Hyacinthe Rigaud ou le portrait Soleil, expo Versailles 2020

le corpus du peintre au bonheur des ventes aux enchères :


PROVENANCE
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1690 pour 115 livres (ms. 624, f° 5 v° : « Mons[ieu]r Labbé Delasalle ») ;
réinscrit inscrit aux livres de comptes en 1690 pour 115 livres (ms. 624, f° 6, rajout de Hulst : « Mons[ieu]r l’Evesque de Tournay »).

BIBLIOGRAPHIE
Baillet, 1693, p. 306 ; Hulst/2, p. 151 [f] ; Roman, 1919, p. 21 [François de La Salle de Caillebot (1692-1705), aumônier du roi, évêque de Tournai de 1693 à 1705], 23 [Gibert de Choiseul], 24 ; Perreau, 2013, cat. *P.186, p. 84 [pour l'abbé Delasalle], cat. *P.206, p. 87 [pour l'évêque de Tournai] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.190, p. 68 [pour l'abbé François de la Salle] et *P.211, p. 76 [pour Gilbert de Choiseul, évêque de Tournai].
Stéphan PERREAU, Hyacinthe Rigaud. Catalogue raisonné de l’œuvre en ligne : http://hyacinthe-rigaud.com.

LE MODELE
né à Clères en 1652, François de Caillebot est issu d'une famille noble connue à Beuvron en Normandie depuis le XVe siècle.
Son grand père était capitaine de la Garde royale en 1590 et gentilhomme ordinaire du roi Louis XIII.
Il est le 2e fils de Louis (mort en 1682), marquis de La Salle en Beauce, Maître de la garde-robe du roi ; sa mère est Anne-Madeleine de Martel dame de Montpinchon en Normandie.
Il étudie au collège du Plessis puis à l'université de Paris où il obtient sa maîtrise en arts en 1676 puis sa licence et son doctorat en théologie en 1684.
Il reçoit en commende l'abbaye de Plaimpied dans le diocèse de Bourges (1666-1683) et l'abbaye Saint-Pierre de Rebais (1672-1736) dans le diocèse de Meaux. Il devient aumônier du Roi en 1685.
Il est nommé évêque de Tournai en mai 1690. il est consacré le 31 août 1692 par l'archevêque de Sens et prête serment à Versailles le 5 septembre 1692.
Partisan du jansénisme, il doit se démettre en mars 1705 et reçoit l'abbaye Saint-Pierre de la Couture dans le diocèse du Mans mais se retire dans son abbaye de Rebais oui il meurt en décembre 1736.

étiquette au dos du cadre
Reprise partielle du portrait créé en 1698, dont une version est conservée au musée de Troyes (Ariane James-Sarazin, 2016, p;196, n°P.571).

COUTON VEYRAC JAMAULT
29 mars 2022 à 14h00, 44000 NANTES
Lot n°27, Estimation : 2 000 - 3 000 €

Denis François Bouthillier de Chavigny harangua les rois Louis XIV et Louis XV a Versailles

Les conférences des Amis : "Hyacinthe Rigaud ou le portrait soleil", par Élodie Vaysse
Mise en ligne le 15 juin 2022. Durée : 1heure.

Provenance :
Collection Hyacinthe RIGAUD, 1743 ?
Prisé (?) par OUDRY et COLINS lors de l'inventaire après décès de RIGAUD en 1744 (AN, ét. XLIII, liasse 383, 6 mars-21 avril 1744), n°401 (?).
Vente Paris, DROUOT, Drouot estimations, 4 mars 2008, lot 164.
Galerie RATTON-LADRIÈRE, Paris.
Collection particulière.
Fraysse & Associés. 25/05/2023. 4.

Bibliographie :
Ariane JAMES-SARAZIN avec la collaboration de Jean Yves SARAZIN, Catalogue raisonné Hyacinthe RIGAUD (1659-1743), tome II, 2016, p. 577, NP.9.
Ariane JAMES-SARAZIN, 2003/4, cat. 3, n°10, fig. 10.
Ariane JAMES-SARAZIN, 2007/1, pp. 57, 76, 78, note 34, p. 84, note 136, p.89, p.114,166, note 198, p.135.
Stephan PERREAU, 2009, p. 64-65, repr. p.64.
Stephan PERREAU, La Madeleine pénitente par Hyacinthe RIGAUD, [en ligne], 28 juin 2010, www.hyacintherigaud.
over-blog.com.
Stephan PERREAU, Hyacinthe RIGAUD catalogue concis de l'oeuvre, 2013, cat. P.1119, p. 226.

Exposition :
Hyacinthe RIGAUD ou le portrait Soleil, château de Versailles, novembre 2020 à juin 2021. Catalogue n°33, p. 160.

Provenance :
Offert à Antoine RANC, ancien Maître de RIGAUD, l'année du voyage de RIGAUD en Roussillon ou, comme l'a suggéré Dominique BRÊME en 2001, à son fils Jean, l'année ou celui-ci intégra l'atelier de RIGAUD.
Collection baron RECOLIN, Aix-en-Provence, 1974.
Vente Londres, Christie's, 2 novembre 2001, lot 75.
Collection particulière.
Collection Jean-Louis REMILLEUX, France, Château de Groussay, puis château de Digoine.
Sa vente Paris Christie's, 28-29 septembre 2015, lot 54.
Fraysse & Associés. 25/05/2023. 2.

Bibliographie :
Ariane JAMES-SARAZIN avec la collaboration de Jean Yves SARAZIN, Catalogue raisonné Hyacinthe RIGAUD (1659-1743), tome II, 2016, p. 160, P. 479.
New York, FRICK Collection, MS 2 / Series II Box 26/2-4, 1987 (Gallenkamp).
Ariane JAMES-SARAZIN, 2003/4, cat. I, n°1217 bis.
Stephan PERREAU, 2004, p.137-138, fig.105, p.138 (offert à Jean ou à Antoine RANC) 240.
Ariane JAMES-SARAZIN, 2011/2, p. 202, fig. 6, note 25, p. 209 (offert à Antoine pendant le séjour en Roussillon ou à son fils).
Stephan PERREAU, Hyacinthe RIGAUD, catalogue concis de l'oeuvre, 2013, n°P. 489, pl. XIX (offert à Antoine RANC).
Stephan PERREAU, Hyacinthe RIGAUD : chronique des ventes 2015 (seconde partie), mis en ligne le 10 mars 2016, consulté le 27 juin 2016, URL : https://hyacinthe-rigaud.over-blog.com/2016/03/hyacinthe-rigaud-chroniques-des-ventes-2015-seconde-partie.html

Expositions :
Ariane JAMES-SARAZIN (dir.), RIGAUD intime (1659-1743), 2009, Perpignan, n°5, repr. p.111.
Hyacinthe RIGAUD ou le portrait Soleil, château de Versailles, novembre 2020 à juin 2021. Ctalogue n°7, p. 100.

Dans l'actualité des ventes, un modèle identifié :


4 mars 2024 à 14h00, 29600 Saint-Martin-des-Champs -
Proposé par DUPONT & Associés

Le modèle :
Portraituré par Rigaud en 1708 à l'age de 28 ans, Claude Thiroux de Villercy ou Villarsy (1680-1735), chevalier, seigneur chastellain de Villemesle, Ouarville et autres lieux, était le fils de Lazare-Louis et de Marie Brunet.
Il devint receveur général en 1717 puis payeur général des rentes de 1723 à 1735.
En juin 1735, le Mercure Français se fit l'écho de sa disparition :
« Le 6, Claude Thiroux de Villarsy, Seigneur d’Ouarville en Beausse, et de Villemesle, Conseiller au Grand-Conseil, depuis 1723 et auparavant successivement Payeur des rentes de l’Hôtel de Ville de Paris, et Receveur General des Finances en Flandres, fils aîné de Lazare Louis Thiroux, natif d’Autun en Bourgogne, Ecuyer, ci-devant Fermier General des Fermes du Roy, actuellement vivant et fort âgé, mourut à Paris après une longue maladie, laissant de feuë Marie Anne le Maignen, sa femme, d’une famille noble de Bretagne, morte au mois de May 1729, un fils âgé de 22 ans, nommé Pierre-Marie Thiroux d’Ouarville, reçu Conseiller au Parlement de Paris à la quatrième des Enquêtes, le 10 Fevrier 1734, et une fille de dix-huit ans, non encore pourvue ».

Sources : Hyacinthe Rigaud, catalogue raisonné de l'oeuvre, Stéphane Perreau.

dans l'actualité des ventes :


Provenance :
Probablement commandé par Charles Auguste d’Allonville de Louville (1664-1731),
puis collection des barons de Wismes par descendance.

Exemples comparatifs en collections publiques :
- Montauban, musée Ingres. Inv. MI.843.1.5 (don Vialetes de Mortarieu, 1843)
- Florence, Galerie des Offices. Inv. O.d.A.1911, 707 (ancienne collection Parme, Palazzo Pitti)

Exemples comparatifs en ventes publiques :
- Christie’s, 3 juin 1998, lot 141 (attribué à van Loo)
- Beaussant- Lefèvre, Paris, hôtel Drouot,18 décembre 2002, lot n°13
- Osenat, Versailles, 18 avril 2021, n° 87

Bibliographie comparative sur le sujet :
- JAMES-SARAZIN Ariane, Catalogue Raisonné Hyacinthe Rigaud Tome 2 ; P. 1371, p.467 - éditions Faton 2016
- PERREAU Stéphan, 2013, cat. P.1247, p. 249-250

Notre tableau sera intégré au catalogue en ligne de Monsieur Stéphan Perreau.
Notre tableau est une réduction en buste du grand portrait de sacre en pied peint par Hyacinthe Rigaud en 1715 (Versailles, Musée national du château. MV3695).


L’artiste, entièrement consacré à la toile destinée au roi, avait confié les versions du grand portrait en pied à François-Albert Stiémart (1680-1740) et les réductions en buste destinées à certains commanditaires privés à La Pennaye et Bennevaux.
On connaît plusieurs versions de réductions en buste dont celle commandée par le grand-duc de Toscane conservée au palais Pitti à Florence et celle commandée par le cardinal d’Aix.
Notre tableau représente à la fois le sceptre et la couronne posée sur un coussin de velours rouge, ce qui n’est pas le cas des autres versions, et les dentelles et broderies sont supérieures en qualité aux autres modèles connus. Le poing posé sur la hanche du jeune roi est repris sur le portrait de Louis XIV conservé au Prado.
La très grande qualité de ce portrait accrédite la thèse d’une commande privée d’un client régulier de l’atelier tel qu’était Charles Auguste d’Allonville de Louville (1664-1731), peint par l’artiste ainsi que sa femme en 1708, et dont la fille Adélaïde épouse en 1731 Adrien Antoine de Blocquel de Croix, baron de Wismes.

76600 Le Havre - France, 02/06/2024 : 14h30
Proposé par LE HAVRE ENCHERES - Maxence MAZZONI & Vincent NEY

aux hasard des ventes, autre variante du portrait précédent passant en vente,
visiblement de qualité inférieure aux deux précédents  :


75009 Paris - France - 19/06/2024 : 14h00
Proposé par Maître Brice Pescheteau-Badin