Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
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| Le marquis de Nointel à Jérusalem par Arnould de Vuez ? | |
| | Auteur | Message |
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M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24695 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Le marquis de Nointel à Jérusalem par Arnould de Vuez ? Mar 22 Jan 2019 - 10:27 | |
| _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
Dernière édition par M. de Noisy le Mar 22 Jan 2019 - 21:56, édité 3 fois | |
| | | Alain Roger-Ravily + Petite-Fille, Petit-Fils de France
Nombre de messages : 12920 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: Le marquis de Nointel à Jérusalem par Arnould de Vuez ? Mar 22 Jan 2019 - 11:17 | |
| C'est fou cette découverte! également sur Tweeter | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12988 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Oscar Renta Marignan Paris tableau Nointel Sam 2 Fév 2019 - 19:22 | |
| LP/Eric Le Mitouard. A Paris, l’incroyable histoire d’une œuvre d’art retrouvée par hasardLe Parisien. Eric Le Mitouard| 02 février 2019 Les spécialistes n’en croient pas leurs yeux. Sur le vaste chantier de la future boutique Oscar de la Renta, ouvriers et architecte ont découvert une toile du XVIIe siècle. Restaurée, elle dévoile aujourd’hui toute sa splendeur. Le chantier de gros œuvre était en cours, cet été, dans la future boutique Oscar de la Renta, une marque de vêtements de luxe américains qui devait faire l’événement en s’installant au 4, rue de Marignan (VIIIe). Il était même prévu d’y faire les défilés de la fashion week cette semaine, une fois les travaux achevés. Tout ça, c’était avant la découverte d’une toile de maître, d’un élève de Le Brun, collée au mur, derrière des panneaux mal joints. Une œuvre qui s’impose désormais dans une pièce en chantier, avec ses échafaudages et ses protections de plastiques. « Nous étions en pleine opération de curetage. On a enlevé les panneaux de bois dans la pièce à l’étage et on est tombé sur ce tableau », raconte l’un des membres de l’équipe de l’architecte d’intérieur Nathalie Ryan. Un coup de frein sur le chantier. Un grand pas dans l’histoire de l’art. Aussitôt, Alex Bolen, le directeur général d’Oscar de la Renta, est prévenu de la découverte. Il prend aussitôt un avion de New-York et débarque à Paris pour admirer cette toile qui a traversé trois siècles et demi. « Quand nous l’avons trouvée, elle était totalement encrassée », témoigne un responsable du chantier. La direction d’Oscar de la Renta recrute rapidement un restaurateur, Benoit Janson. Et la renaissance, depuis deux mois, permet d’admirer cette toile du XVIIe avec ses couleurs d’origine qui réapparaissent petit à petit… malgré les anciens repeints, et le travail de restauration en cours. Benoit Janson, expert en conservation et restauration à Paris, au travail./LP/Eric Le Mitouard. Restaurateur et historiens enquêtent alors sur ce mystérieux tableau de 6 m de long sur 3 de haut… qui traverse même le plancher du 1er étage sur une trentaine de centimètres. Une dimension exceptionnelle qui aurait malgré tout pu être totalement effacé de l’histoire de l’art si les travaux n’avaient été engagés avec soin. C’est l’histoire d’un ambassadeur de Louis XIV à Constantinople« A l’origine, cette œuvre était présentée sur un châssis. La toile a ensuite été démontée, puis roulée avant d’être marouflée sur ce mur, constate Benoit Janson, expert en conservation et restauration à Paris. Le travail a été fait à l’époque dans les règles de l’art, avec une bonne adhérence et appliquée au mur de façon bien plane. Le vernis avait jauni et était totalement oxydé. Les couleurs totalement éteintes ». L’encrassage du temps avait fait son travail. « On constate, aujourd’hui la belle qualité esthétique du tableau et sa bonne qualité technique », souligne-t-il. Alors que le chantier est interdit au public et que l’enseigne Oscar de la Renta a tenté de garder l’information secrète - tout en informant le New-York Times - les historiens de l’art se pressent sur place avec leurs certitudes… et de nombreuses interrogations. Au chapitre des certitudes, c’est la description de l’œuvre : Charles Marie François Olier, marquis de Nointel, ambassadeur à Constantinople de Louis XIV, y est montré avec son escorte devant Jérusalem. Des cavaliers sont vêtus à la mode du Grand Siècle entrant dans la ville. On y voit très distinctement au loin les remparts, la mosquée d’Omar et le mur des Lamentations. L’esprit est orientaliste et la végétation luxuriante. Une autre toile au musée d’AthènesLe marquis de Nointel est connu pour avoir fait réaliser quatre grandes toiles relatant ses épopées au Moyen-Orient en 1673. Elles ont été installées sur quatre grands murs d’un salon d’apparat à Constantinople. A son retour en France, à la fin de ses fonctions, il a remporté toutes ses collections, dont certaines pièces sont actuellement au Louvre. Il aurait ainsi roulé ses toiles. « L’une d’entre elle est actuellement au musée d’Athènes. La deuxième est ici, alors que deux autres ont disparu », indique Guy Meyer, chercheur et spécialiste d’art, pour qui cette découverte « est un événement historique, totalement improbable ». Pour lui, cet hôtel particulier aurait appartenu en 1850, au banquier Mosselman qui a installé la toile dans son salon. Est-ce lui qui a décidé de donner un coup de jeune à sa décoration intérieur en voilant le tableau ? A-t-il eu volonté de la cacher ? Quoi qu’il en soit, maintenant dévoilé, le tableau garde encore ses secrets. Qui a peint cette œuvre ?Car il faut maintenant attribuer ce tableau à un peintre. Deux noms se battent en duel. Jacques Carrey a en effet dessiné la vie du monde ottoman sur les pas du marquis de Nointel. D’autres estiment que l’auteur de cette œuvre serait plus sûrement le peintre Arnould de Vuez, proche de Charles Le Brun à la cour de Louis XIV. Lui aussi prend part à un voyage d’étude à Constantinople organisé par le marquis de Nointel. Aujourd’hui, le musée de l’histoire de France à Versailles, les conservateurs se veulent prudents avant d’avoir expertisé l’œuvre… Intransportable. L’agencement du futur magasin Oscar de la Renta est revu est corrigé. « Nous allons totalement restaurer ce tableau. Il sera situé dans le show-room pour les robes de mariées et les robes de soirée », révèle-t-on sur place. Un salon ouvert sur invitation. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24695 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: êinture ambassadeur nointel piree athenes carrey Sam 2 Fév 2019 - 19:46 | |
| _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24695 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: olloier nointel antique grec louvre athenes marbre Sam 2 Fév 2019 - 20:02 | |
| _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24695 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: nointel marquis constantinople jacques carrey Mer 6 Fév 2019 - 20:48 | |
| Décidément, M. de Nointel avait de la suite dans les idées. La conservation du musée des beaux-arts de Mulhouse me communique un intéressant et rare portrait du marquis de Nointel et de son épouse en sultane avec Constantinople en arrière-plan, par Jacques Carrey. Le style et la qualité picturale semble effectivement loin du tableau retrouvé à Paris. (c) Musée des Beaux-Arts de Mulhouse, tous droits réservés, reproduction interdite _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12988 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Olier Nointel ambassadeur Constantinople Oscar Renta Mer 18 Sep 2019 - 17:24 | |
| Paris : la toile oubliée retrouve sa splendeur dans la nouvelle boutique de luxe Découverte par hasard, cette toile du XVIIe siècle a été restaurée et trône désormais au milieu des robes de la première boutique parisienne Oscar de la Renta.Rue de Marignan, Paris (VIIIe), ce mardi. La première boutique Oscar de la Renta de la capitale vient d’ouvrir, avec à l’étage une toile du XVIIe siècle, retrouvée pendant les travaux. LP/Eric Le Mitouard. Par Eric Le Mitouard Le 18 septembre 2019 à 11h57, modifié le 18 septembre 2019 http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-le-tableau-mystere-trone-dans-la-nouvelle-boutique-de-luxe-18-09-2019-8154447.php#xtor=AD-1481423553Au 4, de la rue Marignan, à deux pas des Champs-Elysées (VIIIe), vient de s'ouvrir la première boutique parisienne Oscar de la Renta. Un double événement. Pour la Fashion week, puisque ce sera l'occasion de dévoiler ici la nouvelle collection printemps 2020 qui a fait l'objet d'un défilé à New York. Et pour les amateurs d'art et d'histoire insolite. A l'étage de cette enseigne de luxe, où l'accueil est particulièrement chaleureux, on découvre dans le salon des robes de mariée la toile, datant du XVIIe siècle, de l'un des peintres de l'école de Charles Le Brun, proche du Roi Soleil. Une œuvre de 6 mètres de long et 3 mètres de haut, oubliée pendant un siècle derrière une cloison et retrouvée, par hasard, sur le chantier de restructuration des locaux. « Nous n'avons pas encore inauguré la boutique. Pour le moment, nous en réservons la surprise aux gens du quartier », explique-t-on dans ces salons, avant même que le groupe américain n'envoie un communiqué de presse et ne prévoie une visite officielle des lieux. Ouverture retardéeLa porte est alors ouverte avec une grande simplicité. Meubles chinés et choisis avec soin voisinent avec des sacs de joli cuir entre 2000 et 4000 euros. A l'étage, les robes de mariée sont superbes. Une création en soie, avec des roses cousues mains, avoisine les 19 000 euros. Une autre robe brodée est proposée à 12 000 euros… « Nous faisons du sur-mesure », insiste un vendeur. Les clients ne pourront pas manquer d'admirer le décor exceptionnel. Même si le mobilier de la pièce — un grand bureau de verre et douze fauteuils — ne semble pas être définitif, la toile du fond est sublime. Elle est à l'origine d'une année de retard pour l'ouverture de la boutique. Et elle a imposé six mois d'une restauration soignée par l'atelier Benoit Janson. Une restauration financée par la marqueCe cadeau artistique, qui a coûté plusieurs centaines de milliers d'euros à la marque, à la fois pour les frais de restauration et pour le retard des travaux, est une juste récompense pour l'engagement d'Alex Bolen, directeur général d'Oscar de la Renta, qui, une fois informé de la découverte en plein chantier, derrière un faux mur, de cette toile, a aussitôt pris un avion de New York pour débarquer à Paris afin d'admirer l'œuvre qui a traversé trois siècles et demi. Malgré l'encrassement de la peinture, Alex Bolen a immédiatement pris la juste décision : le choix de sa restauration. Paris (VIIIe), début février 2019. Ce sont les architectes en charge de la rénovation de l’i qui avaient découvert la toile. LP/E.L.M. Un coup de frein sur le chantier. Un grand pas pour l'histoire de l'art. « Il a fallu alléger totalement le vernis vieilli, faire beaucoup de reconstitutions. Mais aujourd'hui, le résultat est magnifique. Toutes les couleurs ont repris leur puissance et leur éclat d'origine », savoure Benoit Janson qui a fait une étude sérieuse sur l'œuvre pour en raconter l'histoire. Restaurateurs et historiens enquêtent cependant toujours sur ce mystérieux tableau qui traverse le plancher du premier étage sur une trentaine de centimètres, désormais protégé par une balustrade de verre. La toile représente Charles Marie Françoi pour Louis XIV. Il avait entamé une tournée du Moyen-Orient en 1673. Il est alors montré avec son escorte devant Jérusalem. Des cavaliers sont vêtus à la mode du Grand Siècle. On y voit très distinctement au loin les remparts, la mosquée d'Omar et le mur des Lamentations. L'esprit est orientaliste et la végétation luxuriante. Un auteur encore indéterminéLe peintre reste encore une incertitude scientifique. Certains chercheurs donnent leur préférence à Jacques Carrey qui a dessiné la vie du monde ottoman sur les pas du marquis de Nointel. Mais le peintre Arnould de Vuez aurait lui aussi pris part à ce voyage d'étude à Constantinople. Quoi qu'il en soit, à son retour en France, à la fin de ses fonctions, le marquis de Nointel a remporté toutes ses collections, dont certaines pièces sont actuellement au Louvre. Il aurait ainsi roulé les toiles installées sur quatre grands murs d'un salon d'apparat à Constantinople. « L'une d'entre elles est actuellement au musée d'Athènes. La deuxième est ici, alors que deux autres ont disparu », indique Guy Meyer, chercheur et spécialiste d'art, pour qui cette découverte « est un événement historique, totalement improbable ». Après six mois de restauration, la toile a retrouvé son éclat d’origine. LP/E.L.M. « A l'origine, cette œuvre était exposée sur un châssis. La toile a ensuite été démontée avant d'être marouflée sur ce mur, raconte Benoit Janson, expert en conservation. Le travail a été fait à l'époque dans les règles de l'art et la toile appliquée au mur de façon bien plane. » L'œuvre est maintenant irrémédiablement liée au mur. L'hôtel particulier du 4, rue de Marignan aurait appartenu en 1850 au banquier Mosselman qui a installé la toile dans son salon. Avec le temps, le tableau a été muré. Mais pas détruit par miracle. Aujourd'hui, il est visible par tous… sans obligation d'achat de l'une des créations d'Oscar de la Renta. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12988 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: ambassade Nointel Athènes Musée Chartres dépôt Louvre Lun 6 Déc 2021 - 12:58 | |
| Photo Musée des Beaux-Arts de Chartres Une œuvre prêtée au Louvre Peinture L'Ambassade du marquis de Nointel à AthènesVille de Chartres. 03 décembre 2021. L'insolite histoire de L'Ambassade du marquis de Nointel à Athènes en 1674, un tableau du XVIIe siècle actuellement exposé au musée du Louvre.Charles François Marie Olier, marquis de Nointel, est né en pays chartrain en 1635. Après une carrière dans la magistrature, il fut chargé par Louis XIV d'une mission diplomatique dans l'Empire ottoman pour renforcer des liens commerciaux avec la France puis nommé ambassadeur à Constantinople. En 1673, il entreprit une grande expédition diplomatique dans les Cyclades, en Palestine, en Égypte et à Athènes et en profita pour amasser une riche collection d'objets d'arts. Criblé de dettes, il fut rappelé par Louis XIV en 1680. Si l'attribution de cette toile de très grande dimension (2,64 m sur 5,17 m) divise les spécialistes, qui avancent les noms de Jacques Carrey (1649-1726) et Arnould de Vuez (1644-1720), tous deux au service du marquis lors de sa mission diplomatique, elle constitue en tout cas un témoignage unique de l'Athènes d'alors et surtout de l'Acropole avant sa destruction partielle le 26 septembre 1687, date où un tir de mortier vénitien fit exploser la réserve de poudre constituée dans le Parthénon par les Ottomans assiégés. Retour en FranceAchetée en 1882 à un brocanteur parisien qui l'avait acquise après la destruction du château de Bercy au début des années 1860, l'œuvre a été prêtée à Athènes en 1974 pour une exposition et y est restée sans qu'un réel accord soit signé entre la Ville de Chartres et le musée de la ville d'Athènes. C'est un projet d'exposition au Louvre qui a relancé les négociations. Après de longs échanges et grâce aux volontés de la Ville de Chartres, du musée du Louvre et de l'École française d'Athènes, la toile a pu revenir en France presque un demi-siècle après. Arrivée début septembre au Louvre, elle est visible jusqu'au 7 février dans la première salle de l'exposition « Paris-Athènes. Naissance de la Grèce moderne 1675-1919 ». Une convention signée entre Chartres et Athènes permettra de régulariser enfin le dépôt de ce tableau. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Lebrun Princesse, Prince du Sang
Nombre de messages : 6941 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Arnould de Vuez Athènes Nointel Mer 8 Déc 2021 - 14:04 | |
| Et voici l’œuvre in situ, en ouverture de l’exposition du Louvre : (Droits réservés) Cette exposition ne manque pas d’intérêt pour le nombre incalculable de moulages qui y sont présentés, une vraie gypsothèque. | |
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| Sujet: Re: Le marquis de Nointel à Jérusalem par Arnould de Vuez ? | |
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| | | | Le marquis de Nointel à Jérusalem par Arnould de Vuez ? | |
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