Ajaccio Palais Fesch : Exposition "Napoléon, Légendes".

Il existe plus d’une légende de Napoléon. La première et peut-être la plus forte d’entre elles, fut forgée de son vivant par Bonaparte, par le Premier consul et par l’Empereur. La seconde vint plus tard, après la chute de l’Empire et la mort de Napoléon à Sainte-Hélène ; elle se présenta d’emblée comme un phénomène polymorphe qui s’affirma et grandit grâce au contexte politique de la Restauration et dut en même temps une partie de son essor à l’éclosion du mouvement romantique européen.

Véhiculée par l’image, les récits, le théâtre, les chansons, les objets séditieux, la légende napoléonienne fut d’abord populaire ; mais en croisant la route du Romantisme, elle s’éleva aux plus hauts sommets de la littérature et de l’art d’où elle influa sur le destin politique de la France. Elle imposa le retour à Paris des cendres du héros, puis facilita la reconquête du pouvoir par l’héritier de Bonaparte. La légende représenta le retour
de l’Empereur par l’esprit et la pensée, si ardemment souhaité par ses partisans.

En 2021, à l’heure où l’on célèbre, deux cents ans plus tard, la mort tragique de Napoléon à Sainte-Hélène, l’exposition du Palais Fesch se projette au-delà de l’événement pour raconter au public et aux lecteurs la seconde vie du premier empereur des Français.

Site : http://www.musee-fesch.com/index.php/musee_fesch

Prêtés par le château de Versailles :


Ancienne collection ; mentionné Partie centrale, premier étage, galerie des Aquarelles, n°140, dans le guide de 1837 ; mentionné dans la salle des Gouaches (n°140 B), vieille aile, premier étage, dans l’inventaire de 1850. Signalé dans la salle de la Révolution ( n°174 ), attique Chimay, mai 1964 ; exposé dans le couloir Bagetti ( salle n°5 ), attique Chimay, 1988.

En septembre 1800, Bagetti fut rattaché au bureau topographique de l'armée d'Italie en qualité d'artiste chargé de réaliser les vues des sites les plus intéressants des principaux évènements de la guerre. Il travailla dès lors sous la direction de Joseph François Marie de Martinel, chef de la section topographique active en Piémont à qui l'on avait confié, en 1801, la direction du relevé topographique des sites de la première et de la seconde campagne d'Italie. Afin que le travail fut conduit avec le plus de précision possible, ce militaire estimé de ses chefs rédigea des instructions très précises à l'attention de ses collaborateurs, les ingénieurs piémontais Brambilla, Castellino et Simondi, chargés du relevé topographique, ainsi que Bagetti, responsable des vues. Dans son texte manuscrit aujourd'hui conservé à la bibliothèque royale de Turin (fonds Saluzzo n°248), Martinel témoignait de l'attention portée au travail de Bagetti.

Les 68 aquarelles furent envoyées à Fontainebleau entre 1807 et 1814 pour constituer un cabinet topographique ; elles furent inventoriées au Louvre en 1814 et partirent de là au dépôt de la guerre. Le 16 novembre 1834, le ministère de la guerre prit la décision d'envoyer les 68 aquarelles à Versailles malgré l'opposition du général Pelet, directeur du dépôt de la guerre.

Mentionné Partie centrale, premier étage, galerie des Aquarelles, n°140, dans le guide de 1837 ; mentionné dans la salle des Gouaches (n°140 B), vieille aile, premier étage, dans l’inventaire de 1850. Déposé au musée national du château de Malmaison du 20 mars 1912 au 23 septembre 1955. Signalé dans la salle de la Révolution ( n°174 ), attique Chimay, mai 1964 ; exposé dans le couloir Bagetti ( salle n°5 ), attique Chimay, 1988 ; mentionné en réserve, 9 avril 1997 ; exposé dans l'attique Chimay, 6 octobre 1997.


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Collection Napoléon Ier. Mentionné par le comte de Forbin dans les magasins du Louvre en septembre 1824 ; entré à Versailles, 14 septembre 1833.

Victor Hugo avait treize ans quand Napoléon 1er partit en exil à Sainte-Hélène. À l’époque, le jeune garçon était royaliste et n’hésitait pas à se réjouir de la fin de « l’usurpateur ».
Les années passèrent, et la légende napoléonienne se tissa peu à peu. Victor Hugo se laissa alors inspirer par la figure de l’Empereur dont il proclama le génie. C’est tout naturellement qu’il soutint Louis-Napoléon à son apparition sur la scène politique. Mais cette entente fut de courte durée. Le coup d’État de 1851 fit définitivement basculer dans l’opposition le poète qui, à son tour, s’exila sur une île (Guernesey).
Il se vengea en écrivant ses Châtiments qui exaltaient Napoléon Ier pour mieux rabaisser Napoléon III.

Poésies II – De Napoléon Ier à Napoléon III (Flammarion)