Exposition "Sièges en société" aux Gobelins

Chaise longue ou duchesse, en hêtre, anonyme, vers 1780.
Bois sculpté, pieds tournés et cannelés à perles, ceinture à accotoirs et perles.
Sans historique
(c)  Mobilier national

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Cela permet sans doute au Mobilier national d'avancer dans le projet de Musée du siège, tout en permettant à des professionnels d'illustrer leur carte de visite, dans le cadre d'une sorte de mécénat de compétence.

Les équipes de restaurateurs du Mobilier national n'ont peut-être guère de disponibilité (en hommes et/ou en crédit) en dehors des meubles en service ou devant y retourner.

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Il semblerait que les torchères avec fleurs de lys n’aient pas trouvé de place à Versailles. Elles seront déposées par le Mobilier national à Chambord où elles orneront la reconstitution du théâtre menée par Jacques Garcia. Elles figurent d’ailleurs dans cette pièce sur une simulation publiée sur le site du chateau...

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A vrai dire, Versailles ne sait quoi faire de ces torchères, trop petites et pas assez ornées pour les grands appartements. C’etait un peu le dépôt empoisonné du MN en dépit d’une bienveillante et louable intention.
Ces objets sont issus du fonds des Menus-Plaisirs et ont pu servir tout à la fois pour des cérémonies festives et funéraires.
A part les utiliser pour le bal Kamel Ouali, le mariage du fils de Carlos Ghosn ou les obsèques du prochain Bourbon, leur usage était très limité.
Leur utilisation à Chambord dans le cadre de cette reconstitution est une excellente idée et rappelle leur fonction première.

Euh, c'est historique et scientifique cette scénographie ultra-fleurdelysées du sieur Garcia
On dirait une scène revisitée de Peau d'Ane de Jacques Demy (qui fut il est vrai en partie tourné à Chambord )

La patte de Jacques Garcia à Chambord est reconnaissable, une vue de son hôtel de Sagonne qu'il possédait rue des Tournelles dans le Marais.

Je me demande vraiment quelle est la provenance de ce lit de repos présenté en page 4 de ce sujet par monsieur de Bearn. Trop peu de meubles de ce type figuraient à Trianon sous l'Empire. Il y avait bien des méridiennes ou paumiers mais des lit de repos c'est très rare.

https://collection.mobiliernational.culture.gouv.fr/objet/GME-1697-000

Mme Ledoux-Lebard en 1975 écrivait que les sièges du boudoir avaient disparus. Il me semble que dans les palais impériaux ces lits de repos étaient plutôt réservés aux impératrices.
Ce meuble qui resurgit après 1975, en bois doré, ce qui est important dans la gradation de la somptuosité des sièges en fonction de leurs destinataires. On ne voit guère en 1809 que le boudoir de l'impératrice.
L'empereur de son côté préférait canapé pour s'allonger ou paumier.
Louis comte de Frontenac me dit qu'il figure encore à l'inventaire 1855.
Il est difficile de l'imaginer chez la reine (la chambre était terriblement encombrée) ou chez ses filles dont les meubles connus sont plutôt en acajou.
Peut-être que le meuble a été inventorié dans les réserves en 1855, le boudoir ayant été complètement transformé sous Louis-Philippe et meublé de chaises qui sont toujours à Trianon.
Encore un mystère à résoudre.

Le seul autre lit de repos que nous connaissons actuellement est celui du duc d'Orléans pour le Petit Trianon en attente de restauration mais de style Louis-Philippe déposé par le mobilier national.

"D'une paire réalisée par le menuisier Bellangé et livrée par Laflèche, tapissier du roi, suivant la soumission du 4 juin 1837, pour prendre place dans l'appartement du duc d'Orléans au Petit Trianon ; en 1839, dans la chambre à coucher de ce même appartement ; en 1855, elle est localisée au Petit Trianon, 2ème étage, appartement sur le jardin, dans la chambre à coucher. Fonds ancien du Garde-Meuble ; dépôt du Mobilier national le 11 juillet 2011."

Bonjour,


Ce lit de repos ce trouvait dans le salon du premier étage de l'aile de Trianon-sous-bois en 1839 affecté aux fils de Louis-Philippe.


Bien cordialement,

Bonjour Monsieur Louis,

Ma question va peut-être vous paraitre idiote mais vous publiez souvent ces inventaires.
Où peut-on les trouver ? Sont-ils en ligne?

Bien cordialement.

Merci beaucoup Louis, on a ainsi l'histoire complète et cohérente de ce siège luxueux, probablement dans le boudoir de l'impératrice en 1809. Un autre cas d'usage pour un homme. Je dois être trop machiste, né en 1947.
Ente Mme Récamier et l'impératrice Eugénie, cela me semblait plutôt féminin

Marquise de la Louverie,

Oui, ces inventaires sont en ligne sur le site des Archives Nationales.

Cordialement,

Merci pour Louis pour l'explications, souhaitons qu'on puisse aussi un jour confirmer son emplacement sous l'Empire. Alain pense qu'il devait etre dans le boudoir de l'Impératrice. Avec le mobilier non retrouvé de la pièce.

Je pense que ce lit de repos n'a aucun lien avec Trianon avant 1839 ! D'après les inventaires ça ne colle pas avec les périodes précédentes.

Pour ce que ça intéresse, voici l'inventaire complet du salon du premier étage de Trianon-sous-bois en 1839 :


Cordialement,

Pourquoi cela ne colle-t-il pas, vous avez l'inventaire du boudoir, de 1818 si je ne me trompe pas, après l'empire.
Je ne demande qu'à vous croire, mais un peu d'explication serait utile.
J'ai trouvé par moi-même juste un canapé. Vous avez raison pas de chaise longue.

Et oui ...

Eh oui cher Louis. Le souci est que " je pense qur" n'est pas une preuve.

Il faudrait pouvoir consulter les inventaires précédents, s’ils sont disponibles et les croiser.