons de bois , du théâtre des cabinets, et du manège très instructives au point de vue architecturale, montage et décors.

Cet ouvrage n'est pas encore disponible en librairie malgré la date de parution mentionnée au 28/11/2016

La date de parution de cet ouvrage a été reporté. Selon l'éditeur, l'ouvrage sera bientôt disponible.

Communiqué de presse du livre

Bonsoir 

Courtisan à Versailles: découvrez un numéro exceptionnel à télécharger sur iPad

Par Jean-Baptiste Isaac

Le quatrième numéro de l'application iPad «Grands Formats» est consacré à la vie des courtisans à Versailles.
Pour prolonger le plaisir de la visite de l'exposition Fêtes et divertissements à la cour , Le Figaro vous propose, avec le 4e numéro - à télécharger gratuitement - de son application iPad «Grands Formats» une plongée dans la vie des courtisans à Versailles. Vidéos, diaporamas, sons… Découvrez tous les plaisirs de la cour tels qu'ils étaient orchestrés par Louis XIV et ses successeurs. Au gré des saisons, du lever au coucher.
Téléchargez notre Grand Format sur la vie des courtisans à Versailles


Cordialement
Anne-Charlotte

Visite en nocturne de l'exposition. Comme cela avait été dit, le circuit dans les salles est assez serré parfois, mais la bonne organisation avec des passages sur rendez-vous à l'avance, a permis un flux très agréable pour la visite.

Concernant la partie chasse, on aurait bien vu la tenue du comte d'Artois signalée en vente par Lebrun dans le sujet dédié https://www.connaissancesdeversailles.org/t6709p950-ventes-aux-encheres-2016?highlight=ench%E8res, car il y avait d'autre objets du frère du roi.

Quelques photos de l'exposition :

Partie théâtre et machinerie

- Détail du revers d'un tableau du temple de Minerve :



- Phantôme de feu, en action il est l'ancêtre des effets spéciaux d'hollywood. Réalisé sous la direction de J.P. Gousset avec le concours des Jeunes Amis de Versailles. Il faut imaginer que les parties mobiles qui masquent et révèlent le fantôme descendaient à 5m de profondeur...





- Gloire ou machine d'aplomb



- La Marote conçue aussi avec le concours des Jeunes Amis de Versailles

Partie promenade

- Maquette de gondole d'apparat sous Louis XIV

Partie jeu

- Table de jeu d'hombre prêtée par J. Garcia

Partie musique

-Détails de la harpe de Marie-Antoinette par J.H. Naderman

Merci, mon cher Valmont. J'ai hâte d'aller voir ça.
La harpe de Marie-Antoinette paraît fatiguée (dorure usée).

Un plan très intéressant figure à l'exposition et est reproduit dans le catalogue.

Il s'agit du plan des maisons de bois sur le parterre du Midi pour les bals de la reine pour l'année 1787.
On l'a sans doute déjà publié dans le Forum, mais je ne le retrouve pas.


On se souvient que ces maisons de bois participèrent à l'édification de la salle des séances de l'Assemblée des notables puis des Etats généraux.



Il y est mentionné qu'un jeton donné à Versailles figure à l'exposition, Il s'agit de celui des Menus-Plaisirs à l'époque de Louis XV.


Même provenance :


Pour les autres jetons, dont nous avions récemment cité les reproductions en vente autrefois dans les boutiques du château, on peut voir que la fonction exacte n'en est toujours pas connue avec exactitude.
Pour certains, je penche toujours pour la fonction de badge.

Bonjour 

voici quelques photos que j'ai prise le 02.12.2016





https://t.co/g4LkckPBLv?ssr=true

le post que j'ai mis sur la vie d'un courtisan par le figaro à été complété cliquez sur le lien et ensuite sur long format

Alain Roger-Ravily a écrit:

Un plan très intéressant figure à l'exposition et est reproduit dans le catalogue.

Il s'agit du plan des maisons de bois sur le parterre du Midi pour les bals de la reine pour l'année 1787.

Merci cher Alain. On notera également qu'en 1785, Marie-Antoinette transforme l'ancienne comédie située à proximité des maisons de bois en salle de bal.

Voici un plan (circa 1780) et une gravure représentant cette salle en 1763 :






« Dans la partie du château située à gauche de la cour royale, était une ancienne salle de spectacle que ses étroites dimensions avaient fait abandonner. C’était là que se donnait la fête. On y ajoutait plusieurs de ces pavillons de bois conservés à l’hôtel des Menus-Plaisirs, et qui, dressés en peu d’instants, décorés en quelques heures, formaient des palais ambulants. […] À minuit, on servait le souper dans l’ancienne salle de spectacle. » (Souvenirs d’un page de la cour de Louis XVI par Félix, comte de France d’Hézecques baron de Mailly).

La Kunstbibliothek du Staatliche Museum de Berlin a prêté un projet d'éventail d'Israël Sylvestre montrant une loterie se déroulant le salon central de Marly.

Fêtes et divertissements ou l’art de gouverner au château de Versailles
Le 12 décembre 2016 par Charlotte Saulneron-Saadou
http://www.resmusica.com/2016/12/12/fetes-et-divertissements-ou-lart-de-gouverner-au-chateau-de-versailles/

Les commissaires de l’exposition « Fêtes et divertissements à la Cour » (ouverte jusqu’au 26 mars 2017) Béatrix Saule, Elisabeth Caude et Jérôme de La Gorce, se sont donnés pour mission d’entraîner « au cœur de la fête » chaque visiteur du château de Versailles. Même si l’immersion n’est pas totale, en raison d’une thématique démesurée, un grand nombre de dispositifs qui rythment ce parcours sont ingénieux et ludiques. Les « douches sonores », les restitutions 3D et les constructions grandeur nature de machineries de théâtre destinent cette nouvelle exposition à un véritable succès.

Dès son arrivée, le visiteur côtoie le divertissement royal et aristocratique par excellence : la chasse à courre ou à tir. Dans une ambiance tamisée, le son des trompes de chasse (art reconnu depuis 2015 au patrimoine culturel immatériel de la France) résonne au rythme de La Louise Royale, morceau écrit par le marquis de Dampierre et interprété par Le Débuché de Paris. Entourés des trois impressionnantes tentures des chasses de Louis XV de Jean-Baptiste Oudry, des instruments de musique trônent dans la vitrine : un cor de chasse semi-circulaire en cuivre jaune de Raulin Ier (actif en 1611) ou Raulin II (1643-1670) datant du premier tiers du XVIIe siècle ; une trompe de chasse à triple enroulement de Johann Wilhelm Haas et une autre « à la dauphine » (trompe en cuivre de deux tours et demi). Une trompe « à la dampierre » (soit le marquis vu plus haut) complète cette belle collection. Même si le parti pris est plutôt tourné vers les chiens de chasse (un pan de mur entier leur est consacré) et les dames de la Cour, participantes actives comme la Duchesse de Bourgogne à la chasse au faucon (huile sur toile de 1700 attribuée à Pierre Denis Martin) ou Marie-Antoinette à la chasse à courre (huile sur toile de 1783 de Louis Auguste Brun), la partition de fanfares de chasse de François-André Danican Philidor (1652-1730) est une belle source de première main pour comprendre l’omniprésence de la musique dans cette activité sportive.




Tout Versailles est lieu de théâtre

Après la « douche sonore » champêtre, particulièrement plaisante, la partie suivante de l’exposition consacrée aux lieux de divertissement où la scénographie se construit selon un parfait équilibre entre plusieurs vidéos et le gigantesque décor du temple de Minerve, le plus ancien décor de théâtre à l’italienne au monde, entièrement restauré pour l’occasion.

Belle prouesse que ces reconstitutions en trois dimensions de lieux de spectacle provisoires ou aujourd’hui disparus ! À partir d’un dessin de Jules Hardouin-Mansart, la loge de Louis XIV de la Comédie de la cour des Princes reprend forme sur écran géant. Salle éphémère pouvant accueillir de 250 à 350 personnes, elle est reconstituée dans son état originel et celui de sa transformation sous Louis XV où la salle se dote d’une fosse pour l’orchestre, caractéristique que l’on retrouve dans la Comédie de l’aile Neuve en 1785. Mais les inventivités techniques spectaculaires se trouvent particulièrement dans les salles modulables : à coup de crics à manivelle ou à levier, l’Opéra Royal et le théâtre de la Reine à Trianon se métamorphosent.



Créé en 1754, le décor du temple de Minerve conçu pour la reprise de Thésée de Quinault et Jean-Baptiste Lully (c’est le premier décor des six édifiés pour cette pièce), est présenté dans sa totalité sur une scène reconstituée à laquelle le visiteur accède à loisirs pour découvrir sa construction à plans successifs destinée aux effets de perspective. Celui-ci permet de faire le lien avec l’espace consacré à la comédie dans sa vision la plus large, incluant de cette manière la comédie italienne ou française, les opéras ou les opéras ballets ainsi que les tragédies classiques. La scénographie est ici bien plus traditionnelle avec les portraits les plus connus de Rameau (par Jacques André Joseph Aved) et de Gluck (par Joseph Siffred Duplessis) surplombant des partitions manuscrites ou des esquisses de projets de costumes. Alors qu’un casque de scène en papier mâché peint et doré trône au centre, le décor de l’acte II de Zémire et Azor témoigne de l’étroitesse du plateau de la salle à la comédie ordinaire de 1682 à 1785.



Les pièces les plus spectaculaires de l’Opéra se situent dans la dernière étape du parcours dédiée aux « effets du merveilleux. » Bien présent dans les fêtes Louis-quatorziennes, le merveilleux se perpétue dans l’Opéra français jusqu’à la fin de l’Ancien Régime en transportant dans les airs les héros et les dieux, en actionnant les monstres et en produisant éclairs et tonnerre. À partir des dessins d’intention de Berain et de Boullet, ce sont des reconstitutions grandeur nature de la salle du festin de 1668, de la machinerie « Phantôme de feu » (trappe à tiroir et tampon d’apparition) et d’une marotte (dissimulé dans la robe, un comédien déploie au moyen d’un bâton, le col de la marotte en se déplaçant), qui seront l’apothéose de cette exposition. Fabriquée dans la tradition des Menus-Plaisirs, la nacelle entourée de nuages animés par une machine d’aplomb qui descend sur scène et dévoile une divinité apparaît comme un feu d’artifice.

La musique et la danse, arts ordinaires à la cour

Après une incursion parmi la salle de jeu et les divertissements extérieurs (extraordinaire traineau en forme de léopard et amusante petite calèche du dauphin futur Louis XVII !), les concerts des appartements et concerts de La Reine agrémentent notre déambulation. Il est amusant de retrouver « en bois et en cordes » les instruments de musique représentés dans les différentes huiles sur toile ! C’est donc en binôme que les peintures de Jean-Marc Nattier (1685-1766) et les instruments de la Cité de la musique se côtoient pour rappeler la pratique personnelle des membres de la famille royale : Louis XIV à la guitare, Madame Henriette à la basse de viole, Madame Adélaïde au violon et Marie-Antoinette à la harpe. Propriété du musée de Vendôme depuis 1904, la harpe de la Reine conçu par le luthier Naderman en 1774 a été prêtée au château le temps de cet événement. Le violon de Madame Adélaïde du luthier napolitain Niccoló Gagliano décoré de fleurs de lys et la somptueuse guitare de Marie-Thérèse de Bourbon-Condé en sapin agrémentée d’ivoire, d’ébène de nacre et d’écaille sur fond de papier rouge, sont le point d’orgue de cette étape.



Comme au temps de la monarchie, les réjouissances se terminent par l’exercice du bal, démonstration souvent périlleuse pour les hôtes de la famille royale qui apprenait cet art dès leur plus jeune âge. Réservés aux grandes occasions, les bals parés, plus réglés encore que les bals d’appartement, s’apparentent bien à un spectacle où seuls très peu d’invités avaient l’honneur de danser sous le regard critique des autres convives. Comme pour un ballet, cette prestation est précédée de longues répétitions afin d’éviter tout faux pas.

Sous le parfum d’un éventail proposé sur l’un des bancs de la salle et inspiré du XVIIIe siècle, une vidéo diffuse les différentes danses s’inscrivant dans ce rituel. Le bal s’ouvrait ainsi généralement par des danses collectives, le branle sous Louis XIV puis la Gavotte. Suivaient les danses de couples que les contredanses plus ludiques supplantent à partir des années 1750 en défaveur des menuets. Comme l’atteste les graphiques de danse baroque de l’artiste renommé de l’Opéra et maître à danser du jeune Louis XV, Claude Balon, c’est un art à part entière spécifique au royaume qui faisait lieu de divertissement.

Les bals costumés ou masqués se développent quant à eux sous Louis XV et sont ici représentés par le plus célèbre d’entre eux, le bal des ifs donné dans la Grande Galerie de Versailles la nuit du 25 au 26 février 1745 à l’occasion du mariage du Dauphin, fils de Louis XV avec Marie-Thérèse-Raphaëlle d’Espagne. Sur une large toile de cinéma, le dessin de Charles Nicolas Cochin le Jeune prend vie, transformant notre imaginaire en réalité, tout comme le reste de l’exposition.

Crédits photographiques : Décor de théâtre : Temple de Minerve ; Vue de l’Opéra royal de Versailles ; Contredanse lors d’un bal particulier, dit « Le Bal paré » © château de Versailles ; Bal masqué donné pour le mariage du Dauphin, aquarelle de Charles Nicolas Cochin le Jeune, vers 1745 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michèle Bellot

Visite commentée par Béatrix Saule (30 minutes), c'est par ici : https://www.facebook.com/LCI/videos/1296165577139278/?hc_ref=NEWSFEED

Superbe exposition, qui nous permet de découvrir ce très étonnant tableau d'Hubert ROBERT, appartenant au Musée de Quimper :


"Fête nocturne dans les jardins du Petit Trianon".


J'ai trouvé ce tableau extraordinaire (au sens littérale du terme) et étonnant! On pourrait croire à une oeuvre de la seconde moitié du XIX°...

Pour mémoire, le tableau de Quimper fit partie de la récente exposition Hubert Robert au Louvre, pour ceux qui ont eu le bonheur de la voir.  

Il était effectivement exposé au Louvre pour Hubert Robert.
Les différentes nuances de gris et de noir, pour figurer le ciel et la terre mettent en valeur le Temple de l'Amour illuminé de mille feux, et forment la particularité de cette composition.

Le voici en entier :

En lien avec l'exposition, cette émission sur France Culture :

Vices et Versailles : comment faisait-on la fête à Versailles ?

Pour en discuter, Guillaume Erner reçoit Béatrix Saule, commissaire général de l’exposition Fêtes et divertissements à la cour et, jusqu'à très récemment, conservateur et directrice générale du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. A ses côtés, l’historien Mathieu da Vinha, directeur scientifique du Centre de recherche du Château de Versailles.

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-vices-et-versailles-comment-faisait-la-fete-versailles

Sujet connexe : https://www.connaissancesdeversailles.org/t7407-france-culture-comment-faisait-on-la-fete-a-versailles#103326

Autre émission, sur France Musique : "Versailles en fêtes"
Lien connexe : https://www.connaissancesdeversailles.org/t7394-versailles-en-fetes-sur-france-musique

Sur le tableau de Dagoty présenté à l'exposition, je n'avais jamais remarqué auparavant que les deux personnages près de la balustrade à droite portaient des peignes sur leur coiffure. L'un au visage poupon et paré, semble-t-il de longs pendants d'oreille, est occupé à curer ou (peindre ?) avec un stylet un objet que tient son comparse entre les mains. Quelqu'un aurait des explications sur ces détails?

merci

Compte tenu de la scène, présentée à l'exposition pour la reine jouant de la harpe, il s'agit d'une séance de pose pour l'exécution d'un tableau sur la droite.

Le zoom du site cher Valmont est formidable pour s'attacher à ce genre de détail


Compte tenu de la présence de la modiste avec ses plumes, (ou, comme Michelle Saport dans "Rose Bertin", une femme de la garde-robe de la reine apportant la corbeille du prêt), je pense sans vouloir paraître farfelu, que ces deux personnages pourraient être des coiffeurs, aides de Léonard, préparant un pouf pour le poser sur la chevelure de la souveraine? Leurs peignes dans la perruque étant simplement leur outil de travail à portée de la main?


Proposition fantaisiste, mais sans doute un jour, un spécialiste se posera la question. J'ai rouvert le petit ouvrage "De soie et de poudre”, portraits de cour dans l'Europe des lumières, ouvrage collectif sous la direction de Xavier Salmon, Acte sud 2003. Les dames ne figurent jamais "en cheveux" mais avec un accessoire par dessus, du chapeau au plus inattendu des objets de parure.
La reine n'est-elle  pas ici précisément représentée en attente d'un élément devant terminer sa coiffure?

Merci cher Alain, je pense que vous tenez la bonne explication.
Un des deux dits coiffeurs semble tenir un papier écrit de la main gauche. On dirait qu'il le lit. Y aurait-il des instructions ou un modèle à suivre pour mener à bien le travail qu'il est en train d'e faire?