Exposition " Louis XV, passions d'un roi ", Versailles, 2022

De nombreux prêts en provenance de collections privées devraient faire de cette exposition un très grand moment versaillais.

La commode de la chambre de Louis XV à Versailles
La Gazette de Drouot. Publié le 04 octobre 2022, par Sophie Humann

Le célèbre meuble exécuté par Gaudreaus et Caffieri, exceptionnellement prêté par la Wallace Collection de Londres, retrouve sa place d’origine au palais. Un événement historique.

Pour la première fois depuis la mort de Louis  XV en 1774, la commode restée pendant trente-cinq  ans dans sa chambre à Versailles va, pour quelques instants, retrouver sa place d’origine dans l’appartement du roi. Quelques prises de vue plus tard, le précieux meuble, comptant parmi les plus célèbres du XVIII e  siècle, sera à nouveau déplacé pour figurer dans l’exposition que le château consacre aux goûts et aux passions du Bien-Aimé.

Cette commode royale est exceptionnellement prêtée par la Wallace Collection – chose auparavant impossible, de même que pour la collection du duc d’Aumale à Chantilly –, les conditions de prêt ayant été un peu assouplies en 2019, d’un commun accord entre les trustees et le directeur de l’institution britannique. (...)

Les photos seront visibles uniquement sur rendez-vous.
Je blague. C’est déjà fait.
Photo publiée dans la Gazette Drouot.

C'est très bien. En espérant que les photos seront publiées !
On aimerait bien en profiter aussi alors ...

Bande-annonce de l'exposition "Louis XV, passions d'un roi" qui se tiendra du 18 octobre 2022 au 19 février 2023 au château de Versailles.

Un peu de teasing, juste avant l'inauguration ...

Encore un peu de teasing :

source : https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/278964-louis-xv-passions-d-un-roi-l-exposition-somptueuse-se-devoile-au-chateau-de-versailles

Un aparté sur les velins du jardin du roi prètés par le museum d'histoire naturelle de paris :


L’exposition consacrée à Louis XV qui s’ouvre à Versailles met en lumière la prestigieuse collection de peintures d’histoire naturelle enrichie sous son règne, conservée au Muséum depuis près de quatre siècles.

Qu’est-ce qu’un vélin ?
Il s’agit d’une peau de veau mort-né travaillée pour donner un parchemin très blanc, fin et transparent, souple et léger. L'artiste compose, sur ce parchemin préalablement enduit, son dessin qu'il met ensuite en couleurs, selon une technique particulière d'aquarelle.

L’exposition est très didactique et peu de surprises si ce n’est le ravissement de voir la commode de Gaudreaus pour la chambre du roi. Les collections proviennent en majeure partie de nos musées et palais nationaux. L’accrochage des chasses exotiques qui date de la dernière expo sur les Animaux est resté en place.

On reste très déçu de voir que la commode de Mme du Barry a été prêtée avec sa camisole de verre… Le seul meuble présenté sous cloche.


On peut admirer de près le secrétaire aux matelots du comte d’Artois prêté par Compiègne.


La pendule de Passemant est bien visible avec son mécanisme.



Pour les prêts privés, on peut admirer le service en argent de Berkeley par Roëttiers (la vitrine empêche de prendre de belles photos sans reflets) et un secrétaire en pente livré pour Mme de Pompadour au château de Choisy.


Un dessin inattendu et que je ne connaissais pas, celui du corps de Louis XV exhumé lors des profanations des tombeaux à St Denis.


La plus belle est évidemment la commode rescapée des ventes révolutionnaires mais vendue au marquis d'Hertford en 1865... une perte inestimable.

le coté didactique ne m'étonne pas tant la personne, la famille et le règne de Louis XV sont largement méconnus, entre ceux de Louis XIV et Louis XVI.
idem pour le style rocaille.

Cher Valmont, peut-être que le Louvre craint un fric-frac de la part de l'EPV, pour un petit voyage au deuxième étage de la Cour de marbre  

imaginons un peu le comble
la Wallace accepte de prêter la commode de Louis XV qui traverse la manche et autorise sa remise in situ
et le Louvre voisin prête la commode de Madame du Barry sous cloche et ne permet pas la même chose.
Vive la France des ronds de cuir !!!

Quelle est la provenance de la très belle garniture de 5 vases de Sèvres à fond bleu ?
PS : ridicule pour ce qui est de la commode de la chambre de Mme du Barry.

En tout cas, si l'EPV a besoin de petites mains pour opérer le "larcin" je suis volontaire.....

C'est bizarre que la seconde commode ne soit pas présentée également!

Je propose carrément à Versailles de rééditer l'exploit accompli il y a soixante ans avec le Bureau du Roi.

On se fâcherait avec Le Louvre ? Mais quelle importance !!!
De toute façon il n'y a rien à espérer de ce musée, il suffit de voir la consternante affaire des tableaux de l'Antichambre des Chiens sans même avoir à évoquer les tableaux de Reni pour le Salon d'Apollon.

Concernant les tableaux de l'Antichambre, prenant enfin récemment le temps de voir à quel point les tableaux "dialoguent" mieux au Louvre qu'à Versailles, selon les assertions écrites qu'a pu m'adresser M. Martinez du temps où il y était encore en fonction, j'ai constaté à quel point c'est une tartufferie. Ils "dialoguent" l'un un côté de l'autre pour ce qui concerne les deux plus petits formats, comme ils "dialogueraient" l'un en face de l'autre à Versailles, les autres œuvres environnantes étant tellement éloignées de ces deux là dans leurs dimensions, sujets, et auteurs, que le moindre prétendu "dialogue" me paraît tout bonnement impossible. Décidément, les propos de Monsieur Martinez "ne me parlent pas". Ce qui me parle beaucoup plus c'est la mauvaise foi et la mauvaise volonté du Louvre sur le sujet ...

Découverte dans l'exposition :

je verrai bien ces deux toises très évocatrices de la vie des princes raccrochées dans l'appartement du dauphin
d’où elles proviennent certainement...

Bien d'accord avec vous M. de Noisy.

en revanche dans cette exposition une vitrine publicitaire totalement inutile
nouvel avatar de la boboîtude comtemporainiste qu'on nous impose depuis des années  
Le texte de présentation supra est d'un ineptie et totalement hors-sol  ...

Une œuvre contemporaine

Pour la première fois, le château de Versailles a suscité la création d’une œuvre contemporaine au sein d’une exposition historique. Présentée dans la dernière salle, elle est baptisée Après nous, le déluge et a été créée par le collectif Lignereux, héritier contemporain du célèbre marchand mercier Martin-Eloy Lignereux (1751-1809). Lignereux a été réveillé en 2016 par Gonzague Mézin qui a ressuscité la marque sous la forme d’un collectif d’artistes et d’artisans.
« Dans cette œuvre, il y a 20 fontaines en porcelaine et bronze doré sur une structure qui évoque Versailles, résume Gonzague Mézin. La structure reprend la découpe du bassin de Neptune, le seul inauguré par Louis XV. La beauté est tellement parfaite qu’on a l’impression qu’elle ne s’arrêtera jamais. Mais l’on remarque au sol des lettres, correspondant à la phrase née de la Révolution, les hommes naissent libres et égaux en droits. »
Une installation qui a demandé 10 000 heures de travail durant quatre ans à 17 ateliers d’art des deux côtés de la Manche.

Il faut espérer que ce "collectif Lignereux" ait abondamment craché au bassinet pour le financement de cette exposition !!!