Arras : Napoléon, exposition «Versailles» en 2017-2018

Arras : Napoléon, thème de la prochaine exposition «Versailles» en 2017 au palais des Beaux-Arts

Publié le 08/01/2016

PAR BENJAMIN DUBRULLE
http://www.lavoixdunord.fr/region/arras-napoleon-theme-de-la-prochaine-exposition-ia29b0n3259211

Frédéric Leturque [maire d'Arras] a lâché le morceau jeudi soir lors de sa cérémonie de vœux. C’est Napoléon qui sera le thème majeur de la future exposition du partenariat entre la Ville d’Arras, la Région et le Château de Versailles. Celle-ci verra le jour en 2017 au musée des Beaux-Arts.

Napoléon avait célébré son mariage avec Marie-Louise lors d’une reconstitution organisée en septembre 2013 au musée des Beaux-Arts pour les Journées du patrimoine. En 2017, il y sera en… exil pendant (sans doute) dix-huit mois. C’est en effet l’Empereur qui sera la star de la future exposition du partenariat décennal entre la Ville d’Arras, la Région et le Château de Versailles. Après les carrosses et les chefs-d’œuvre, place au plus célèbre des Corses devenu l’un des plus puissants d’Europe.

Pour l’instant, rien ne filtre sur cette troisième exposition. On sait que Napoléon a toujours eu une relation ambiguë avec Versailles, symbole de la monarchie d’Ancien Régime dont il se voulait l’héritier. Il n’habitera pas au château, lui préférant les Trianon.

Au Grand Trianon, on peut visiter Le Petit Appartement de l’Empereur. Napoléon l’occupa pour la première fois en décembre 1809, dans les jours qui suivirent son divorce d’avec Joséphine. On y retrouve sa chambre, son cabinet topographique, sa salle de bain. Il y a de grandes chances que des pièces de ce Petit Appartement de l’Empereur se retrouvent au musée des Beaux-Arts d’Arras en 2017.

En revanche, pour ce qui est du célèbre tableau de David Le Sacre de Napoléon, dont une copie est exposée au Château de Versailles (l’original étant au Louvre), le voir à Arras relève de l’utopie.

Déjà en 2009

Ce n’est pas la première fois que Napoléon sera exposé à Arras. On se souvient qu’en 2009, pendant six mois, l’exposition « Bonaparte et l’Égypte » avait attiré 55 000 visiteurs pour un rendez-vous orchestré par la Région et l’Institut du monde arabe.

Cette exposition de prestige s’était déroulée dans l’aile ouest du palais Saint-Vaast aujourd’hui dévolue aux expositions du partenariat avec Versailles. La boucle est donc bouclée.

L’exposition « Le Château de Versailles en cent chefs-d’œuvre » tirera sa révérence le dimanche 20 mars, jour du printemps. Elle a déjà séduit un peu plus de 110 000 visiteurs en quinze mois qui ont pu découvrir des pièces d’exception à l’image du buste de Louis XIV, du groupe en marbre « Latone et ses enfants » ou bien encore du très imposant ensemble « Apollon servi par les nymphes ».

Le musée des Beaux-Arts est ouvert les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 11 à 18 heures, les samedis, dimanches et jours fériés de 10 à 18 h 30. Tarifs : 7,5 €.

Renseignements sur www.versaillesarras.com

L’Empereur se rend sur le plateau de Dainville où, chevauchant son cheval blanc, il passera en revue 8 000 grenadiers. REPRO PASCAL BONNIERE

Nous sommes en 1804. Au milieu de l’été, en août, le 30. Napoléon est en visite à Arras. Il entrera par la porte Baudimont. Sera reçu par les autorités et hauts fonctionnaires de la ville. Au Théâtre, une foule élégante l’acclamera. Napoléon rencontre l’évêque d’Arras qui lui glisse qu’il n’a plus d’église car sa cathédrale a été détruite. L’empereur décide alors de construire une cathédrale à l’emplacement de l’église abbatiale Saint-Vaast.

À Dainville aussi

L’empereur se rendra ensuite sur le plateau de Dainville où, chevauchant son cheval blanc, il passera en revue 8 000 grenadiers composant dix bataillons de huit cents hommes. C’est ici le centre d’entraînement des grenadiers de Junot qui devaient débarquer en Angleterre en passant par Boulogne-sur-Mer.

Source : « Arras, pas à pas » Édition La Voix.

Versailles a de la ressource.

En dehors des peintures d'Histoire (comme le passage des Alpes) et de l'appartement intérieur de Napoléon au Grand Trianon, il y les meubles d'appui du grand cabinet de l'Empereur aux Tuileries avec les deux torchères de Thomire en suite au rez-de-chaussée de l'aile du Midi, le siège de l'atelier de David utilisée comme modèle pour le faldistoire du Pape dans sa grande peinture dite du Sacre.


Au fond Frédéric Lacaille avec les salles Empire du musée pourrait être sollicité tout autant que Jérémie Benoit avec le Grand Trianon pour Arras 2017.

C'est plutôt Versailles à la rescousse !!!

Le lien réel entre Napoléon Ier et Versailles est ténu, c'est le musée d'histoire largement fermé à Versailles même que l'on va déménager partiellement à Arras.
On risque de plus encore vider des salles du grand Trianon ?

B.O.F.

PS : Et cela être le casse-tête de réintégrer certains objets déjà prêtés à Arras ...
A moins que certains objets dont ceux de Marie-Antoinette ne partent directement pour les expositions japonaises de 2016.

Je pensais à la colonne d'Austerlitz, si souvent déménagée


Et il y a dans les attiques des meubles des Tuileries ou d'autres résidences.
Évidemment le fauteuil de l'Empereur ou les beaux meubles de sa chambre devrait être du voyage.
Les meubles du salon frais (abeilles sur les ployants), une partie du mobilier du salon des glaces, des malachites seront peut-être du voyage.
Mais si on leur livre le mobilier du cabinet topographique complet, avec les quatre bibliothèques réunies, et les quatre chaises enfin retapissées, j'enragerai .
C'est amusant de se faire un catalogue imaginaire.

Je lis : «En revanche, pour ce qui est du célèbre tableau de David Le Sacre de Napoléon, dont une copie est exposée au Château de Versailles (l’original étant au Louvre), le voir à Arras relève de l’utopie.»

Si je ne m'abuse, il s'agit d'une réplique de David et non d'une copie.

Oui il s'agissait même d'autre chose, un "panorama"

Commentaire du site de Versailles :

Auteur : David, Jacques-Louis, Rouget, Georges
Date de création : 1808-1822
Emplacement : Corps central, Grands Appartements salle du Sacre
Dimensions : 610 x 931 cm
Matière et technique : huile sur toile

Le célèbre tableau du "Sacre de Napoléon" de David, que l'on devrait en fait intituler " le couronnement de l'empereur et de l'impératrice à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804 ", a fait l'objet d'une réplique réalisée par le maître et ses élèves, sans doute sur commande d'un groupe d'hommes d'affaires américains en 1808.
Ils souhaitaient faire une opération commerciale en présentant l'œuvre au public de leur pays, dans différentes villes, d'une manière comparable à ce qui se pratiquait pour les dioramas, alors très à la mode. Le tableau, commencé à Paris, et achevé pendant l'exil de David à Bruxelles en 1822, fut envoyé en Angleterre, et présenté à Londres, puis outre Atlantique, et présenté tour à tour à New York, Philadelphie et Boston en 1826-1827.
Revenu en France, il fut exposé à Paris à de nombreuses reprises mais ne trouva pas d'acquéreur en raison de son format. Vendu en 1898, il échappa aux musées nationaux et fut acquis par Paris Singer et installé dans son château du sud de l'Angleterre.

Il put être acquis de ses héritiers en 1946-1947 pour Versailles, et vint prendre dans la salle du Sacre la place du tableau original, envoyé au Louvre en 1889, et jamais revenu.

Cette seconde version diffère sur quelques points de l'œuvre originale. Certains personnages ont été remplacés par d'autres, des visages ont été vieillis, des costumes et coiffures mis au goût du jour. D'une facture plus sèche que le tableau du Louvre, elle fait cependant honneur à Georges Rouget, qui en a été l'exécutant principal, sous le contrôle de son maître. F.L."

David étant en 1822 très malade pour l'achever, le tableau est en grande partie des pinceaux de Rouget.

Un nouvel article qui met un peu en exergue le côté artificiel et aléatoire de ce partenariat sur 10 ans !!!
Bon courage pour trouver le ou les prochains thèmes (?).
Un même risque menace je pense là terme Le Louvre-Lens ...

http://www.lavoixdunord.fr/region/arras-l-expo-versailles-sur-napoleon-aura-lieu-du-20-ia29b6340n3616121

Arras : l’expo Versailles sur Napoléon aura lieu du 20 octobre 2017 au 20 novembre 2018

Publié le 06/07/2016, PAR JULIEN LECHEVESTRIER

On en sait un peu plus sur la troisième exposition Versailles au musée des Beaux-Arts d’Arras. On connaissait déjà le thème : Napoléon. Ce sera du 20 octobre 2017 au 20 novembre 2018. Une période moins longue que pour les carrosses et les 100 chefs-d’œuvre.

La Ville d’Arras propose depuis 2012 des expositions avec le château de Versailles. « C’est un partenariat qui court sur dix ans, explique Mathieu Lamoril, adjoint en charge du patrimoine culturel lors du récent conseil municipal. Fort de l’expérience des deux premières éditions, nous avons fait le choix de passer de dix-huit à treize mois. Nous maintenons le même budget avec 1,4 million d’euros. Et nous renforçons même notre partenariat avec la région des Hauts-de-France. »

« Roulez Carrosses » (de mars 2012 à novembre 2013) et « Le château de Versailles en cent chefs-d’œuvre » (de septembre 2014 à mars 2016) ont accueilli près de 310 000 et 134 000 visiteurs.

« Cette deuxième exposition n’a pas répondu aux attentes. Êtes-vous convaincu par ce thème Napoléon pour ce troisième événement ? », a interrogé Hélène Flautre, élue EELV d’opposition, lundi soir lors du conseil municipal.
« Moi, je dis banco pour le prêt de ces œuvres d’art. C’est un investissement, mais c’est bien que la culture entre dans le plus de foyers possible. La culture élève les âmes et forme des citoyens accomplis. Versailles à Arras, le Louvre à Lens à seulement 15 km, on enrichit l’offre », lui a répondu le maire, Frédéric Leturque.

Cette troisième exposition sera donc consacrée à Napoléon, un des personnages les plus illustres et discutés de l’histoire de France. Elle présentera une partie de l’exceptionnelle collection napoléonienne du château de Versailles et du Trianon qui ne fait jamais l’objet de prêts aussi importants. Elle sera constituée d’un parcours chronologique composé de plusieurs sections, retraçant le destin de Napoléon Bonaparte, depuis ses premières actions militaires, à la fin de la Révolution, jusqu’à ses deux exils sur les îles d’Elbe et de Sainte-Hélène. L’exposition n’oubliera pas l’émergence de sa légende qui a bercé l’imaginaire national après sa mort.

La Région participe à hauteur de 50 % au financement des expositions Versailles au musée des Beaux-Arts d’Arras. « Ce sont les Hauts-de-France désormais et non Nord – Pas-de-Calais – Picardie comme écrit dans la délibération », a souligné lors du conseil Philippe Rapeneau, un des vice-présidents de la nouvelle entité.

Une fréquentation multipliée par cinq

Avant les expositions dites Versailles, la fréquentation du musée tournait historiquement autour de 25 000 à 30 000 entrées. Depuis le partenariat, les entrées ont été multipliées par cinq.
« Quand il n’y a pas d’exposition temporaire, peu de monde y passe. Il faut qu’on trouve des pistes », constate Frédéric Leturque, le maire.
Le conseil municipal a décidé de prolonger la gratuité aux jeunes (moins de 18 ans), aux personnes éloignées de la culture, aux professionnels de l’information et de la culture.
Le musée est gratuit pour tous le premier dimanche de chaque mois, lors de la fête du jeu, lors de la Nuit des musées et lors des Journées du patrimoine.

En espérant que le Grand Trianon ne sera pas vidé pour cette expo !!!

Cordialement,

Il me semble que les salles d'histoires vont être mises lourdement à contribution, comme le libellé rapporté par M de Noisy le laisse entendre.

Citation :

Elle sera constituée d’un parcours chronologique composé de plusieurs sections, retraçant le destin de Napoléon Bonaparte, depuis ses premières actions militaires, à la fin de la Révolution, jusqu’à ses deux exils sur les îles d’Elbe et de Sainte-Hélène

Il y a fort à croire que le Grand Trianon devra lui-aussi participer, mais on peut supposer que ce seront son fauteuil de bureau et peut-être quelques meubles , comme un lavabo, un bidet, la commode ou le bureau de sa chambre, puisque son appartement n'est pas en visite libre. En revanche, les salles officielles peuvent difficilement être dégarnies car l'EPV tient beaucoup au rôle de second pôle attractif de Trianon.

A suivre.

On pourrait imaginer aussi, non sans malice, l'envoi de tout le mobilier du salon topographique, y compris les bibliothèques et les quatre chaises enfin retapissées pour l'occasion, pour y exposer un ensemble très complet que l'on ne semble pas si pressé de réunir à Versailles...

Le partenariat est-il exclusif ou peut-on imaginer des prêts complémentaires de Malmaison mais surtout de Bois-Préau, fermé à la visite ?

De mémoire, Il y a eu ça et la des prêts extérieurs à Versailles mais en très petit nombre.
Vu la masse d’œuvres possédée par le chateau, il ne devrait pas y avoir beaucoup de place pour l'extérieur.
Et de plus, les œuvres de Bois-Préau, attachés à l'après-Napoléon restent d'une qualité muséale secondaire par rapport à celles de Versailles.
On semble vouloir du premier choix à Arras !!!

Bonsoir

sans doute la statue de Napoléon mourant et beaucoup de tableau de l'attique sud partirons pour cette expo cela ne dérangera pas beaucoup vu que ces salles ne sont jamais ouvertes.

Cordialement

Anne-Charlotte

Il s'agit sans doute de la statue de Véla, Napoléon mourant dans on fauteuil à Saint-Hélène.

L'œuvre de Véla est un peut étonnante, datant de 1866, entrant déjà dans la légende napoléonienne.

Cela nous permettra de voir sans restriction des oeuvres conservées dans des salles où les visites se font au compte-goutte.

Nous avions éprouvé la même satisfaction pour les carrosses.

Effectivement, au global nettement plus pertinente que la dernière en date.

L'exposition côté finance !!!

Une exposition estimée à deux millions d’euros

Comme on l’a appris lors de la séance du conseil régional, le coût de cette opération est estimé à un peu plus de deux millions d’euros (2 122 100 € pour être précis).
Ces dépenses comprennent notamment la muséographie de l’exposition (350 000 €),
le transport et l’assurance des œuvres (320 000 €),
la communication (500 000 €),
l’édition d’un catalogue (40 000 €),
les dispositifs de médiation (92 000 €),
les frais de personnel spécifique à l’exposition (accueil et billetterie, sécurité et surveillance, entretien et maintenance pour 486 416 €),
les frais de réception (70 000 €)
les frais de restauration et de conservation préventive des œuvres (80 000 €).
Ce budget comprend également un programme culturel en résonance pour un montant total de 163 684 €.

La Région va allouer une subvention d’un peu plus d’un million d’euros (921 919 € pour l’exposition et 139 131 € pour la programmation culturelle en résonance).
La Ville d’Arras allouera le même montant de subvention.

Pour ce qui est des recettes, la ville d’Arras percevra celle issue de la billetterie tandis que la Région percevra les recettes issues du mécénat et des manifestations privées. Les recettes générées par la vente de l’ouvrage ou toute autre édition seront partagées entre ville d’Arras et Région. Mais au final, afin de préserver un équilibre entre les deux financeurs, le niveau des recettes perçues par chaque partie devra être comparable, un réajustement sera possible pour équilibrer les comptes.

Article complet :
http://www.lavoixdunord.fr/region/nouvelle-exposition-versailles-a-arras-ce-que-l-on-y-ia29b0n3692014


Arras: Napoléon de retour en octobre 2017
Interview de Frédéric Lacaille, commissaire de l’exposition et conservateur en chef au Château de Versailles.

L’Avenir de l’Artois publié le 29/08/2016

Le partenariat entre la ville, la Région et l’établissement public du Château de Versailles se poursuit avec une troisième exposition qui sera présentée dès octobre 2017, dédiée à Napoléon et son épopée. Frédéric Lacaille en sera le commissaire.

Pourquoi préparer une exposition sur Napoléon et Versailles ?

Le lien entre Napoléon et Versailles est très fort : même si l’on sait davantage que Versailles a été la résidence des grands rois, Napoléon, comme eux, à songer à s’y installer. Mais le château demandait beaucoup de travaux, il avait été inoccupé pendant 15 ans. Après son divorce avec Joséphine, il s’est installé au Grand Trianon. Quand Louis-Philippe est devenu roi, il a rassemblé toutes les grandes œuvres commandées par Napoléon dans le musée, pour en faire un outil de réconciliation.

Quelles sont les particularités de cette exposition ?

On y verra toutes les grandes œuvres des livres d’histoire, dont le public ignore qu’elles sont à Versailles, car elles ne sont pas dans le circuit des visites libres du Château. Il y aura entre 120 et 150 pièces haut de gamme, dont les deux portraits que j’aime beaucoup, Bonaparte au pont d’Arcole, par Antoine-Jean Gros.
Il y aura toutes les œuvres que Napoléon a pu commander : ce sont des images de communication pour lui, il était un champion de la communication.


Comment avez-vous choisi les œuvres qui viendront à Arras ?

Le choix n’a pas été évident car c’est une collection très importante. J’aime bien les expositions bien fournies alors 120 à 150 œuvres c’est pas mal. Napoléon s’est adressé à tous les grands artistes de son époque, c’était important de montrer aussi l’étendue de leur travail.

http://www.leparisien.fr/versailles-78000/le-chateau-de-versailles-et-arras-preparent-une-expo-sur-napoleon-29-08-2016-6078189.php#xtor=RSS-1481423633

Un partenariat qui se renouvelle. Le château de Versailles, la ville d’Arras (62) et le conseil régional des Hauts-de-France ont signé, ce lundi, une convention afin de préparer une exposition consacrée à Napoléon. Elle se déroulera au musée des Beaux-Arts d’Arras entre octobre 2017 et novembre 2018.

La signature de ce document fait suite à une précédente convention paraphée en 2011 et prévoyant une coopération culturelle sur dix ans entre Arras et le château. Celle-ci, qui s’appuie sur une décentralisation des œuvres, a déjà permis à 400 000 visiteurs du musée d’Arras de découvrir les expositions « Roulez Carrosses » et « Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre ».

Après les succés des expositions Roulez-Carrosses en mars 2012 et
Versailles en 100 chefs-d’oeuvre en septembre 2014, le partenariat entre le Conseil Régional Hauts-de-France, la ville d’Arras et le château de Versailles se poursuit avec une nouvelle exposition consacrée à Napoléon.

L'exposition présentera une grande partie de la collection napoléonienne des châteaux de Versailles et Trianon, première collection au monde sur le sujet. Les visiteurs pourront découvrir, de façon chronologique, l'histoire de Napoléon : du général Bonaparte à l'Empereur déchu.

L’exposition évoquera aussi le proche entourage de l’Empereur
(famille, grands officiers, Cour impériale) ainsi que toute la société
parisienne et internationale d’alors (artistes, savants, souverains
étrangers...). Elle montrera comment, très tôt, Napoléon a souhaité écrire lui-même sa légende pour la transmettre à la postérité en commandant de nombreux tableaux commémorant les épisodes marquants de sa vie.

Peintures, sculptures, mobilier, révélant la richesse et la qualité de la production artistique de l’époque, mèneront le public sur les traces de Napoléon Bonaparte dont le destin unique marqua une page inoubliable de l’histoire de la France et de l’Europe.

Commissariat
Frédéric Lacaille, Conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Un partenariat entre le château de Versailles et le musée des Beaux-arts d'Arras
L'exposition s’inscrit dans une politique partenariale entre les trois institutions. Depuis 2011, le Conseil régional, la ville d’Arras et le château de Versailles ont mis en place ce partenariat de grande ampleur, permettant la présentation à Arras des collections versaillaises, rassemblées dans de grandes expositions événements. Celles-ci sont accompagnées d’actions éducatives et culturelles afin de faire découvrir au plus grand nombre l’histoire et le patrimoine du château de Versailles.
Avec ce partenariat, le Conseil régional et la ville d’Arras favorisent l’ancrage territorial de l’exposition et portent son rayonnement à l’extérieur de la région. De plus, cette collaboration permet à la culture, le patrimoine et l’inventaire comme le tourisme de concourir à l’attractivité du territoire.

L’exposition sur Napoléon débutera le 7 octobre au palais des Beaux-Arts


Après les carrosses (2012-2013) et les chefs-d’œuvre de Versailles (2014-2016), c’est Napoléon qui sera le thème central de l’exposition qui prendra place au musée des Beaux-Arts d’Arras à la rentrée. Ce troisième rendez-vous unissant la ville d’Arras, la Région et le château de Versailles débutera le samedi 7 octobre et s’achèvera le 4 novembre 2018.

LVDN Par Benjamin Dubrulle | Publié le 14/07/2017
http://www.lavoixdunord.fr/191937/article/2017-07-14/l-exposition-sur-napoleon-debutera-le-7-octobre-au-palais-des-beaux-arts#

« Napoléon. » Voici donc le nom, simple et efficace, de cette exposition qui prendra place au musée des Beaux-Arts d’Arras à partir du samedi 7 octobre. Le vernissage aura lieu la veille. Elle durera treize mois, jusqu’au dimanche 4 novembre 2018. C’est un petit peu moins long que les deux premières expositions qui s’étaient étalées sur dix-huit mois et avaient réuni un peu plus de 400 000 visiteurs.

Près de cent soixante œuvres seront exposées. Toutes appartiennent à la collection napoléonienne du château de Versailles actuellement dispersée dans différents espaces et parfois peu accessible au public. C’est la plus importante collection au monde dédiée à l’Empereur. Et ça, c’est en partie grâce à Louis-Philippe qui, en 1837, a souhaité créer à Versailles des galeries historiques sur l’histoire de France avec une grande place réservée à Napoléon. Ces œuvres proviennent du palais des Tuileries, des châteaux de Compiègne et de Saint-Cloud et des Invalides. Les commissaires de l’exposition sont Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles, et Marie-Lys Marguerite, conservatrice au musée des Beaux-Arts d’Arras.

À Arras, on pourra admirer des peintures, sculptures, meubles et objets d’art pour la plupart commandés par le Premier consul et l’Empereur durant son règne. C’est un découpage chronologique de la vie de Napoléon Bonaparte qui sera présenté aux visiteurs de l’exposition. L’exposition débutera par la Révolution où le jeune Corse alors âgé de 20 ans accomplissait ses premiers faits d’armes comme lieutenant et se terminera par le retour des cendres de la dépouille mortelle de Napoléon et son inhumation aux Invalides en 1840.

Tableaux connus de tous

Parmi les œuvres qui seront présentées à Arras, sortons-en quelques-unes très célèbres qui alimentent les livres d’histoire. En premier lieu : Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard, portrait équestre de Napoléon peint par Jacques-Louis David. Une œuvre à la gloire du Premier consul. Même grandiloquence pour Bonaparte au pont d’Arcole d’Antoine-Jean Gros, qui montre le jeune général triomphant, ou encore La Bataille des pyramides de Louis-François Lejeune, illustrant la campagne d’Égypte. D’autres œuvres moins connues seront exposées et permettront de découvrir la manière dont Napoléon a lui-même façonné son image politique et sa propre légende. Les meubles et objets d’art présentés sont une sélection d’objets représentatifs du style Empire conçu principalement par le grand ébéniste Jacob-Desmalter pour le Grand Trianon ainsi que pour les palais des Tuileries, de Compiègne ou de l’Élysée.


Profitant de cette exposition d’envergure à Arras, les vingt musées des Hauts-de-France présenteront et valoriseront leurs collections relatives à l’Empire à travers notamment des expositions temporaires ou des parcours dédiés. Les monuments historiques et culturels de la région, témoignages de l’époque napoléonienne (à Boulogne, Amiens, Compiègne, etc.) résonneront avec cette exposition au musée des Beaux-Arts d’Arras.

À Arras, avec le dispositif « Résonance », d’autres événements (lectures, concerts, pièces de théâtre, etc.) auront pour mission d’attirer un large public vers cette exposition unique qui s’annonce exceptionnelle.

ARRAS
Trois questions autour de la future exposition Napoléon au musée
Par Benjamin Dubrulle (Textes) Et Pascal Bonniere (Photos Et Vidéo) | Publié le 31/08/2017

Le 7 octobre s’ouvrira pour treize mois (jusqu’au 4 novembre 2018) la troisième exposition du partenariat unissant la ville d’Arras, le Château de Versailles et la Région. Le thème : Napoléon. À un peu plus d’un mois du lancement, nous avons pu en savoir un peu plus sur l’exposition.

1 : Quel lien entre Versailles et Napoléon ?

Associer Napoléon et Versailles, c’est un peu provocateur. On ne voit pas bien quel lien il peut exister entre ce château cher à Louis XIV et l’Empereur. Eh bien il faut savoir que c’est à Versailles que se trouve la plus grande collection napoléonienne. Et ça, c’est grâce à Louis-Philippe qui en 1837 décida de créer, au château versaillais, un musée de l’histoire de France dédié aux gloires de la nation. Cela part de Clovis pour aller jusqu’à Louis-Philippe. Et forcément, la partie napoléonienne est importante. C’est à l’aile du Midi que le Premier empire prend place. Près de trois cents tableaux y sont présentés. Ils viennent du palais des Tuileries, des châteaux de Compiègne et de Saint-Cloud et des Invalides et ont pour la plupart été commandés par Napoléon durant son règne.

Il faut savoir également que Napoléon a bien failli habiter Versailles après son sacre en 1804, mais face à l’ampleur du coût des travaux, il s’est rabattu sur le Grand Trianon. On y trouve encore les appartements privés de l’Empereur. Il y a résidé seulement trois fois (1810, 1811, 1813), privilégiant Les Tuileries et Saint-Cloud. Il est richement décoré et certaines pièces seront présentées à Arras.

2 : Pourquoi cette exposition est importante ?

Le thème « Napoléon » est encore assez clivant en France. Un peu comme Robespierre, l’enfant d’Arras. Lors des récentes cérémonies marquant le bicentenaire des grandes batailles de l’Empereur (Austerlitz, Wagram, Warterloo, etc.), la France a brillé par son absence. Au contraire, les pays européens ont joué le jeu. Même l’Angleterre. C’est dire…

« C’est une exposition qui n’est pas à la gloire de l’Empereur. On évoque plutôt le destin fulgurant d’un homme qui est devenu le maître de l’Europe »

Alors, des expositions retraçant le parcours de Napoléon, de sa première campagne en Italie au retour de ses cendres en 1840, c’est assez rare. «  Pour cette exposition, on a privilégié la chronologie, explique Frédéric Lacaille, commissaire de l’exposition. On a aussi évité de trop parler des batailles. On voulait aussi présenter un Napoléon intime, même si c’était quelqu’un qui vivait assez chichement. C’est une exposition qui n’est pas à la gloire de l’Empereur. On évoque plutôt le destin fulgurant d’un homme qui est devenu le maître de l’Europe. »

3 : Quel lien avec la région ?

À chaque exposition du partenariat avec Versailles, on essaye de trouver une touche locale. Sauf que les liens entre Napoléon et la région sont assez pauvres. Frédéric Lacaille a retenu trois événements qui prendront place au musée arrageois. Il y a d’abord la paix d’Amiens signée en 1802 qui clôt dix années de conflit avec l’Angleterre. Et là, c’est une œuvre qui ne va pas trop voyager car elle vient des collections du musée d’Arras. Il y a bien sûr le camp de Boulogne-sur-Mer en 1805 ou est née la Grande Armée. «  On présentera un tableau avec les remises des premières Légion d’honneur. Enfin, on présentera la résidence impériale de Compiègne avec des tableaux de Marie-Louise d’Autriche, la deuxième épouse de Napoléon. » Qui pour la petite histoire a pour grande tante une certaine… Marie-Antoinette. Comme quoi les liens entre Versailles et Napoléon sont finalement assez nombreux…

Les mouvements d'oeuvres à Versailles,
Illustrations à cliquer :

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Le Grand Trianon va contribuer à cette expo bien sur !
Voici le mobilier qui partira à Arras :


Source interne à Trianon
Cordialement,

bonsoir

photo didier saulnier
source facebook

Cordialement
Anne-Charlotte

Un regard de pesante résistance, un homme sûr de sa force

Dans le contexte, vous parlez bien de Napoléon cher Anne-Marie ?