Bienvenue à vous
Vous consultez actuellement un forum épuré de ces rubriques. Seuls les membres inscrits peuvent accéder à l'intégralité du forum. Visiteurs, n'hésitez pas à vous inscrire et à venir nous rejoindre pour avoir accès à toutes les fonctionnalités du forum !
Autrefois à Versailles, pour se dire "de la Cour", il fallait être " présenté".
Première participation ? Pensez à vous présenter dans la rubrique " Bienvenue à vous" dans un délai d'un mois pour voir votre inscription validée définitivement et accédez aux rubriques accessibles aux seuls "présentés".
Après ce délai sans présentation effective, votre compte provisoire sera supprimé sans préavis de notre part.
A bientôt !
Merci
Connaissances de Versailles
Bienvenue à vous
Vous consultez actuellement un forum épuré de ces rubriques. Seuls les membres inscrits peuvent accéder à l'intégralité du forum. Visiteurs, n'hésitez pas à vous inscrire et à venir nous rejoindre pour avoir accès à toutes les fonctionnalités du forum !
Autrefois à Versailles, pour se dire "de la Cour", il fallait être " présenté".
Première participation ? Pensez à vous présenter dans la rubrique " Bienvenue à vous" dans un délai d'un mois pour voir votre inscription validée définitivement et accédez aux rubriques accessibles aux seuls "présentés".
Après ce délai sans présentation effective, votre compte provisoire sera supprimé sans préavis de notre part.
A bientôt !
Merci
Connaissances de Versailles
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Histoire, description et guide du chateau de Versailles
Lens. L’Empire des roses Chefs-d’oeuvre de l’art persan 19s.
Auteur
Message
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Lens. L’Empire des roses Chefs-d’oeuvre de l’art persan 19s. Mar 10 Avr 2018 - 12:22
L’Empire des roses Chefs-d’oeuvre de l’art persan du 19e siècle Louvre - Lens 28 mars 2018 - 23 juillet 2018
Le musée du Louvre-Lens présente la toute première rétrospective en Europe continentale consacrée à l’art fastueux de la dynastie des Qajar. Ces brillants souverains régnèrent sur l’Iran de 1786 à 1925. Cette période est l’une des plus fascinantes de l’histoire du pays, qui s’ouvre alors à la Modernité tout en cherchant à préserver son identité.
Originale et surprenante, la création artistique de cette époque est particulièrement riche et foisonnante, stimulée par une production de cour extrêmement virtuose. C’est ce que l’exposition met en lumière, à travers plus de 400 œuvres, dont une grande part est présentée en exclusivité mondiale. Elles sont issues de très nombreuses collections privées et de prestigieuses institutions nationales et européennes, nord-américaines et moyen-orientales. L’exposition bénéficie notamment de prêts exceptionnels de grands musées iraniens. Elle rassemble peintures, dessins, bijoux, émaux, tapis, costumes, photographies ou encore armes d’apparat, dans une scénographie immersive et colorée imaginée par M. Christian Lacroix. (A noter que le château de Versailles fait partie de la liste des prêteurs nationaux.)
L’Iran qajar : une histoire aussi riche que méconnue
Si les historiens se sont intéressés aux civilisations anciennes qui ont fleuri sur ce territoire grand comme trois fois la France, bien peu parmi eux se sont penchés sur les 18e et 19e siècles, dont l’étude par les spécialistes de l’art islamique est encore récente, encouragée par la redécouverte de la peinture qajare, dévoilée en 1998 au public anglo-saxon, lors d’une grande exposition. Il s’agit pourtant d’une période charnière, aujourd’hui considérée comme une référence majeure pour les artistes iraniens contemporains.
En 1786, Aqa Muhammad, un général d’armée, eunuque et chef de tribu, parvient à s’emparer du pouvoir et à se proclamer Shah, c’est-à-dire souverain d’Iran. Dès 1783, il s’installe dans une petite bourgade dont il fait sa capitale : Téhéran.
Après son assassinat en 1797, son neveu Fath Ali Shah monte sur le trône. La dynastie des Qajar se met alors en place et, avec elle, s’ouvre un 19e siècle mouvementé, sur le plan tant politique qu’artistique. Six souverains se succèdent jusqu’à Ahmad Shah, destitué en 1925 par Reza Khan, qui fondera la dynastie Pahlavi.
Durant cette période exceptionnelle, le développement artistique d’une production destinée à la cour met à l’honneur les techniques traditionnelles, comme la peinture, la verrerie ou l’art du métal, et les porte à un haut degré d’excellence. Les souverains qajars eux-mêmes pratiquent dessin et calligraphie en experts. Parallèlement, de nouvelles techniques font leur apparition, dont la photographie, qui joue un rôle fondamental dès son introduction dans les années 1840. Si les grandes thématiques iconographiques demeurent, les styles changent considérablement, et marquent encore en profondeur l’art iranien.
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Fath Mihr Shah shah Perse Iran portrait Mar 10 Avr 2018 - 12:24
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Muhammad Shah Perse Iran portrait 1839 Mar 10 Avr 2018 - 12:25
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Portrait Asker khan Afchar ambassadeur Perse Iran Mar 10 Avr 2018 - 12:28
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
Allié de l’Angleterre contre la Russie, le chah de Perse Fath’Ali (v. portrait supra) se tourna vers la France en constatant que sa première alliée ne l’aidait guère dans ses visées sur Erevan, capitale de l’Arménie. Un ambassadeur, Mirza Reza, fut envoyé à Napoléon, qui le reçut au château de Finkenstein, son quartier général en Prusse orientale. Le 4 mai 1807 fut signé un traité d’alliance entre les deux pays. Mais l’alliance franco-russe de Tilsit (7 juillet 1807) la ruina aussitôt, et les Anglais exploitèrent ce retournement de situation.
L’œuvre de Mulard, élève de David, montre l’arrivée de la suite de Mirza Reza présentée à Napoléon par le vice-consul de France à Bagdad, Georges Outrey. Elle est très significative des espoirs que les Persans plaçaient en Napoléon. L’attitude suppliante de l’ambassadeur est sans ambiguïté sur ce point. Mais si l’on y retrouve l’habituelle attitude d’accueil passive de l’Empereur, le tableau se veut aussi un témoignage très fort de la politique mondiale de Napoléon. Ce dernier n’est cependant pas représenté dans l’attitude du stratège aux vues immenses et profondes, comme dans le Bivouac de Wagram de Roehn, par exemple, et l’œuvre n’est finalement qu’une représentation brillante d’un événement dont elle offre sans doute la seule trace iconographique importante.
On notera néanmoins qu’elle s’inscrit dans le contexte de la peinture orientalisante, héritière des turqueries et chinoiseries rocailles du XVIIIe sièce et mise à une mode plus réaliste grâce à la campagne d’Egypte de Bonaparte. En ce sens, elle est l’une des premières œuvres du genre avec certains tableaux de Girodet, avant les compositions romantiques de Delacroix (Les Massacres de Scio), par exemple.
Scribe Accroupi (4 avr. 2018) Le tableau de François-Henri Mulard, "Napoléon reçoit l’ambassadeur de Perse au château de Finkenstein, le 27 avril 1807", commenté par Gwenaëlle Fellinger, conservateur du Patrimoine du département des Arts de l’Islam du Louvre.
_________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Lens. L’Empire des roses Chefs-d’oeuvre de l’art persan 19s.
Lens. L’Empire des roses Chefs-d’oeuvre de l’art persan 19s.