Histoire, description et guide du chateau de Versailles |
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| Exposition Créer pour Louis XIV, Galerie des Gobelins | |
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+2Vidame du Hayreu-Hersay M. de Noisy 6 participants | |
Auteur | Message |
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M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24716 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: Exposition Créer pour Louis XIV, Galerie des Gobelins Ven 19 Juil 2019 - 22:30 | |
| Créer pour Louis XIV, Colbert, Le Brun et les manufactures de la Couronne Exposition à la Galerie des Gobelins à Paris. Du 19/09/2019 au 04/12/2019. a compléter bien évidemment _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | M. de Noisy Admin
Nombre de messages : 24716 Age : 59 Localisation : Royaume de France et de Navarre Date d'inscription : 21/02/2006
| Sujet: cabinet pierre dures paris gobelins 1675 strasbourg Ven 19 Juil 2019 - 22:35 | |
| Un des meubles exposé : Soutenu par quatre élégantes figures, ce cabinet conservé dans les collections du musée des Arts décoratifs de Strasbourg est une véritable pièce d’architecture. Sa façade à l’équilibre parfait est rythmée par des jeux de contrastes entre le noir de l’ébène et le bronze doré. Avant que ne soit créé un atelier de pierres dures sur le site des Gobelins, Jean-Baptiste Colbert fait importer pour Louis XIV des panneaux de marqueterie de pierres dures florentins, compositions délicates de fleurs et d’oiseaux multicolores qui sont ensuite intégrées au décor de meubles précieux parisiens tels que celui-ci. Les deux colonnes torses ornées de pampres qui encadrent la partie centrale du cabinet rappellent les œuvres de Domenico Cucci, un ébéniste d’origine italienne qui travailla à la manufacture, et notamment pour la décoration du château de Versailles. Cabinet parisien XVIIe Atelier parisien, vers 1675 Strasbourg, Musée des Arts Décoratifs Bien qu’assez éloigné stylistiquement des cabinets encore très italianisants réalisés par Domenico Cucci aux Gobelins à la même époque, le meuble de Strasbourg illustre d’une manière éloquente la synthèse française qui s’est opérée dans l’ébénisterie parisienne des années 1670. Malgré certains de ses détails décoratifs évoquant les productions contemporaines, il serait difficile en l’état actuel des connaissances de lui attribuer la paternité de ce cabinet. D’autant plus qu’au moment de sa création, plusieurs ébénistes assurant l’ameublement des maisons royales exécutaient ce genre de cabinet enrichis de marqueterie de pierres de rapport. Les motifs héraldiques ou allégoriques de bronze doré, présents en grand nombre, tendent à penser que ce cabinet a été réalisé pour un éminent personnage jouant un rôle important dans l’armée mais non encore identifié à ce jour. _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
Dernière édition par M. de Noisy le Mer 18 Sep 2019 - 8:11, édité 1 fois | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: cabinet pierres dures strasbourg atelier gobelins Sam 20 Juil 2019 - 8:22 | |
| _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | Vidame du Hayreu-Hersay Invité
Nombre de messages : 3384 Age : 50 Localisation : Loin Date d'inscription : 14/03/2008
| Sujet: Re: Exposition Créer pour Louis XIV, Galerie des Gobelins Dim 21 Juil 2019 - 17:17 | |
| Comment oublier ce cabinet et cette visite cher GM ? | |
| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Re: Exposition Créer pour Louis XIV, Galerie des Gobelins Mar 27 Aoû 2019 - 12:11 | |
| Plus d'informations : Créer pour Louis XIV Les manufactures de la Couronne sous Colbert et Le Brun Galerie des Gobelins | Expositions Exposition évènement 18 sep 2019 -04 déc 2019 En 2019, la France fête le quatrième centenaire de la naissance de deux acteurs majeurs de son histoire politique, économique et artistique : Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), ministre pendant plus de vingt années du règne de Louis XIV (1661-1683) et de Charles Le Brun (1619-1690), premier peintre du roi. À travers l’exposition Créer pour Louis XIV : les manufactures de la Couronne sous Colbert et Le Brun, le Mobilier national se propose d’évoquer la grande entreprise commune aux deux hommes : la création et le développement de manufactures qui devaient créer des objets d’une qualité exceptionnelle, destinés à orner les maisons royales, pour la plus grande gloire du Roi-Soleil et la publicité des savoir-faire français. Plateau de table en pierres dures. RMN-Grand Palais (musée du Louvre) L’exposition présente les acteurs (Louis XIV, Fouquet, Colbert, Le Brun, Berbier du Mets, les artistes et les artisans) et les lieux (les Gobelins et la Savonnerie) de cette aventure, grâce à des portraits gravés ou peints, des estampes et des documents d’archives. Les oeuvres exposées évoquent les différents métiers présents aux Gobelins (orfèvres, sculpteurs, peintres, graveurs, lissiers, ébénistes...) les sources d’influence des manufactures (tapis persans, tables en pierres dures florentines...) et leurs premières réalisations (tentures des Muses, des Saisons, des Éléments). Les grandes créations issues des manufactures sont particulièrement mises à l’honneur : tentures des Maisons royales, de l’Histoire d’Alexandre, de l’Histoire du roi, tapis pour la galerie d’Apollon et la grande galerie du Louvre, meubles d’argent et de pierres dures. (Cf. sujets connexes Tapis conservés à Versailles et Tapis de la Manufacture royale de la Savonnerie) La tenture de l’Histoire du roi, particulièrement emblématique, est présentée pour la plus grande part. La centaine d’oeuvres présentée provient du Mobilier national ainsi que du musée du Louvre, des châteaux de Versailles et de Compiègne, de la Bibliothèque nationale de France, des Archives nationales, du musée des Beaux-Arts de Strasbourg et du musée de la Chartreuse de Douai. Un dispositif multimédia particulièrement riche est proposé avec des animations en réalité augmentée recréant entre autres le mobilier d’argent. (Cf. sujet connexe "Quand Versailles était meublé d'argent" (2007)) L’exposition donne lieu à l’ouverture exceptionnelle de l’enclos des Gobelins. C’est dans les bâtiments encore visibles que prirent place les ateliers de création sous Colbert et Le Brun. L’exposition et les animations s’attachent à recréer l’ambiance de l’époque dans l’enclos. Des ateliers pédagogiques sont également proposés pour les plus jeunes. Commissariat général : Thierry Sarmant, Directeur des collections Commissariat : Stéphanie Brouillet, Emmanuelle Federspiel, Hélène Gasnault Commissariat délégué : Morgane Lucquet Laforgue Régie générale : Nathalie Machetot Carte blanche à Mathias KissUne réinterprétation de l’or, de Charles Le Brun à Mathias Kiss. Compagnon devenu artiste, Mathias Kiss investit la chapelle des Gobelins dans le cadre du parcours de l’exposition Créer pour Louis XIV. La couleur emblématique du règne de Louis XIV, l’or pur, devient une oeuvre spatiale. En se saisissant d’un code décoratif du XVIIe siècle, Mathias Kiss le réinterprète à sa manière, en rupture complète par rapport à l’usage du XVIIe siècle. Dans la chapelle des Gobelins, l’or de Kiss est une splendeur en surface. Commissariat : Marc Bayard Ouverture de la Galerie des Gobelins du mardi au dimanche, de 11h à 17h30 (dernier accès). Site internet de l'expositionA suivre ... _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Jean-Baptiste Colbert Claude Lefebvre portrait Mer 28 Aoû 2019 - 8:39 | |
| Parmi les œuvres exposées provenant du château de Versailles, nous retrouverons le portrait du "grand" Colbert par Lefèvre :Jean-Baptiste Colbert (1619-1683)Nº d'inventaire: MV 2185 Lefebvre, Claude (peintre) Date de création : 1666 (XVIIe siècle) Dimensions : 130 x 96 cm cadre: 152 x 120 x 9 cm Matière et technique : huile sur toile Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Colbert a été le principal ministre de Louis XIV de 1661 à 1683 après avoir été l'intendant du cardinal Mazarin. Il créa et développa de nombreuses manufactures, notamment les Gobelins, et la manufacture des Glaces, qui deviendra plus tard Saint-Gobain ... Il se met lui-même en scène dans ce tableau de Claude Lefèvre: Colbert est revêtu d'un habit noir orné de l'ordre du Saint-Esprit. Son assiduité au service du souverain est symbolisée par une pendule surmontée d'une statuette d'Hercule soutenant le globe terrestre, image du ministre assumant seul les charges de l'Etat. L'art de Lefèvre s'exprime surtout dans la maîtrise du rendu des textures : soie noire de l'habit, collet de dentelle, bronzes luisants de la pendule, blancheur estompée des chairs de la main et du visage. N.M. Morceau de réception à l'Académie, 30 octobre 1666 ; collection de l'Académie royale de peinture et de sculpture ; saisie révolutionnaire, 1793 ; envoyé à Versailles au musée spécial de l'école française, 1798 ; mentionné au Louvre, 1818 ; mentionné en magasin dans l'inventaire de 1824 ; transféré à Versailles, 1833 ; parmi les "74 tableaux Rentrée de Versailles", janvier 1835 ; au Louvre ? ; retour à Versailles à une date indéterminée. Parmi les nombreux sujets connexes sur le forum :
Buste classé MH de Colbert par Coysevox (1677) Paris, Eglise Saint Eustache, Tombeau de Colbert
La famille Colbert : Édouard IV Colbert Marquis de Villacerf Jeanne Marie Therese Colbert, duchesse de Chevreuse Henriette Bibienne Colbert de Croissy, marquise de Riantz Henriette Colbert, duchesse de Beauvilliers Saint Aignan
Le domaine de Sceaux : Sceaux, le musée et son mobilier Sceaux, parc & jardin, restitution des parterres de broderie Sceaux, L'orangerie, histoire, décor et actualités Sceaux, le pavillon de Hanovre Sceaux, Le Pavillon de l'Aurore
Tous les liens connexes sur le forum _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: LouisXIV attributs arts sciences Jean Garnier Lefebvre Mer 28 Aoû 2019 - 8:49 | |
| Louis XIV parmi les attributs des arts et des sciencesNº d'inventaire: MV 2184 Garnier, Jean (peintre) portrait d'après Lefebvre, Claude (peintre) Date de création : 1670-1672 (XVIIe siècle) Dimensions : œuvre: 174 x 223 cm cadre: 187 x 227 x 12 cm Matière et technique : Huile sur toile Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Cette effigie de Louis XIV est un hommage au mécène idéal, protecteur des arts et des sciences qui sont des sources de richesses pour son royaume. Le roi est représenté ici en homme de guerre portant une cuirasse fleurdelisée et entouré par les arts, illustrés par divers instruments de musique (basse de viole, violon, guitare, musette de cour, etc.), et par le plan de la Maison carrée de Nîmes. Le protecteur des sciences, enfin, est évoqué par le globe céleste où l’on distingue les constellations du zodiaque, par les livres savants et par les différents instruments scientifiques. Louis XIV avait d’ailleurs créé l’Académie royale des sciences et l’Observatoire de Paris, respectivement en 1666 et en 1667, avec le soutien de Colbert ( supra), son contrôleur général des Finances. (Voir : Le prince, l’arpenteur et la mesure.)Morceau de réception à l'Académie royale de peinture et de sculpture, 1672 ; collection de l'Académie ; saisie révolutionnaire, 1793 ; transféré à Versailles au Musée spécial de l’École française au château de Versailles (1797-1806) en 1798. Sous louis-Philippe, il orne l'un des murs de l’antichambre des chiens dans l’appartement intérieur du roi, et y demeura jusqu'en 1967 (Cf. Les tableaux de l’antichambre des chiens). Puis il fut exposé dans les salles XVIIe siècle, n°8 (cf Les salles d’histoire du 17e siècle en 1970). (Source EPV) Marie-Laure de Rochebrune. Sujet connexe : L' Allégorie à Louis XIV, protecteur des Arts et des Sciences (1670-1672) par Jean Garnier (1632-1705) _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Renard Saint-André carton tapisserie Gobelins LouisXIV 1667 Lun 2 Sep 2019 - 10:31 | |
| Louis XIV visite la Manufacture des Gobelins, 15 octobre 1667Nº d'inventaire: MV 2098 Renard de Saint-André, Simon (peintre) anciennement attribué à Sève (de), Pierre (peintre) Date de création : après 1667 (XVIIe siècle) Dimensions : 331 x 541 x 6,5 cm Matière et technique : huile sur toile Château de Versailles, Dist. RMN / Jean-Marc Manaï Carton de tapisserie d'après Charles Le Brun, peint par Simon Renard de Saint-André, commandé pour la manufacture des Gobelins et destiné à la treizième pièce de La tenture de l'Histoire du roi. Nº d'inventaire: GMTT 98.10 RMN-GP (Château de Versailles) / Christian Jean / Jean Schormans La visite du roi aux Gobelins le 15 octobre 1667 s’impose comme le grand morceau de l’Histoire du Roy. Ce sont les artistes et artisans qui tiennent les premiers rôles. À partir de 1663 et l’installation aux Gobelins de la manufacture royale des meubles de la Couronne, ceux-ci forgeront grâce à Le Brun un art louis-quartorzien qui magnifiera Versailles. La scène montre les artistes et artisans disposant les œuvres avec empressement dans la cour des Gobelins pour la venue du roi. Tous les acteurs de cette aventure artistique et économique sont réunis : Louis XIV, Colbert à sa droite et, de profil, Le Brun qui s’est représenté de trois-quart un chapeau à la main. La tapisserie ne restitue pas l’image exacte des œuvres offertes au roi lors de cette visite, mais elle montre toutefois la splendeur de cette production. La composition de Le Brun permet de reconnaître plusieurs artistes et d’identifier leurs œuvres. La tapisserie montre avec fidélité certaines pièces du mobilier d’argent et constitue donc un précieux témoignage sur ces œuvres fondues en 1689. Au premier plan à gauche, on aperçoit ainsi la partie basse d’un des quatre guéridons d’argent à trois figures livrés par l’orfèvre Debonnaire en janvier 1668. Plus à droite, deux orfèvres, l’un étant probablement De Villers, portent l’une des quatre gigantesques buires aux aigles et aux tritons livrées en juin 1669. Derrière, un orfèvre tient un plat historié de la série des quatorze bassins ovales de l’Histoire du Roy. Au second plan à gauche, deux orfèvres, l’un étant peut-être Loir, portent un grand vase à deux anses à dragons. Devant, l’ébéniste Gole porterait la table en écaille rouge. L’arc de triomphe construit pour la circonstance est surmonté de l’un des cartons de l’Histoire d’Alexandre, Le Passage du Granique, d’après Le Brun. À droite, on pourrait reconnaître Cucci, à la tête de l’atelier de meubles des Gobelins, et Caffiéri installant un des deux cabinets d’ébène à colonnes torses. L’enchaînement des groupes, la variété des attitudes, la clarté de la composition et le brio des coloris vifs font de cette tapisserie un grand chef-d’œuvre. Notice de Pierre-Xavier Hans. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Orfèvre inconnu peinture portrait attribué Troy Lun 2 Sep 2019 - 10:45 | |
| Orfèvre (inconnu)Nº d'inventaire: MV 5531 attribué à Troy (de), François (peintre) anciennement attribué à Anonyme France XVIIe siècle (peintre) Date de création : 1651-1700 (XVIIe siècle) 92,5 x 74,5 cm cadre: 111,4 x 93 x 14,5 cm / huile sur toile Cop. Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Les meilleurs orfèvres du règne de Louis XIV travaillèrent à Paris, notamment aux Gobelins, mais également au Louvre, ainsi qu'à Versailles. Voir à ce propos le sujet connexe sur Le mobilier d'argent et ses artistes (évoqués ici par ce portrait anonyme, provenant des collections de peintures du XVIIème siècle du château), ainsi que celui consacré à l' Exposition "Quand Versailles était meublé d'argent" (2007). _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
Nombre de messages : 12989 Localisation : Entre le comté d'Eu, les Tuileries, Versailles, Fontainebleau, et la principauté de Dombes Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Nature morte flambeau argent Meiffren Comte Mar 3 Sep 2019 - 10:53 | |
| Nature morte au flambeau d'argentNº d'inventaire: MV 8555 Comte, Meiffren (peintre) Date de création : 1670-1700 (XVIIe siècle) Dimensions : 85 x 108 cm cadre: 99 x 122,5 x 6,5 cm Matière et technique : huile sur toile CR. Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Achat en vente publique après préemption, salle des ventes de Monaco, Sotheby's, 22 juin 1985, cat n°41 ; entré à Versailles, 2 juillet 1985. (Exposé dans le Salon de l'Abondance ou antichambre du cabinet des Medailles.) La carrière du Provençal Meiffrem Comte nous échappe presque totalement. Après une formation locale, il travailla à Aix, où il était affilié à la confrérie de Saint-Luc, et à Marseille. Son aisance semble indiquer un certain succès. Pour des raisons inconnues, il séjourna à Paris en 1671 et 1675 et fréquenta l'atelier des Gobelins. De retour à Marseille, il occupa la charge de maître-peintre des galères du roi jusqu'en 1693. Les nombreuses oeuvres qui lui sont attribuées sont des natures mortes, plus ou moins élaborées, présentant pour la plupart des pièces d'orfèvrerie. Elles constituent des variations sur un thème superbement illustré par le tableau de Versailles. Depuis longtemps, certains objets représentés ont été mis en rapport avec le mobilier d'argent réalisé pour Louis XIV, fondu en exécution d'un décret du 14 novembre 1689 pris en raison des difficultés financières du royaume : mais l'artiste s'est également plu à représenter des pièces d'orfèvrerie génoise, parfois très proches de celles élaborées à Paris. Les aiguières illustrées par la toile de Versailles se retrouvent dans de nombreuses toiles de Meiffrem Comte ; celle du fond figure dans au moins quatre des tableaux dont celui du musée des Arts Décoratifs de Paris ; celle qui est couchée est représentée plus souvent encore. L'anse, constituée d'un chien autour duquel s'enroule un serpent, rapproche cette aiguière de deux vases qui, ornés sur la panse de l'Eloquence ou de l'Architecture dans un médaillon, furent livrés par Thomas Merlin en juillet 1666 à la Couronne et qui apparaissent dans plusieurs tableaux de l'artiste. La partie supérieure de ce vase se retrouve dans d'autres oeuvres de Meiffrem Comte, sur des aiguières dont la panse est illustrée d'autres scènes, tritons, comme c'est le cas ici, ou cortège. Lors de son séjour à Paris, Meiffrem Comte a sans aucun doute vu des pièces d'orfèvrerie du mobilier d'argent. Mais sa fantaisie l'a conduit à multiplier les assemblages composites de cols, panses et pieds réalisés à partir d'objets ayant réellement existé. Les questions posées par le flambeau sont d'un autre ordre. Il appartient à une série dite des travaux d'Hercule et représente le héros ayant dompté le taureau qui dévastait la Crète. Cet ensemble de douze pièces, conçu d'après les dessins de Le Brun, fut présenté à Versailles dans le salon de Mercure, non loin des quatre célèbres tableaux de Guido Reni montrant des travaux d'Hercule, aujourd'hui au Louvre. Ces chandeliers, que Meiffrem Comte représenta à plusieurs reprises pour certains d'entre eux, à moins qu'il ne s'agisse d'autres exemplaires de taille plus réduite, ne furent livrés au Garde-Meuble qu'après le 25 septembre 1685, c'est-à-dire bien après le séjour documenté de l'artiste à Paris. Plutôt qu'un possible voyage du peintre dans la capitale entre 1685 et 1689, il faut probablement envisager l'envoi à Marseille de dessins de ces somptueuses pièces d'orfèvrerie. Ainsi pourrait s'expliquer le fait que ces oeuvres soient reproduites de façon fidèle et surtout toujours sous le même angle. L'apparente désinvolture dans la disposition des objets, de la draperie et des fleurs est en réalité le résultat d'une savante organisation. La stabilité de la mise en page est assurée par la ligne horizontale de l'entablement sur lequel repose l'orfèvrerie et par la verticale du chandelier. L'espace est creusé par l'aiguière couchée en biais, mais ma structure de la toile est renforcée par la lumière très crue en oblique. L'éclat métallique des objets est calmé par la délicatesse du bleu du tapis qui tranche sur cette symphonie de gris aux tonalités froides, mais aussi par les fleurs qui, par un curieux caprice de l'histoire, devaient s'avérer à peine moins éphémères que les splendeurs qu'elles accompagnent. Source : Thierry Bajou (notice). _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: Vases fleurs dessus porte Grand Trianon Monnoyer Mar 3 Sep 2019 - 11:16 | |
| Vases et fleurs Nº d'inventaire: MV 7214 Monnoyer, Jean-Baptiste (peintre) Date de création : 1676-1700 (XVIIe siècle) Dimensions : 120 x 150 cm Matière et technique : huile sur toile Château de Versailles, Dist. RMN Collection Louis XIV ;signalé dans l'appartement des Princes à Versailles dans l'inventaire Bailly, 1709-1710 ; transféré à Trianon dans la chambre de l'Impératrice, XIXe siècle. Inventaire 1850. Cf. Grand Trianon, Chambre de l'Impératrice et de Marie-AmélieEmployé par Le Brun pour la décoration des nombreuses résidences royales comme Saint-Cloud, Versailles, le Grand Trianon ou Marly, Jean-Baptiste Monnoyer excelle dans le genre : l’équilibre harmonieux de ses compositions, la qualité de la lumière et du coloris, et la perfection technique du rendu des matières font l’admiration des contemporains, qui estiment que le seul parfum manquait à ses fleurs… Au centre de sa composition, le peintre a placé un singe cueillant furtivement une orange ; cette scène pittoresque apporte de la vie au tableau et traduit le goût naissant pour l’Orient. Représenté sur un ciel largement brossé, avec un point de vue da sotto in su – le tableau est un dessus de porte –, et se détachant sur un lourd rideau de soie cramoisie – attribut des portraits d’apparat –, ce monumental vase à oranger d’argent, portant les armes de France et décoré d’une bacchanale d’enfants rieurs, est bien le vrai personnage de ce tableau. Au temps de sa grande splendeur, la galerie des Glaces était ornée de quatorze grands vases d’argent massif contenant les précieux arbustes. Source : Hélène Delalex, notice (extraits). _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | M. de Noisy Admin
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| Sujet: louisxiv cheval equestre lebrun douai chartreuse Mer 4 Sep 2019 - 20:11 | |
| Le Louis XIV à cheval par Lebrun et son atelier conservé à la Chartreuse de Douai sera également exposé : _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: Baudrouin Yvart Sculpture buste LouisXIV peinture Jeu 5 Sep 2019 - 18:02 | |
| Parmi les prêts du château de Versailles, nous trouverons également : La Sculpture travaillant au buste du roi Louis XIVBaudouin Yvart Boulogne-sur-Mer, 1611 - Paris, 1690 Huile sur toile. Dimensions : œuvre: 193 × 129,5 cm cadre: 224 × 162 cm Photo Arcurial. Morceau de réception de l'artiste à l'Académie royale le 11 août 1663, le tableau sera finalement livré en 1666. La production de Baudouin Yvart est indissociable de celle de Charles Le Brun, dont il fut le " bras droit " dès Vaux-le-Vicomte. Tout au long de la carrière de Le Brun, au fil de ses chantiers de décoration, de ses responsabilités et des échelons successivement atteints, le nom de de Bauouin Yvart apparaît sur les documents d'archives, jalon précieux et constant de ses succès. Yvart semble avoir suffisamment apprécié cette collaboration avec le Premier Peintre pour ne pas rechercher la réussite individuelle - il mettra trois ans à livrer son morceau de réception - raison pour laquelle son nom est peu à peu tombé dans l'oubli. Pour faire face à ses multiples responsabilités, des décors de Versailles à la manufacture des Gobelins, Charles Le Brun se devait d'être entouré de talentueux collaborateurs et de les faire intervenir dans les domaines dans lesquels ils étaient le plus habiles. En ce qui concerne Baudouin Yvart, il participa notamment à la réalisation de nombreux cartons de tapisserie, à Maincy comme aux Gobelins, et les archives le mentionnent régulièrement comme celui qui peignait à l'échelle des tapisseries des compositions ambitieuses, d'après les dessins de Le Brun ou d'après les maîtres, et qui était en charge des " grandes figures " lorsqu'une collaboration entre différents peintres spécialisés était en cours. La Sculpture travaillant au buste de Louis XIV s'inscrit pleinement dans le contexte particulièrement fécond pour les arts des premières décennies du règne personnel de Louis XIV. Quelques années après sa réception à l'Académie débutera le chantier des décors du château de Versailles. Parmi les compositions qui ornaient le plafond de l'escalier des Ambassadeurs, réalisé entre 1674 et 1679 et détruit en 1752, quatre allégories peintes en bas-reliefs de bronze doré feint - la Poésie, la Peinture, l'Histoire et la Sculpture - venaient s'intercaler entre des tableaux représentant les actions du roi. Les cartons aujourd'hui conservés au département des Arts graphiques du Louvre et les gravures conservent le témoignage de ce que fut ce décor. La grande proximité entre l'allégorie de la Sculpture de l'escalier des Ambassadeurs et notre morceau de réception témoigne de la fortune de la composition de Baudouin Yvart et de sa possible contribution à ce décor. Les peintres du roi 1648-1793, cat. expo. Tours-Toulouse, 2000. Notice artcurial. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Paon Tuby plomb bosquet Labyrinthe Mer 11 Sep 2019 - 10:44 | |
| Evoquant le Labyrinthe de Versailles, dont Charles Le Brun avait donné les modèles des sculptures animalières en plomb polychrome :PaonNº d'inventaire: MV 7937 Tuby, Jean-Baptiste (sculpteur) Date de création : 1673-1674 (XVIIe siècle) Dimensions : 96 x 117 x 30 cm Matière et technique : plomb polychrome, fonte c. Château de Versailles, Dist. RMN / c. Christophe Fouin Statue provenant de la fontaine n° 16, " Le Paon et le rossignol ", créée pour le bosquet du Labyrinthe à Versailles ; mis en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet. Folio 14 : " le paon et le rossignol " dans le Labyrinthe de Versailles Le Labyrinthe de Versailles (reliure en veau taupe) - éditeur, Rutger (ou Rutgert) Christoffel Alberts (1691-1732) (c) RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: renard Tuby plomb sculpture bosquet labyrinthe Mer 11 Sep 2019 - 10:45 | |
| Également présenté :Le renardNº d'inventaire: MV 7948 Tuby, Jean-Baptiste (sculpteur) Date de création : 1673-1674 (XVIIe siècle) Dimensions : 42 x 29 x 63 cm Matière et technique : plomb polychrome, fonte (C) Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin Statue provenant de la fontaine n° 3, "Le Coq et le renard", créée pour le bosquet du Labyrinthe ; mis en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet. Folio 40 : Le coq et le renardNiquet (17e siècle) (C) RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Amour pelote Ariane Tuby bosquet Labyrinthe Mer 11 Sep 2019 - 10:47 | |
| Ainsi que :L'Amour dévidant la pelote du fil d'Ariane, ou l'Amour fileurNº d'inventaire: MV 7931 Tuby, Jean-Baptiste (sculpteur) Bailly, Jacques I (peintre) Pallier, Alfred-Olivier (sculpteur) Date de création : 1672-1674 (XVIIe siècle) Dimensions : 160 x 84 x 64 cm Matière et technique : plomb polychrome, fonte Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Créé pour l'entrée du bosquet du Labyrinthe ; mis en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet ; placé en 1889 au bosquet de l'Arc de Triomphe ; mis à l'abri en 1928. Commencé en 1668, le Labyrinthe ne fut complètement achevé qu’en 1680. L’idée en vint à Charles Perrault lors de la publication, en 1668, des premiers livres des Fables d’Ésope mises en vers par Monsieur de La Fontaine. Ce ne fut d’abord qu’un jardin aux allées capricieuses et aux décorations de verdure. Puis, à partir de 1671, fut mis en place un réseau hydraulique, destiné à alimenter trente-huit fontaines de formes et de tailles variées, aménagées de 1672 à 1674 aux carrefours des allées. Ce réseau était composé de canalisations en plomb, d’un réservoir et d’au moins une pierrée servant à l’écoulement des eaux à la sortie du bosquet. Chacune des trente-huit fontaines – une trente-neuvième fut ajoutée quelques années plus tard– illustrait une fable d’Ésope. Leur décoration était centrée sur des sculptures animalières en plomb polychrome, exécutées sur des modèles fournis par Charles Le Brun et disposées dans un écrin de rocaillage et d’éléments végétaux en fer blanc. L’entrée dans le bosquet se faisait par une grille de fer située au nord-est, que seules franchissaient les personnes dûment choisies. Après le passage de la grille, on pouvait admirer les statues d’Ésope et de l’ Amour tenant le fils d’Ariane. Source : Château de Versailles / Annick Heitzmann Pour mémoire :Esope le Phrygien, fabuliste grec Nº d'inventaire: MV 7930 Legros, Pierre Ier (sculpteur) Bailly, Jacques I (peintre) Pallier, Alfred-Olivier (sculpteur) Date de création : 1672-1674 (XVIIe siècle) Dimensions : 149 x 75 x 71 cm Matière et technique : plomb polychrome, fonte Ms en réserve en 1775 lors de la destruction du bosquet ; placé en 1889 au bosquet de l'Arc de Triomphe ; mis à l'abri en 1928. Château de Versailles, Dist. RMN / Jean-Marc Manaï _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| | | M. de Noisy Admin
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| Sujet: Re: Exposition Créer pour Louis XIV, Galerie des Gobelins Mer 11 Sep 2019 - 11:24 | |
| _________________ "Oui, Sire, le moulin a disparu mais le vent est resté", M. de Gramont.
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| | | G.M. co-Admin
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| Sujet: Savonnerie tapis galerie Louvre Mercure Hercule Lourdet Mar 17 Sep 2019 - 14:02 | |
| Les créations issues des ateliers de tapisseries sont particulièrement mises à l’honneur : tentures des Maisons royales, de l’Histoire d’Alexandre, de l’Histoire du roi, tapis pour la galerie d’Apollon et tapis de la grande galerie du Louvre. Provenant des collections du château : Nº d'inventaire: GMT 2015 Paris, Manufacture royale de la Savonnerie (fabricant) Atelier de la veuve Lourdet (lissier) modèle attribué à Le Brun, Charles (peintre) Date de création : vers 1682 (XVIIe siècle) Dimensions : H. 424 ; L. 896 cm Matière et technique : point noué, laine, chanvre Mythologie : Mercure, Hercule Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Quatre-vingt-treizième tapis de l'ensemble commandé par Louis XIV pour la Grande Galerie du bord de l'eau au palais du Louvre. Dépôt du Mobilier national à Versailles, le 6 décembre 1911. Dans le cadre de l'achèvement du décor de la Grande Galerie du bord de l'eau qui relie les palais du Louvre et des Tuileries, Louis XIV passa la commande la plus extraordinaire jamais lancée : quatre vingt treize tapis devaient venir couvrir la totalité de la surface de cet immense espace de quatre cent vingt cinq mètres de long ! La manufacture de tapis de la Savonnerie fut chargée du tissage qui s'étala de 1670 à 1685. Charles Le Brun donna le dessin de l'ensemble dont les modèles à grandeur d'exécution furent réalisés par les peintres de la manufacture. Chaque tapis était consacré à un thème tiré de l'Iconologie de Cesare Ripa. Sur un fond noir parcouru de grand rinceaux d'acanthes se détachent des panneaux aux encadrements traités en trompe-l'œil, ornés de symboles mythologiques et royaux. Les extrémités sont alternativement ornées de paysages (comme sur ce tapis) ou de bas reliefs en trompe-l'œil. Ce tapis est le 93e de la série : il devait fermer la galerie du côté du palais des Tuileries. Il avait été tissé dans l'atelier dirigé par la veuve du lissier Lourdet et livré le 11 octobre 1682. Le chiffre royal au centre de la composition est cantonné de couronnes royales et surmonté de la tête de Mercure et de la dépouille du lion de Némée, emblème d'Hercule, suivant une association de ces deux divinités dont le sens n'a pas encore été percé. B.R. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: tapis Savonnerie Dupont Galerie Louvre Paix Abondance Mar 17 Sep 2019 - 14:03 | |
| Nº d'inventaire: GMT 4062 Paris, Manufacture royale de la Savonnerie (fabricant) modèle attribué à Le Brun, Charles (peintre) Date de création : 1673 (XVIIe siècle) Dimensions : œuvre: 520 x 872 cm Matière et technique : point noué, laine Personne représentée : la Paix, l'Abondance Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Tapis de la série commandée par Louis XIV à la manufacture royale de Savonnerie pour la Grande galerie du palais du Louvre. Dépôt du Mobilier national à Versailles, le 6 décembre 1911. Ce tapis correspond au treizieme, tissé dans les ateliers de Dupont en 1673. Il est orné en son centre d'un grand cartouche pourvu de quatre carquois et arcs alternant avec des torches. Les deux extrémités sont décorées de reliefs feints représentant l'Abondance et la Paix. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Savonnerie tapis galerie Louvre Lourdet Renommée Mar 17 Sep 2019 - 14:05 | |
| Nº d'inventaire: Paris, Manufacture royale de la Savonnerie (fabricant) modèle attribué à Le Brun, Charles (peintre) Date de création : vers 1689 (XVIIe siècle) Dimensions : 491 x 884 cm Matière et technique : point noué, laine, chanvre Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Tapis de l'ensemble commandé par Louis XIV pour la Grande Galerie du bord de l'eau au palais du Louvre. Dépôt du Mobilier national à Versailles, le 6 décembre 1911. Ce tapis correspond au vingt neuvième ou au trentre troisième, tissé dans les ateliers de Lourdet. Il est orné en son centre d'un grand cartouche pourvu de quatre carquois et arcs alternant avec des torches. Les deux extrémités sont décorées de reliefs feints représentant la Renommée. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Savonnerie tapis grande galerie Louvre Dupont globe 1686 Mar 17 Sep 2019 - 14:07 | |
| Nº d'inventaire: GMT 4061 Paris, Manufacture royale de la Savonnerie (fabricant) modèle attribué à Le Brun, Charles (peintre) Date de création : 1686 (XVIIe siècle) Dimensions : œuvre: 502 x 885 cm Matière et technique : point noué, laine Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Tapis de la série commandée par Louis XIV à la manufacture royale de Savonnerie pour la Grande galerie du bord de l'eau au palais du Louvre ; vingt deuxième tapis, tissé dans les ateliers de Dupont en 1686. Dépôt du Mobilier national à Versailles, le 6 décembre 1911. Ce tapis est orné en son centre d'un grand cartouche pourvu d'un globe encadré de couronnes royales et de dauphins. Les deux extrémités sont décorées de paysages. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Savonnerie tapis galerie Louvre Mars Minerve Apollon Dupont Mar 17 Sep 2019 - 14:08 | |
| Nº d'inventaire: MNV 1363 Paris, Manufacture royale de la Savonnerie (fabricant) modèle attribué à Le Brun, Charles (peintre) Date de création : 1673 (XVIIe siècle) Dimensions : œuvre: 878 x 504 cm Matière et technique : point noué, laine Personne représentée : Mars, Minerve, Apollon Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin Tapis de la série commandée par Louis XIV à la manufacture royale de Savonnerie pour la Grande galerie du palais du Louvre. Ce tapis correspond au septième, tissé dans les ateliers de Dupont en 1673. Il est orné en son centre d'un grand cartouche pourvu de quatre lyres d'Apollon flanqué du soleil d'Apollon et d'un globe aux chiffres du roi. Les deux extrémités sont décorées de reliefs feints représentant Mars et Minerve. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Savonnerie 84ème tapis grande galerie Louvre Félicité Mar 17 Sep 2019 - 14:11 | |
| Nº d'inventaire: V 4711 Paris, Manufacture royale de la Savonnerie (fabricant) modèle attribué à Le Brun, Charles (peintre) Date de création : 1668-1688 (XVIIe siècle) Dimensions : œuvre: 695 x 445 cm Matière et technique : point noué, laine Représentée : la Félicité Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin 84ème tapis de la Grande Galerie du Louvre. Inscrit sous le n° 225 à l'inventaire général des meubles de la Couronne dressé par Gédéon BERBIER DU METZ en 1681. Les deux extrémités ornées chacune d'un paysage ont été coupées. Ancienne collection Masurel. Achat, 1970. Au début de son règne personnel, Louis XIV, fortement soutenu par Colbert, portait toute son attention sur le chantier du Louvre. C'est pour la galerie qui reliait ce palais au Tuileries en longeant la Seine sur près de 440 mètres, que fut entrepris un des plus grands et plus ambitieux chantiers en matière d'art décoratif : la mise sur métier de quatre-vingt-treize tapis originellement destinés à en couvrir le sol. Tissés entre 1668 et 1688 dans les ateliers de Lourdet et de Dupont d'après des modèles très vraisemblablement conçus par Charles Le Brun, ils comportent tous un grand cartouche central comprenant des motifs en relation avec Louis XIV (chiffres, armoiries, attributs d'Apollon) encadré de petits compartiments latéraux se détachant sur un fond noir orné de grands rinceaux polychromes. Louis XIV ayant finalement délaissé le Louvre et les Tuileries au profit de Versailles, les tapis ne furent jamais posés. Certains servirent de cadeaux diplomatiques et firent parfois l'objet d'un retissage. Ce tapis correspond à la partie centrale du quatre vingt quatrième. Il est orné en son centre d'un grand cartouche pourvu d'un des chiffres du roi couronnés. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Fête 1668 Amour Bacchus LouisXIV gravure Le Pautre Mar 17 Sep 2019 - 15:26 | |
| Évocation des décors de fêtes, profanes et religieuses :Fêtes de 1668, deuxième journée : les fêtes de l' Amour et de Bacchus, comédie en musique représentée dans le petit parc de Versailles Nº d'inventaire: INV.GRAV 57 Le Pautre, Jean (graveur) Date de création : 1678 (XVIIe siècle) Dimensions : 30,5 x 42 cm Matière et technique : eau-forte (c) EPV / château de Versailles Les trois plus importantes fêtes que Louis XIV va donner à Versailles, en 1664, 1668 et 1674, font immédiatement l’objet de descriptions détaillées, renforcées de gravures qui en fixent les moments les plus remarquables. Ces descriptions, rééditées plusieurs années durant, participent à la renommée croissante de la résidence que le roi s’est choisie. Au contraire de la fête de 1664 réservée à un nombre restreint d’invités, le public fut cette fois, en juillet 1668, largement admis à découvrir les nouvelles merveilles du jardin : le parterre de Latone, l’Allée royale élargie, l’axe nord-sud aménagé avec le bassin du Dragon, un nouveau bosquet planté (L’Étoile). Le roi avait un prétexte qui lui permettait d’inviter largement et la cour et la ville : il s’agissait de célébrer ses récents triomphes militaires et le traité d’Aix-la-Chapelle, signé au mois de mai, donnant Lille à la France. Versailles, peu à peu, quittait son statut de maison de campagne pour jouer un véritable rôle officiel. Raphaël Masson. _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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| Sujet: Notre-Dame Paix Capucins Saint-Honoré gravure Mar 17 Sep 2019 - 15:27 | |
| Notre-Dame de la Paix, dans le mur des Capucins de la rue Saint-Honoré Nº d'inventaire: INV.GRAV 112 Philippon, Adam (éditeur) Date de création : 1651 (XVIIe siècle) Dimensions : 19,5 x 14,0 cm Matière et technique : Eau-forte Personne représentée : la Vierge Marie (c) EPV / château de Versailles Référence au culte spontané à Notre-Dame de la Paix une statuette de la Vierge dans le mur qui séparait les Capucins du couvent de l’Assomption au plus fort de la Fronde. Les draperies qui décoraient le mur à l'occasion des processions donnaient une impression de solennité imposante à la petite statue de Notre-Dame de Paix. (Le couvent des Capucins, fondé par Catherine de Médicis en 1576 était situé entre les couvents des Feuillants et de l'Assomption et occupait l'emplacement des nº 351 à 369 de la rue saint-Honoré.) _________________ « Il n’y a pas d’endroit à Versailles qui n’ait été modifié dix fois, et souvent il arrive que c’est tant pis. » Élisabeth-Charlotte, princesse Palatine, duchesse d'Orléans (1652-1722)
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