Exposition Roulez carrosses à Arras

Commissariat : Béatrix Saule, Conservateur général du Patrimoine et Directeur du Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

L’exposition d’ouverture Versailles à Arras : Roulez carrosses ! sera un véritable événement.
Il s’agira de la première exposition en France consacrée aux carrosses. Ce sera également la première fois que seront prêtés les berlines et carrosses royaux et impériaux des collections versaillaises.

Sur plus de 1 000 m2, le musée des Beaux-Arts d’Arras accueillera tableaux, sculptures, traîneaux, chaises à porteur, harnachements de chevaux, ainsi que plusieurs carrosses célèbres comme les voitures du cortège du mariage de Napoléon Ier, le carrosse du sacre de Charles X ou l’impressionnant char funèbre de Louis XVIII.

Cette exposition sera donc l’occasion d’apprendre au public comment on voyageait dans l’ancien temps : traction, direction, suspension sont l’objet de progrès continus. Ces œuvres seront de plus mises en scène au moyen d’une muséographie innovante alliant restitutions, animations et multimédia.

Nota :
Une visite-promenade du forum sera proposée pour cette exposition,
Le musée recèle quelques œuvres intéressantes en rapport avec la cour de France.
Cordialement

Merci à M de Noisy de rappeler la proximité de cette exposition.

Voilà une belle idée qui pour une fois devrait profiter au musée prêteur plus qu’on ne l’imagine. Ces berlines, techniquement parlant, sont un véritable trésor national insuffisamment donné à voir.
L’exposition à venir sera ainsi l’occasion de mettre ces voitures en état de marche, ce qui veut dire vérification et éventuel remplacement des sous-pentes, nettoyage par micro aspiration des riches étoffes qui décorent les intérieurs.
Ces soins seront les bienvenus. Les sièges brodés aux armes impériales des cochers sont maintenant mis sous leur housse de toile conservée, mais furent à l’air libre durant plus de cents ans.
Madame Saule qui est commissaire de l’exposition eut autrefois la responsabilité de cette collection lors de son installation dans la Petite écurie. Gageons qu’elle nous rédige un catalogue riche en études approfondies.

Le clou sera sans doute la voiture du sacre de Charles X, dont existent les attelages et les roues de voyage, laissant à l’abri celles l’entrée royale à Reims et à Paris.


Ce sera peut-être l'occasion de prendre un parti car les peintures de la caisse, sur cuivre, sont partiellement en mauvais état. Avec des éléments d’origine conservés à Reims, on envisagera peut-être une remise dans l’état d’origine Charles X, bien documenté. Bien sûr, le baptême du Prince impérial à Notre-Dame, fut en quelque sorte le « sacre » du Second Empire et c’est un état historique, mais si les éléments décoratifs spécifiques sont conservés à part, pourquoi pas ?

Le char funèbre sera sans doute lui-aussi remarqué avec les copies du manteau funéraire conservé à Saint-Denis et du poêle conservé au mobilier national. Il faut se rappeler que le châssis fut utilisé pour les obsèques du maréchal Lannes, puis transformé et enrichi, pour celle du duc de Berry, du duc de Bourbon, du maréchal Mortier, du duc d’Orléans, du roi Jérôme devenu Pince Napoléon en 1860, et des présidents Sadi Carnot et Félix Faure.


La voiture du sacre de Napoléon, réutilisée pour son mariage n’existe plus, mais les sept voitures conservées du cortège avec Marie-Louise, visibles sur une peinture en cortège aux Tuileries seront à Arras.


Sous l’Ancien régime, les carrosses et autres voitures de la Cour étaient conservés dans la Petite Ecurie. L’extraordinaire collection de moulages, parfois très anciens, occupent les lieux sans profit pour eux ni pour Versailles, sans utiliser le volume en hauteur. Exceptés les plâtres grandeur nature d’éléments de colonnes et d’entablement de deux temples, dont le Parthénon il me semble, qui ont peut-être à eux-seuls, entraîné l’installation ici de l’ensemble des moulages, ils pourraient être placés ailleurs.
Si on ne trouve pas d’autre solution, les galeries des Grandes écuries pourraient les accueillir en remplacement. Il est peut-être dommage de geler toute autre utilisation du manège de la Petite Ecurie pour un musée de moulage jamais ouvert et visible seulement en des circonstances réservées.
Traité comme une "réserve accessible", il n'a guère besoin de ces beaux volumes.

La voiture du sacre de Charles X, attelée comme les carrosses de Schönbrunn, aurait fière allure au centre du manège.
« Roulez carrosses » s’installera donc à Arras en mars 2012. Coût de l’opération pour le Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais et la ville d’Arras : 1,5 million d’euros ! Une partie de l’abbaye Saint-Vaast sera d’ailleurs percée pour permettre aux carrosses de rentrer.
écrit Alexandre Cousin

Citation :

En ce qui concerne la voiture du sacre de Charles X je ne suis pas sûr que l'on revienne à l'état d'origine , tant le décor sculpté de la partie supérieure a été transformé .
Celui-ci est maintenant clairement à thème " impérial " , tout comme les peintures des portes .
Vaut-il mieux restituer des éléments disparus certes docuementés , que de conserver et restaurer des éléments intacts mais postérieurs ?
Un débat qui n'est pas nouveau .
Remplacer ces dernières par les peintures Restauration conservées à Reims induirait un état hybride qui n'a jamais existé .
Mais exposer ces peintures de 1824 aux côtés du carosse actuel serait une très bonne idée

Vous avez raison, rien n'est moins sûr qu'un retour à l'état d'origine. Je voulais seulement souligner, par comparaison avec tout  ce qui a été fait pour le char funèbre, montrer qu'un retour à l'état original, bien documenté, était concevable.
Qu'on en juge, seule la couronne (entièrement refaite sur la corbillard), un motif sur deux (les fleurs de lys) de  la galerie et les aigles porte-plumets aux coins sont à remplacer. A l'intérieur on a changé uniquement le chiffre du Roi. Restent les peintures de portières mais elles sont conservées.
La grosse fleur de lys au naturel supportant la couronne est encore en place.
On jugera que Napoléon III ne fit changer que l'indispensable.

Le siège du cocher est de toute façon très abîmé et presque décoloré; le refaire sera indispensable, d'où la question de savoir lequel on choisit.

L'idée est de faire la place belle aux productions originales de la Restauration car elles sont bien rares.

La collection de harnachements est fabuleuse et permettrait l'attelage du carrosse du sacre, complet, ou du char funèbre mais il faudrait reconstituer l'attelage

Carrosse du sacre de Louis XVI, seul élément conservé, retrouvé dans un musée en Suisse.
Le carrosse fut dépecè en avril/mai 1794 contre toute légende indiquant sa destruction sur la place d'Armes avec le trône royal.

Le panneau représente Louis XVI, roi sur un nuage en triomphateur romain, accueillant la France

Je ne parviens pas à trouver les photos du palais du Tau des peintures du carrosse du sacre de Charles X alors que j'ai rouvert mon sujet ci-dessus pour y rassembler des détails retrouvés après coup.
Pas  facile pour les modérateurs car je sais qu'il existe ailleurs un autre sujet spécifique au carrosse du Sacre de Louis XVI.

Le velours de l'impérial est aussi dans un état affligeant. Il était bien le moins en 1825 que le carrosse du Roi soit houssé de rouge, comme on l'accordait aux duc, l'un des honneurs du Louvre.
Le ton passé d'aujourd'hui orangé, fait presque croire, vu de loin, à un dessus de cuir naturel.
On a bien évacué le velours brodé authentique du trône de Napoléon III à Fontainebleau, pour recréer celui de Napoléon I qui l'avait précédé.
La conservation des étoffes d'origine en réserves visitables comme à Fontainebleau reste probablement la meilleure voie. La restitution du chiffre de Charles X aussi, mais à considérer les photos des velours en gros plans, il smeble que les anneaux tendus soient anciens et les cordons brodes et autres accessoires refaits sous le second Empire.

Cette voiture, déjà exceptionnelle en son temps, mériterait une étude complète à elle-seule.

Cher Alain,

A défaut de retrouver le sujet spécifique, voici quelques photos faite (mauvaises)  il y a deux, trois ans des photos des panneaux du carrosse pour Charles X conservés au Palais du Tau (visibles sur la droite au-dessus des vitrines).
Il faudrait en refaire.



Le premier panneau aux côtés incurvés correspond à un côté changé sous Napoléon III :



La seconde correspond au bas de caisse avant ou arrière (il me semble que les deux sont conservés à Reims) :

Merci cher Lebrun. Cela répond à ma question. Les peintures de la caisse étaient à l'origine à fond d'or.
L'état actuel, sur photo, ne permet guère de trancher si le Second Empire a établi un fond brun ou s'il ne s'agit que d'un fond préparatoire à la dorure, révélé après l'usure de celle-ci.

Le fond d'or correspond mieux à que nous pouvons connaître des productions de la Restauration qui sut si bien jouer des ors mats et des ors brillants.

La restitution du carrosse de Charles X dans son état Charles X, conçu dans les grandes lignes dès Louis XVIII est donc possible avec le retour des panneaux originaux et démontage de ceux du Second Empire.

Toutes les autres voitures de la collection présentent des sièges de cocher et des portières aux armes du Second Empire qui ne serait pas lésé. Pour le corbillard également, on aura privilégié l'état royal.



Evidemment ce n'est qu'un exercice, mais cela permet de se rendre compte de l'état d'origine a minima (car pour les plumes d'autruche, je renonce faute de savoir-faire!).


Et il faudrait pour être complet remplacer la frise de palmettes 2nd Empire du pourtour de la caisse par des fleurs de lys alternant avec des palmettes .

Bonjour à tous,
En naviguant sur internet, je suis tombé par hasard sur ce site qui propose une vidéo très intéressante concernant le carrosse du sacre de Louis XVI. Est-ce un avant goût de ce que l'on pourra voir à l'exposition d'Arras?
http://www.heritage-virtuel.com/musee_jura

Bonne journée
Cordialement,
Ml de Saxe

Merci pour ce lien M. le Maréchal! Quelle splendeur!
Pour rester dans les carrosses de sacre, une simple évocation sans prétention d'exactitude exacte de l'état Charles X du Carrosse à partir des éléments conservés (en remerciant Lebrun au passage!) et des plumets du corbillard et une tentative de retrouver une couleur du toit plus proche de celle d'origine.
Si cette évocation ne correspond pas à la charte du forum, prière à l'administrateur de l'effacer.

Voilà un montage très intéressant , bien plus adroit que je n'avais su le faire à partir d'éléments tout à fait bons ou probables.
Un grand merci

Un petit clin d'oeil historique !!!


PS : puisque nous parlons de place forte, je ne puis que vous conseiller l'expo sur les plans-reliefs du musée de l'armée au grand Palais, c'est à la fois spectaculaire, impressionnant et émouvant.
Jusqu'au 17 février !!!!

Lien vers un reportage de France3 sur les préparatifs de l'exposition:
http://www.francetv.fr/culturebox/les-carrosses-de-versailles-en-route-pour-arras-77001

Lien très intéressant. On voit comment cette exposition, sans aucun lien avec Arras, aboutit à dégrader une superbe abbaye (sols défoncés, murs percés…) le tout pour 1,6 M d’euros.
A coté de cela, le musée de Marly n’est plus financé alors même que le Domaine sur lequel il est établi a été affecté à l’EPV…
Comprenne qui pourra.

voici la liste des voitures que vous ne pourrez voir à Arras, et pour cause il y a eu une révolution et des ventes de voitures tout au long du XVIII é siècle, celles de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, d'après l'inventaire établi à sa mort par son écuyer cavalcadour Etienne-Denis de Pampelune de Genouilly.
"Les voitures au nombre de trente-six, constituent dix groupes, savoir : six voitures à l'usage propre de la dauphine dites voitures du corps, une voiture à l'usage de la princesse Christine, une voiture dite des ambassadeurs, treize voitures à l'usage des écuyers et de la marquise de Nesle, trois voitures pour les femmes de chambre et leur service, une voiture pour la faculté, une voitures pour le service de la princesse Christine, quatre voitures sans affectation spéciale, cinq voitures pour le service de l'écurie, une voiture pour le service de bouche de la dauphine." les voitures font l'objet de descriptions plus précises.
Voir Les équipages de Marie-Josèphe de Saxe dauphine de France par le colonel Du Martray, 1919.

Un exemple des écuries princières sous Louis XV

Fouette cocher et bon jour

Les journaux télévisés de France2 ont comporté toute la semaine de petits reportages sur les soins apportés, particulièrement en hiver, à Versailles.

Le 5° reportage d’aujourd’hui a montré les travaux de nettoyage du carrosse du Sacre en vue de son départ pour Arras. Le démontage et le lavage des bronzes, dont la dorure semble encore bonne (refaite sous le Second Empire?) permettent de voir la tonalité du velour rouge d'origine ou des éléments décoratifs (emblème de l'arrière, masqué par  un aigle).

La conservatrice, Helène Delalex, si j'ai bien compris son nom, parle d'un soleil pour cet attribut rond où l'on distingue seulement le chiffre couronné de Charles X.

Ces journaux se retrouvent habituellement  sur internet pendant quelqes jours.


La conservatrice, ne sachant pas que j'allais faire des captures d'écran   , n'a cessé de s'interposer entre la caméra et le carosse.

En ce qui concerne ce dernier épisode de Versailles en hiver (aujourd'hui) :

http://www.pluzz.fr/jt-13h-2012-02-24-12h59.html

Déplacer le curseur jusqu'à 32 minutes 36 ( /45:20).

...

vous avez peut-être reçu le mail concernant l'exposition, sinon il est précisé qu'n site internet entièrement dédié à l'exposition sera mis en ligne le jour de l'inauguration
www.versaillesarras.com

Il y a dans le Connaissances des Arts du mois de mars un article très interessant sur cette exposition , ainsi qu'un hors-série à paraitre bientôt .

Le catalogue de l'exposition " Roulez carrosses ! " sera disponible aux éditions Skira-Flammarion sous la direction de Béatrix Saule à partir du 14 mars prochain pour le prix de 39,90 € :

( en pré-commande sur certains sites d'achat en ligne )


©Skira-Flammarion éditions

Depuis le début de la semaine, ça s'active du côté du Palais Saint-Vaast d'Arras. Les soixante-seize œuvres de l'exposition « Roulez carrosses » (qui débute le samedi 17 mars) commencent à arriver en terre atrébate. Parmi elles, les six monumentaux carrosses. À manier avec précaution !

Hier midi, abbaye Saint-Vaast. Un camion de déménagement fait son entrée dans la cour pavée. À l'intérieur, point de piano ou de canapé. Non, c'est un carrosse qui s'y trouve. Il date du début du XIXe siècle. Il est impeccable. Rutilant. Fier. Les transporteurs sortent leurs gants blancs.

Ce carrosse, c'est une œuvre d'art. On l'appelle La Victoire. C'est une berline à sept glaces avec quatre places et deux strapontins. Elle a fait partie du cortège du mariage de Napoléon Ier et Marie-Louise le 2 avril 1810. Attelée par six chevaux, elle a traversé les Tuileries, les Champs-Élysées pour s'arrêter à Notre-Dame. Depuis, elle est stationnée dans les écuries du Château de Versailles. C'est donc son premier voyage depuis plus de deux siècles.

Alors, mieux vaut manier avec précaution. Même s'il grince un peu, l'objet est en parfait état. Après une manœuvre aux millimètres, il est monté dans ses nouveaux appartements grâce au monte-charge spécialement aménagé pour ces carrosses. Il a rejoint quelques-unes des œuvres de l'exposition « Roulez carrosses » qui ont déjà pris place dans l'aile « Bonaparte » du Palais Saint-Vaast. Le char funèbre de Louis XVIII (1824) est arrivé en début de semaine. Lui, il a eu droit à un cortège. Un convoi exceptionnel. Vu ses dimensions, il fallait au moins ça pour rallier Arras au départ de Versailles. Temps du trajet : quatre heures avec une priorité : éviter les ponts de moins de 4,5 m de haut.

Sur l'autoroute, pas de souci, mais au niveau du périphérique parisien, mieux valait étudier son parcours. Dans Arras, le char funèbre a eu droit à tous les honneurs : escorte de la police municipale, passage aux feux rouges. Un autre convoi exceptionnel est prévu ces prochains jours. À l'intérieur, on y retrouvera le carrosse du sacre de Charles X (1825). Avec ses quatre tonnes, l'objet est surdimensionné. Il faudra d'ailleurs démonter ses roues et son impérial. « C'est l'un des carrosses les plus flamboyants que l'on ait jamais vu en France, s'extasie Béatrix Saule, directrice-générale du Château de Versailles. Les Bourbons avaient décidé de redonner du lustre à leur dynastie après le passage des Bonaparte. »

Petit à petit, l'exposition prend forme sur l'aile de 1 000 m² qui lui est dévolue. Sur les soixante-seize œuvres attendues (dont six carrosses), un peu plus de la moitié est déjà arrivée. Quatre chaises à porteurs et six traîneaux du XVIIIe siècle sont de la partie. Mais ce n'est pas tout.

Une vingtaine de toiles « d'une très grande qualité picturale », dixit Beatrix Saule, raviront les passionnés d'art. Les passionnés d'histoire. Les passionnés tout court...

Je reçois à l'instant le catalogue de l'exposition et sans rien déflorer, pour ne pas nuire à sa diffusion, sachez qu'il comprend de larges études historiques et techniques,

Je livre seulement que c'est le carrossier Erhler qui de sa propre initiative sauva les panneaux de la voiture du sacre de Charles X qu'on lui demandait seulement de recouvrir de nouvelles peintures, Il sauva les panneaux en les démontant et ils ne furent reçus en don par le musée des Arts décoratifs qu'en 1905 et déposés au palais du Tau en 1974.

Bel ouvrage qui s'ouvre sur un historique de l'abbaye Saint-Vaast et se termine par les voitures de la Présidence de la République sans oublier les carrosses étrangers où les voitures des différents enfants de France.

Un scan de l'abondante table des matières peut sans doute intéresser.


Un petit détail m'amuse. J'entends encore le gardien annoncer dans l'ancien musée des voitures de Trianon, sûr de son effet, que la voiture du sacre pesait 7 tonnes.
On l'a pesée pour le voyage d'Arras, 4.500 kg nous dit la balance...

Je suis certain que vous pourriez écrire un livre entier d'anecdotes de ce genre !
N'ai-je pas entendu dire que les rivets des roues du même véhicule étaient en or,
ceci afin de ne pas être obligé de les renouveler, l'or n'étant pas censé rouiller ! ...

Un article du Monde avec une vidéo de restauration d'un carrosse

http://www.lemonde.fr/m/article/2012/03/16/les-deplacements-du-pouvoir_1669894_1575563.html

Merci à vous, M. De Noisy

Très beaucoup reportage, dommage que la musique couvre quelque peu les propos du doreur.

Le grand plus, les extraordinaires passementeries, certes, mais surtout les harnais que nous pourrons enfin admirer hors vitrines.

Madame,

C'est toujours une joie de vous savoir parmi nous !!!

Au plaisir de vous revoir à Arras ou sur vos terres !!!

Article ce jour dans la Voix du Nord à l'occason du vernissage de l'exposition :

À Arras, l'exposition « Roulez carrosses » a ouvert ses portes au palais Saint-Vaast
samedi 17.03.2012, 05:29 - PAR BENJAMIN DUBRULLE

Quand la petite histoire rencontre la Grande Histoire. Nous sommes le 11 juin 1775, Louis XVI vient d'être sacré roi de France. Il parade dans Paris à bord de son majestueux carrosse qui s'arrête devant le collège Louis-le-Grand. Un étudiant déclame un compliment au roi, sous la pluie. Le souverain l'ignore. L'étudiant aura la rancoeur tenace. Son nom : Maximilien de Robespierre, natif d'Arras.

La suite ici : http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/03/17/article_a-arras-l-exposition-roulez-carrosses-a.shtml

Episode filmé dans " La révolution française "de R. Enrico.