Domaine de Candé : La duchesse de Windsor en ses meubles

En partenariat avec le Mobilier National et grâce à la contribution du Château de Versailles, cette exposition temporaire s’inspire de l’aménagement de leur Hôtel Particulier du Bois de Boulogne.

La scénographie met en valeur une riche sélection de mobiliers et de pièces décoratives emblématiques pour percer les personnalités de ce couple mythique et découvrir leur extravagant mode de vie !

Domaine de Candé
Route du Ripault
37260 Monts
Tél. : 02 47 34 03 70
domainecande@departement-touraine.fr
Site : http://www.domainecande.fr/exposition-windsor/


A suivre ...

Parmi les prêts du château de Versailles, nous retrouverons
l'encoignure provenant du grand salon de la maison de la Route du Champs d'Entrainement :


En chêne peint et vernis fond noir à un ventail, décor en or à pampres oiseaux et écureuil, le ventail plaqué au revers de prunier et ébène ; bronze doré ; dessus de marbre moucheté.

Sujet connexe : Appartement d'en haut de Mme de Pompadour (1745-1751)

Provenant également de la maison de la Route du Champs d'Entraînement :
 

Provenant du grand salon, l'un des deux guéridons tripodes en ébène et bronze doré :

Cher GM, merci pour cette intéressante recension qui nous permet de découvrir de nouveaux objets conservés à Versailles !!!

Versailles pourrait élégamment laisser en dépôt au château de Candé certains de ces objets dont elle n'a l'usage dans ses propres salons ...

Tout à fait, cher Noisy !

Voici notamment deux voyeuses (provenant du grand salon) qui figurent également à l'exposition :

A l'exposition, toujours en provenance du grand salon de la maison de la Route du Champs d'Entrainement, ces deux chaises à médaillon Louis XVI, garnies de soie à fleurie, présentées habituellement dans l'Appartement de Pauline de Tourzel.

Nous trouverons aussi à Candé
les deux fauteuils habituellement présentés dans la salle de bain de l'appartement de Madame du Barry,
l’un est estampillé Claude Chevigny, le second attribué au menuisier :

Provenant du petit salon de la maison de la Route du Champs d'Entraînement et habituellement exposés dans l'Appartement d'en haut de Mme de Pompadour,
cette paire de candélabres à trois branches en bronze doré enserrant un coq en porcelaine :

Deux pots couverts en porcelaine de Meissen, fond blanc à décor polychrome de "fleurs des Indes", dragon ailé confronté à une grue, décor de vannerie en relief, prise du couvercle en forme d'artichaut,
eux aussi habituellement exposés dans l'Appartement d'en haut de Mme de Pompadour :

Deux candélabres à deux lumières, en bronze doré, orné de fleurs de Saxe avec singe musicien (joueur de basson et guitare) au pied, avec écran garni d'écaille :

Et enfin,
la paire de candélabres en bronze doré à trois branches en forme d’autruche (le corps formé d’un œuf d’autruche), provenant de la salle à manger de la maison de la Route du Champs d'Entraînement :

https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/monts/les-meubles-redonnent-vie-a-cande

Jusqu’au 11 novembre, le château de Candé expose les meubles originaux du duc et de la duchesse de Windsor.

Le style est raffiné, les motifs colorés et l’ensemble travaillé. En traversant les pièces du château de Candé, c’est la richesse du mobilier qui frappe les visiteurs. Porcelaine de Saxe, tabatières en or et diamants, candélabres du XVIIIe siècle… Chaque pièce regorge de surprises visuelles et textuelles. Les meubles des Windsor, couple princier marié au château de Candé le 3 juin 1937, étaient à l’unisson des aménagements des beaux appartements new-yorkais d’après 1945. « Le style Windsor appartient à tout un mouvement de décoration intérieure concrétisé par les réalisations de la maison Jansen » explique Jean-Jacques Gautier, inspecteur du Mobilier national et commissaire d’exposition.

Un partenariat exceptionnel

A la mort de la duchesse, en 1986, une partie de son mobilier est légué au Mobilier national et à Versailles. Dans le cadre de l’exposition, le conseil départemental d’Indre-et-Loire s’est allié à ces deux partenaires « au service d’une résurrection fidèle » du château de Candé à l’époque du duc et de la duchesse de Windsor. Si l’exposition est marquante visuellement, cela résulte du long travail de l’atelier de tapisserie-décor du Mobilier national. Les petites mains se sont activées pendant plusieurs mois pour confectionner rideaux et tentures. « Des soieries comme celles de la chambre craquelée ou du petit salon du rez-de-chaussée sont une reproduction à l’identique », confie le commissaire de l’exposition. Un plaisir pour les yeux, à découvrir jusqu’au 11 novembre.

En juillet et août, tous les jours de 10 h 30 à 19 h ; septembre, du mercredi au dimanche, de 10 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h ; octobre, du mercredi au dimanche, de 13 h 30 à 18 h. Tarif : 7 €, réduit 6 €, gratuit moins de 7 ans.


C'est au Louvre que les tabatières, citées dans l'article, ont été offertes du vivant de la duchesse (1973) en mémoire de son époux et après extinction d'usufruit ...
Les deux sont reproduites sur le site du Louvre et la RMN



Sans préjuger de rien, l’orfèvre Ducrollay fut un des fournisseurs attitré de Mme de Pompadour. Le raffinement de l'objet, sa thématique amoureuse et la présence du chien (ici en allégorie de la fidélité), animal chéri de la marquise qui les fit portraiturés - j'aimerai y voir un objet passé entre les mains de la marquise.